Quand Guillaume Tell aide un prisonnier à échapper aux Autrichiens, il est remarqué par le gouverneur Gesler qui le force à tirer une flèche dans une pomme posée sur la tête de son fils. Alors qu’il est arrêté, ses camarades insurgés, menés par le jeune Arnold et son amante autrichienne Mathilde, luttent pour la libération de la Suisse. Guillaume Tell parvient finalement à s’enfuir et les rejoint pour une dernière bataille victorieuse.
Cette nouvelle production de Giulio Cesare, l’opéra de Haendel le plus souvent porté à l’écran, est celle créée par Moshe Leiser et Patrice Caurier pour le Festival de Salzbourg de 2012. Une production conçue sur mesure pour sa nouvelle directrice, Cecilia Bartoli, qui réunit autour d’elle un plateau d’anthologie rassemblant la fine fleur du chant baroque.
Cette production du Festival de Glyndebourne fut une étape importante dans la redécouverte de Haendel. Peter Sellars parvient magistralement à restituer dans un contexte moderne l’histoire, racontée à l’origine sous la forme d’un oratorio, de la martyre chrétienne Theodora.
Le comte de Luna est amoureux de la princesse Leonora, elle-même courtisée par le trouvère Manrico. Jaloux, de Luna se met en tête d’écarter Manrico jusqu’à le provoquer en duel. Cependant les deux hommes ignorent qu’ils sont en vérité frères de sang.
«Un festival scénique et sacré»... L’histoire se déroule à Montsalvat, le domaine des chevaliers qui veillent sur deux reliques sacrées du Christ : le Graal et la Lance sacrée. Tant que le Graal et la Lance ne seront pas réunis, Montsalvat vivra dans l’incomplétude, et la blessure du roi Amfortas ne s’arrêtera pas de saigner. Or, une prophétie céleste a annoncé que la Lance ne serait reprise que par un innocent, un pur. Ce sera Parsifal l’innocent , Parsifal, le « pur si fou », un enfant qui implore sa mère de le laisser suivre sa route...
Cette nouvelle production est mise en scène par le directeur artistique du Royal Opera House, Kasper Holten! Les décors, à couper le souffle, justifient à eux seuls le terme de film d’opéra. Un film donc, un opéra légendaire, du direct, une très jolie soirée de Saint-Valentin à partager…
Troisième des opéras de Haendel inspiré par l’Arioste, Orlando est aussi celui qui s’éloigne le plus des contraintes de l’opera seria : moins d’arias da capo mais une succession d’ariosos, de récitatifs, de scènes d’ensemble qui en font une des oeuvres les plus séduisantes du corpus haendélien.
Alcina, après Orlando et Ariodante, est le troisième opéra de Haendel inspiré d’Orlando furioso de l’Arioste. Dans ce qui est un de ses plus beaux opéras, Haendel réussit à se plier aux impératifs de l’opera seria tout en révélant la diversité, l’évolution et la fragilité des différents personnages.
Le poète Tannhäuser quitte le repère de Vénus où il a connu l’amour charnel pour rejoindre la vallée de la Wartburg. Il espère y reconquérir le cœur de la princesse Elisabeth. A son arrivée, celle-ci organise un concours de chant. Elle accordera un vœu au vainqueur quel qu’il soit.
Norma est une histoire d'amour, de trahison et d'honneur. C'est une pièce classique née de la plus pure tradition belcantiste, mêlant de splendides volutes vocales à une histoire passionnée et d'une rare noblesse.
Peu d’ouvrages ont été autant aimés et bien traités que ce Faust… Et certes, plus fidèle qu’on ne l’imagine à Goethe, il inspire à Gounod un lyrisme juvénile et tourmenté, des douceurs et des frayeurs mémorables.