Avis Fargo (2014)

L'écriture de cette série magistrale est d'une finesse incroyable. Une enquête aux multiples rebondissements, dans une bourgade paumée peuplée de formidables losers, d'incompétents notoires, de tueurs méthodiques et implacables, de manipulateurs retors. C'est drôle, sanglant, terriblement prenant. Un pur chef d'œuvre !

Excellente série (surtout la première saison). On retrouve l'ambiance des frères Coen. Des personnes lambda qui, par appât du gain, se retrouvent impliquées dans une affaire sordide. La photo, les décors, les castings, les dialogues font mouche. Il y a peu de dichotomie dans le caractère de personnages. Ils ont souvent une psychologie et des intentions complexes. C'est, formellement, une de mes séries préférées (tout comme la plupart des films des frères Coen).

Bien aimé toutes les saisons de Fargo, surtout la une et la quatre. Hâte de celle-ci donc, et puis j’aime bien Juno Temple. Comme d’habitude le tout est sombre et déjanté, violent et sanglant mais toujours avec un certain humour. Avec un côté plus féministe cette fois. Comme d’habitude aussi, le rythme est lent mais l’ambiance et le suspens montent crescendo jusqu’à un final haletant. Juno Temple s’en sort parfaitement dans un rôle très physique, John Hamm est détestable à souhait et Jennifer Jason Leigh ignoble. Bref, une bonne saison pour la franchise dérivée du film des frère Coen. Un bon moment noir et glauque assez jubilatoire.

Incroyable saison 1 reprenant le contexte du film, un improbable ange de la mort dévaste un village paumé des États Unis. Le casting est bien pensé, la réalisation remarquable pour un scénario dont l intrigue reste immersive sur l ensemble de cette 1er série de polar à humour noir

Enfin je retrouve ce que j'avais aimé dans les saisons 1 et 2 : une ambiance atypique, une histoire intriquée, un plaisir à chaque épisode. J'avais laissé tomber à la saison 3, je n'ai pas accroché et je ne l'ai pas finie, et je n'avais pas tenté la 4... mais là, quel bonheur ! L'écriture, les personnages, la réalisation, les acteurs... que du bon. J'attends impatiemment le dernier épisode !

Je suis cette série depuis 2014. La saison 1 était un régal ainsi que la saison 2, la saison 3 pas mal et la saison 4 en demi-teinte.
Par contre, la Saison 5 est un véritable délice, à consommer sans modération aucune.
Tous les personnages sont excellents, et certains d'entre eux très attachants.
J'ai aimé en particulier Dot, Witt, Ole et Scotty.
Vivement la Saison 6.

Plongeant dans l'univers envoûtant de "Fargo", la série anthologique américaine de Noah Hawley, est une expérience cinématographique qui transcende les conventions de la narration télévisuelle. "Fargo" est un triomphe de la subtilité et de la complexité, offrant une mosaïque d'histoires qui s'entrecroisent à travers des décennies et des géographies variées, tout en restant ancrées dans la froideur envoûtante du Midwest américain.

Dès sa première saison, la série nous immerge dans le quotidien apparemment banal de Lester Nygaard, qui, sous l'influence corrosive de Lorne Malvo, révèle une facette impitoyable et manipulatrice. Cette transformation fascinante est le point de départ d'un récit qui explore les abysses de la nature humaine, marqué par une performance magistrale de Martin Freeman et Billy Bob Thornton.

La deuxième saison nous transporte dans le passé, déroulant une fresque criminelle empreinte de nostalgie, où les destins de Peggy et Ed Blumquist s'entremêlent tragiquement avec l'histoire sanglante des Gerhardt. Cette réminiscence narrative enrichit l'univers de "Fargo" en y ajoutant des couches de profondeur historique et émotionnelle.

La troisième saison change de cap, introduisant les frères Stussy dont la rivalité fratricide sert de toile de fond à une réflexion plus large sur l'identité, l'ambition et la trahison. Cette saison se distingue par une exploration plus intime des conflits internes, tout en maintenant une tension narrative constante.

La quatrième saison, avec son décor des années 1950 à Kansas City, se révèle être une épopée de la migration et de la lutte pour le pouvoir entre communautés. Les performances de Chris Rock et Jason Schwartzman, entre autres, donnent vie à cette lutte acharnée entre deux syndicats du crime, illustrant ainsi la quête universelle de l'American Dream dans un contexte de tension raciale et économique.

La cinquième saison renoue avec l'essence de "Fargo" en posant des questions existentielles déguisées en énigmes criminelles. "Quand un enlèvement n'est-il pas un enlèvement ?", cette interrogation sert de prélude à une saison qui explore les facettes les plus obscures de l'âme humaine à travers le prisme de l'amour, de la loyauté et de la trahison.

