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    Fernandel

    État civil

    Métiers Acteur , Producteur , Réalisateur
    Nom de naissance

    Fernand Joseph Désiré Contandin

    Nationalité
    Français
    Naissance 8 mai 1903 (Marseille - France)
    Décès 26 février 1971 à l'age de 67 ans

    Biographie

    Fernand Joseph Désiré voit le jour sur le boulevard Chave à Marseille. Son père, comptable et comédien-chanteur sous le nom de Sined, mais aussi sa mère, également comédienne, décèlent très vite les prédispositions du jeune Fernand pour la comédie. Grandissant dans un univers d’artistes, il accompagne son père lors de ses concerts. Il fait ses premiers pas sur les planches au théâtre du Châtelet de Marseille à l’occasion d’un concours pour petits chanteurs amateurs où il remporte le premier prix des enfants prodiges.

    Après ses études, Fernand trouve une place à la Banque nationale du crédit qu’il ne conserve qu’un temps. S’ensuivent pour lui une série de petits boulots alimentaires, en parallèle desquels il monte sur scène comme chanteur et comique troupier dans les cafés-concerts. L’occasion pour le jeune homme de se faire remarquer. En 1925, à 22 ans, il épouse Henriette Manse, la sœur d’un de ses amis d’enfance. Ensemble, ils auront trois enfants : Josette, Janine et Franck. Deux d’entre eux opteront pour une carrière d’acteur.

    On raconte que c’est sa belle mère, Mme Manse, qui lui attribue la première le pseudonyme de Fernandel. Le voyant alors si dévoué auprès de sa fille, elle se serait exclamée en riant : "Fernand d’elle…". Touché par cette phrase, le jeune comédien décide aussitôt d’en faire son nom de scène. En 1928, il monte à Paris et se produit au music-hall Bobino. Son succès y est si fulgurant qu’il signe le soir même un contrat s’étendant sur dix-neuf semaines pour le circuit des cinémas Pathé de Paris. Bientôt, il fait ses débuts à l’Elysée-Palace de Vichy puis au cabaret parisien concert Mayol. Parmi les spectateurs, le réalisateur Marc Allégret.

    Frappé par le physique et la personnalité charismatique de Fernandel, le cinéaste lui offre un rôle de groom au sein du film qu’il prépare avec Sacha Guitry : Le Blanc et le Noir. Nous sommes en 1930 et le comédien entame une carrière cinématographique qui va se révéler foisonnante et s’étendre sur 40 ans et à travers plus de 120 films. Louis De Funès mis à part, rares sont d’ailleurs les acteurs comiques à faire preuve d'une telle longévité dans leur carrière. L'artiste va faire travailler les zygomatiques de millions de Français.

    Dès 1931, il est sélectionné aux côtés de Michel Simon (acteur qu'il retrouve en 1939 dans Fric-frac) par Jean Renoir pour l’adaptation du vaudeville de Georges Feydeau "On purge bébé". La même année, il incarne pour la première fois le personnage principal d’un film dans Le Rosier de Madame Husson de Bernard Deschamps. Dans ce long-métrage tiré d’une nouvelle de Guy de Maupassant, il interprète un rôle qui lui sera bien souvent réattribué par la suite : celui d’un homme à la naïveté sans pareille. Un personnage qui n’est alors pas étranger au succès grandissant du cinéma de quartier.

    Dès lors, les triomphes vont se multiplier pour l’acteur. Retenons notamment les films de Christian-Jaque Un de la légion et François Ier (1936), et surtout ceux de Marcel Pagnol, parmi lesquels Angèle (1934), Regain (1937), Le Schpountz (1938), La Fille du puisatier (1940), ou encore Topaze (1951). Mais c’est surtout dans la comédie que Fernandel rencontre ses plus vifs succès. En témoigne la bonne fortune des films L' Auberge rouge (1951), Ali Baba et les 40 voleurs de Jacques Becker (1954), La Vache et le prisonnier (1959) d’Henri Verneuil, et La Cuisine au beurre en 1963, année au cours de laquelle il fonde avec Jean Gabin la société de production Gafer.

