Matthew Lancit a consigné dans un journal filmé son corps à corps avec une maladie dont il est atteint depuis l’adolescence : le diabète. Mais ce récit du quotidien est petit à petit contaminé par sa propre imagination des futurs possibles : représentations fantasmagoriques et burlesques du diabète et de ses effets sur le corps. Progressivement, ce qui commençait comme un film de famille empreint de nostalgie est envahi par une imagerie fantasque tout droit sorti d’un film d’horreur.