Cette série avait pour lourde tâche de renouveler le genre de la science-fiction, qui plus est, sur la chaîne SyFy, qui a popularisé le genre auprès du grand public.
La bande-annonce annonçait du lourd, un casting nouveau avec quelques vieux briscards connus (dont Tricia Helfer pour les fans évidents de Battlestar Galactica).
Et ces 3 double-épisodes laissent le spectateur avec un sentiment ambiguë :
d'un côté, la série a introduit des intrigues personnelles sans lien avec l'intrigue principale et qui tombe dans les ficelles usées de toute série pour la ménagère (romance impossible, adultère, intrigue de "pouvoir" sur fond de "sexe")
et de l'autre des thèmes un peu plus subtils mais assez inexploités : lutte des classes, droit au libre mariage et droit d'enfanter.
Heureusement, quelques intrigues sortent du lot comme l'affaire du meurtre qui ouvre la série, la conspiration sur Terre pour garder le secret intact sur cette mission spatiale, l'aspect fantastique autour de la gamine qui a des visions.
Tout le reste de la série est malheureusement à jeter, tant les intrigues et leur mise en scène sont redondants, semblant sortis in extenso de Desperate Housewives, Borgia, Twilight...
Ce qui déçoit le plus, au-delà des facilités scénaristiques, des trucs pour amadouer le chaland, c'est l'absence de grandeur de la mise en scène.
L'ensemble de la série est mis en scène comme un vulgaire et anonyme téléfilm.
Et ce n'est pas le cliffhanger final, aussi osé soit-il, qui donnera des chances à la série d'être renouvelé, comme si les scénaristes s'étaient réveillés dans les 10 dernières minutes.