    A travers deux films de Julien Duvivier (et trois autres films italiens de Carmine Gallone et Luigi Comencini), Fernandel a fait de Don Camillo un des personnages de légende du cinéma des décennies 1950-1960. Un aspect de l’artiste moins répandu, l’acteur est aussi le réalisateur de trois films : Simplet (1942), Adrien (1943) et, d’après un scénario de son ami Sacha Guitry, Adhémar ou le jouet de la fatalité (1951). Terrassé par un cancer, il sombre dans son appartement de l’avenue Foch à Paris en 1971.

    Ses premiers pas à l'écran

    Le Blanc et le Noir
    Le Blanc et le Noir
    Date de sortie inconnue
    La Meilleure Bobonne
    La Meilleure Bobonne
    6 avril 2020
    Paris-beguin
    Paris-beguin
    Date de sortie inconnue

    Ses meilleurs films et séries

    La Fille du puisatier
    La Fille du puisatier
    1940
    Regain
    Regain
    1937
    Topaze
    Topaze
    1950
    Fric-frac
    Fric-frac
    1939

    Sa carrière en chiffres

    46
    Années de carrière
    0
    Récompense
    134
    Films
    0
    Série
    1
    Nomination
    178,5 M
    Entrées ciné

    Genres de prédilection

    Comédie : 72 %
    Drame : 13 %
    Comédie dramatique : 10 %
    Policier : 5 %

    Ses stats sur AlloCiné

    0
    Vidéo
    66
    Photos
    9
    News

    A tourné le plus avec

    Jean Boyer
    9 films
    Relaxe-toi chérie (1964), Le Confident de ces dames (1959), Les Vignes du Seigneur (1958), Sénéchal le Magnifique (1957), Le Chômeur de Clochemerle (1957), Le Couturier de ces dames (1956), Coiffeur pour Dames (1952), La Bonne Etoile (1942), L'Acrobate (1941)
    Ali Baba et les 40 voleurs (1954), Le Retour de Don Camillo (1953), La Table aux crevés (1951), Un chapeau de paille d'Italie (1944), Hercule (1938), Regain (1937), Angèle (1934), Le Train de 8h47 (1934)
    René Génin
    8 films
    Crésus (1960), Le Mouton à cinq pattes (1954), Le Boulanger de Valorgue (1953), Le Fruit défendu (1952), La Table aux crevés (1951), Fric-frac (1939), Raphaël le tatoué (1939), Ferdinand le noceur (1935)
    Leda Gloria
    8 films
    Don Camillo en Russie (1965), Don Camillo Monseigneur (1961), Cocagne (1960), Sous le ciel de Provence (1957), La Grande bagarre de Don Camillo (1955), Le Boulanger de Valorgue (1953), Le Retour de Don Camillo (1953), Le Petit monde de Don Camillo (1952)
    Manuel Gary
    8 films
    La Grande bagarre de Don Camillo (1955), Le Printemps, l'Automne et l'Amour (1955), Ali Baba et les 40 voleurs (1954), Le Fruit défendu (1952), Le Petit monde de Don Camillo (1952), La Table aux crevés (1951), L'auberge rouge (1951), Fric-frac (1939)
    Raimu
    8 films
    Henri Verneuil
    Henri Verneuil
    8 films
    La Vache et le prisonnier (1959), Le Grand chef (1959), Le Mouton à cinq pattes (1954), Le Boulanger de Valorgue (1953), Carnaval (1953), L'Ennemi public n°1 (1953), Le Fruit défendu (1952), La Table aux crevés (1951)
    Rellys
    7 films
    Heureux qui comme Ulysse (1970), L'Age ingrat (1964), Le Voyage à Biarritz (1963), Cocagne (1960), Crésus (1960), Le Chômeur de Clochemerle (1957), Honoré de Marseille (1956)
    Christian-Jaque
    Christian-Jaque
    7 films
