Après les ouvrages de Rameau, l’Iphignénie en Tauride de Gluck finit d’affirmer la suprématie du compositeur sur le librettiste et les interprètes : le musicien « artiste », indifférent aux règles et recettes, est né…
Paul Dukas, musicien ultra-perfectionniste et grand admirateur de Rameau, a mis le meilleur de lui-même dans le chef-d’œuvre absolu qu’est Ariane et Barbe-Bleue.
C’est avec cette Iphigénie inspirée de Racine que Gluck entre à l’Académie royale. Minutieusement concertée par le librettiste Du Roullet et le compositeur, Iphignéie en Aulide, première « tragédie lyrique » du Chevalier multiplie les innovations, comme l’ouverture récapitulative, les scènes polymorphes d’Agamemnon, ou le rôle furieux de Clytemnestre, annonçant l’Electre de Mozart.
Alexander’s Feast (Le Festin d’Alexandre), ode inspirée de la dramaturgie de l’Anglais John Dryden, fut mis en musique par Haendel en 1736. L’oeuvre a pour sous-titre Le Pouvoir de la musique, une thématique que l’on retrouve dans nombre des opéras de Haendel (c’est d’ailleurs le thème même de la conférence inaugurale de Jan Assmann)
Avec Rinaldo, le jeune Haendel fait une entrée fracassante à la fin de 1710 à Londres en imposant l’opéra italien, écrivant en quatorze jours, sur l’épisode de Renaud et Armide de la Jérusalem délivrée, un ouvrage destiné à être représenté à grand renfort de machines et effets spectaculaires.
Diffusion le 16 juin 2015. Norma, victime d’un conflit triangulaire entre amour divin, amour humain et amour maternel, se trouve au coeur d’une tragédie classique profondément romantique.
Éprise du jeune et beau soldat Fritz, la Grande Duchesse l’élève au rang de Général en chef, évinçant le général Boum, le Baron Puck et le Prince Paul qui doit l’épouser. Lorsqu’elle comprend que Fritz lui préfère une simple paysanne, elle se joint à leur plan pour se venger. Une opérette légère et satirique écrite par Jacques Offenbach en 1867.
Opéra en direct du Metropolitan de New York. Le 31 janvier 2015. Dernière et plus belle œuvre d’Offenbach, Les contes d’Hoffmann est l'un des opéras français les plus représentés sur scène. Vittorio Grigolo interpète le poète Hoffmann à la recherche de l’absolu et de l’idéal féminin, également l’auteur et le héros de ces contes fantastiques. Thomas Hampson chante Lindorf et Hibla Gerzmava joue les quatre incarnations de ses amours maudites : la poupée Olympia, la prima donna Antonia, la courtisane Giulietta et l’actrice Stella.
Quand Guillaume Tell aide un prisonnier à échapper aux Autrichiens, il est remarqué par le gouverneur Gesler qui le force à tirer une flèche dans une pomme posée sur la tête de son fils. Alors qu’il est arrêté, ses camarades insurgés, menés par le jeune Arnold et son amante autrichienne Mathilde, luttent pour la libération de la Suisse. Guillaume Tell parvient finalement à s’enfuir et les rejoint pour une dernière bataille victorieuse.
Pour célébrer l’ouverture de la nouvelle saison, l’Opéra National de Bordeaux vous propose de découvrir ou redécouvrir La Bohème diffusée en direct dans votre cinéma.
A la rentrée, on vous emmène à Saint Peterbourg, dans le musée de l’Ermitage pour fêter ses 250 ans. Depuis votre salle de cinéma, L’Ermitage révélé — 250 ans d’histoire vous transpose dans l’un des musées les plus vastes et prestigieux du monde.
Cette nouvelle production de Giulio Cesare, l’opéra de Haendel le plus souvent porté à l’écran, est celle créée par Moshe Leiser et Patrice Caurier pour le Festival de Salzbourg de 2012. Une production conçue sur mesure pour sa nouvelle directrice, Cecilia Bartoli, qui réunit autour d’elle un plateau d’anthologie rassemblant la fine fleur du chant baroque.