Il y a trente ans au Chili, en pleine dictature, Ignacio Agüero avait réalisé un film bref intitulé Comme il me plaira. Il s’y autorisait à interrompre le travail de ses collègues pour les questionner sur le sens de leur travail. Agüero, fort d’une évidente insolence joueuse, reprend aujourd’hui le fil de cet ouvrage socratique : pendant cette période actuelle, faste, nationalement et internationalement, du cinéma chilien, il s’entête et vient reposer à ses jeunes camarades cinéastes la question de l’essence du cinéma.