    La Loi, c'est la loi (1958), Raphaël le tatoué (1939), Ernest le rebelle (1938), Les Dégourdis de la onzième (1937), François Ier (1937), Josette (1936), Un de la légion (1936)
    Henri Arius
    7 films
    Honoré de Marseille (1956), Carnaval (1953), Meurtres? (1950), Coeur de coq (1947), L'Aventure de Cabassou (1946), Naïs (1945), Ne le criez pas sur les toits (1943)
    Commentaires
    • Damz Z
      Quel est le titre du film dans lequel il joue un veuf que sa femme faisait travailler avant de décéder et qu'ensuite il devient paresseux svp ?
    • bendouka tarik
      JE CROIS C'EST PAS LES GRANDS PRIX OU TITRES QUI FONT D'UN TEL ARTISTE OU ACTEUR UNE STAR ET QU'IL SOIT BIEN AIMER PAR LE PUBLIC, MAIS SON TRAVAIL ET SON PROFESSIONNALISME SUR LE TERRAIN ET SON DOMAINE ET L'AMOUR ET LE RESPECT DES TÉLÉSPECTATEURS. FERNANDEL A EU LE PRIX DE SES TÉLÉSPECTATEURS. C'EST ÇA CE QUE NOUS APPELONS UN ACTEUR MAJEUR. MERCI.
    • legion666
      Je n'aimais pas l'acteur et je ne parle même pas de l'homme, loin d'être un exemple....
    • Monotrema
      Il manque le film Une vie de chien
    • Thomas l.
      Fernandel, Bourvil, Raimu, Harry Baur, Louis Jouvet, Michel Simon, Jean Gabin (je vous laisse le soin de compléter la liste)...Ces acteurs n'interprétaient pas seulement des personnages, ils incarnaient aussi tout un univers, reconnaissable entre mille. Ils apparaissaient à l'écran et on ne voyait qu'eux. Aussi, l'attribution de monstre sacré du cinéma n'est pas un affront au bon sens...Le monde du cinéma a changé et même si outre atlantique (et/ou outre manche) le public français trouve facilement des noms d'acteurs pouvant prétendre à ce titre, on ne peut pas dire aujourd'hui que sa grande majorité ait la capacité à reconnaître plus de cinq acteurs tricolores.
    • MGM-ranger
      Un grand acteur impressionnant qui est aussi magistral dans le comique que dans le dramatique. Surnommé "gueule de cheval" comiquement par rapport à l'autre grosse star de son époque Jean Gabin qui était surnommé "gueule d'amour". Idôle de Bourvil et maître du box office dans les années 50 il mourut d'un cancer qu'il ne connaissait pas à cause d'une famille qui ne lui a pas dit. Il restera éternelle pour "la vache et le prisonnier", "le grand chef", "la cuisine au beurre" ou encore la saga "Don Camillo" qui le rendront culte à tout jamais.
    • J-P-C.
      Inoubliable Fernandel
    • Jean-Pol Cardin
      Un des monuments du cinéma, pour moi, il sera éternel car il m'a fait rêver dans tous ses films, un homme réellement gentil, et je pense qu'il n'a jamais eu d'autres prix que celui du Prix de l'humour cinématographique (Prix COURTELINE) de 1963 , mais, faut se dire aussi que bon nombre de grands acteurs non eux jamais n'eut de prix reconnaissant leurs grands talents, qu'il est vrai qu'à l'époque, il y avait tellement de géants dans le cinéma français, que c'était difficile de couronner tout le monde, maintenant cela ne serait sûrement pas pareil, quoique nous les aimassions tous et leur donnons le prix du coeur, celui qui n'a pas de prix, sans jeux de mots. je l'adore=10/5.
    • Mystralgagnant Cinq
      un grand Nom qui s'éclipse...
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