Chaque saison de "Fargo" est une œuvre d'art indépendante, un chef-d'œuvre peint avec les nuances de la comédie noire et de la tragédie humaine. La série excelle dans l'art de tisser ensemble des histoires apparemment disparates en un tableau cohérent qui reflète la complexité de la condition humaine. Avec une mise en scène impeccable, une écriture ingénieuse et des performances d'acteurs qui défient toute attente, "Fargo" se révèle être un joyau de la télévision, une expérience narrative immersive qui continue de captiver et d'enrichir son audience.

On est très loin de la finesse et de l'humour de la 1ère saison ! Il y a une erreur de casting avec l'actrice principale, qui ne magnifie pas un rôle qui aurait pu être grandiose.
Mais il y a également un dernier épisode grotesque, des philosophies poussées à un tel extrême que ça en devient gênant et ridicule. Avec le recul, cette saison restera pour ce qu'elle est, maladroite et exagérée, parfois mal jouée, et passera aux oubliettes. D'autant plus dommage que le sujet, important, aurait pu être superbement traité et joué.

saison 5 :Une intrigue et une tension aux petits oignons, un casting superbe (J Temple, J J Leigh excellentes), scénario, photos, musique... et un psychopathe digne de la première saison. On a retrouvé le Fargo qu'on aime! plénitude totale

Quelle déception.
Cette saison 5 ne mérite pas de compléter la série Fargo... à part la neige :-(
Des caricatures de personnages pas du tout crédibles, on dirait un Walt Disney.
Un scénario alambiqué et ubuesque. J'ai perdu mon temps.
Du baratin et du blabla incompréhensible dans tous les épisodes.
Je veux croire à une saison 6 dans la veine de Fargo !

j’avais apprécié la saison 1 , beaucoup moins la saison 2, vu le battage sur la saison 5, je me suis re plongé, et force qu’elle nous déçoit pas, on est pris par cette histoire, je dirais toutes les histoires , on a un fleuve et des affluents qui viennent grossir un scénario qui nous tient bien en haleine

Quelle déception, même Fargo, l'une des plus géniale série de ces dernière années, tombe dans le politique, le progressisme le plus conventionnel avec 10 ans de retard s'ils recherchaient un brin d'impertinence. On s’aligne sur les les idéologies contemporaines à la mode et on en fait une saison.
Et que dire de l'apparition du paranormal.. dans Fargo...
Pourtant tout commençait bien, un premier épisode dans la veine de la série et du film, l'actrice principale qui était infecte dans Ted Lasso est ici métamorphosée, tout le monde joue bien. Même si Fargo nous avait habitué à de grosses vedettes. Et puis ça bascule.
Le scénario n'est pas dingue non plus, on voit les choses venir de très loin, rien de fascinant.

Une saison 5 qui renoue avec la qualité de la première saison. Bravo au scénariste et à toute l’équipe ! Une très belle série.

On ne peut pas mettre plus que 5. Dommage, cette saison vaut plus que ça. Des personnages extraordinaires servis par un casting parfait. Les situations et les twists sont dignes des saisons précédentes.
Cerise sur le gâteau, le tueur solitaire (Sam Spruell) est encore plus délirant que celui de la saison 3 (David Thewlis) et ses interactions avec la pauvre Dorothy (excellente Juno Temple) sont des morceaux d'anthologie.
La neige et l'air des montagnes qui manquaient à la saison 4 sont de retour et créent une atmosphère tour à tour onirique ou oppressante.
On passe par tous les sentiments durant cette saison avec quelques moments grandioses : spoiler: La séquence où Dot raconte, par l'intermédiaire de marionnettes, son histoire avec le shérif Tillman
et, bien sûr ce final grandiose spoiler: avec le repas de famille avec Ole Munch en invité
.
J'envie ceux qui n'ont pas encore vu cette saison et qui vont pouvoir se régaler, scotchés à leur fauteuil.

On reste pantois devant la qualité de cette saison 2 de " Fargo", très largement au dessus de la saison 1 qui pourtant était loin d'être dépourvue de qualités.

Les meilleurs opus cinéma des frères Coen ("Fargo" justement et " no country for old men") trouvent ici leur équivalent série.

Par la moindre longueur ( défaut récurrent des séries), une qualité scénaristique qui atteint les sommets du genre, une mise en image formidable et au final ( selon moi) ce que j'aie vu de mieux en terme de format série.

La série reprend ici le fil conducteur de la plupart de opus cinéma des Coen : la folie, la bêtise humaine mue par les passions qui gangrènent et triomphent de l'intelligence.

Sorte d'allegorie de la condition humaine, seuls l'honnêteté, la rectitude morale ( incarnés par les deux policiers gendre et beau père), le courage, le caractère modeste des espérances conduisent à un bonheur simple, frugal mais authentique.

Une réussite totale portée par un casting de premier ordre ou tous les personnages sont superbement incarnés. Voilà une saison qui possède un caractère presque miraculeux.