Cinéaste palestinien, Elia Suleiman part à New-York en 1982 et y vit jusqu'en 1993. Il y réalise des courts métrages dont Introduction à la fin d'un argument (1990), qui montre la représentation des Arabes à la télévision et dans le cinéma hollywoodien. Il participe ensuite à la réalisation de La guerre du Golfe... et après ? (1993), un long métrage collectif qui réunit cinq réalisateurs des pays arabes, puis collabore avec Amos Gitaï dans le documentaire franco-israélien Guerre et paix à Vesoul (1997).A la suite de ces expériences de co-réalisation, Elia Suleiman se lance dans son premier long métrage, Chronique d'une disparition (1998). Le film traite de l'identité palestinienne et obtient le Prix du Meilleur premier film à Venise. Le Festival de Cannes commence à l'accueillir à partir de 2001. Il y participe d'abord avec son moyen métrage Cyber Palestine qui ...
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