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Synopsis
Dans le plus grand abattoir d’Alger, des hommes vivent et travaillent à huis-clos aux rythmes lancinants de leurs tâches et de leurs rêves. L’espoir, l’amertume, l’amour, le paradis et l’enfer, le football se racontent comme des mélodies de Chaabi et de Raï qui cadencent leur vie et leur monde.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
(...) Un lieu, un abattoir, et quelques hommes qui y vivent et travaillent, avec pour credo de penser que saisir des images, des atmosphères, des lumières, des musiques et des paroles permettra de saisir un souffle, l'esprit du lieu, et que cet esprit nous parle de ce qu'est être ouvrier dans l'Algérie d'aujourd'hui. Tourner un tel film consiste donc à se mettre à l'écoute, en équipe réduite (le réalisateur à la caméra et son ...
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mem94mem
117 abonnés
575 critiques
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3,0
Publiée le 26 février 2016
Curieux documentaire qui explore les âmes de quelques employés de cet abattoir d'Alger. Ce n'est pas un documentaire sur un abattoir, mais sur le quartier où est né Hassen Ferhani. Je n'ai pas trop adhéré au film, essentiellement parce que je n'ai pas aimé le montage. J'ai été en permanence dérouté par les sujets de discussion abordés par les protagonistes et par les plans fixes, dont l'effet est beaucoup trop répétitif, donnant ...
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Yves G.
1 481 abonnés
3 497 critiques
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1,5
Publiée le 30 avril 2016
La production cinématographique en provenance d’Afrique du Nord connaît une vitalité qu’il est difficile de ne pas relier aux "printemps arabes". En témoignent les succès polémiques de "Much loved" (Maroc), "À peine j’ouvre les yeux" (Tunisie) ou "Après la bataille" (Egypte).
Par construction, l’Algérie, qui n’a pas connu son "printemps arabe", devrait occuper une place à part dans ce paysage. Pourtant, elle aussi voit surgir ...
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Peter Franckson
53 abonnés
1 157 critiques
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1,0
Publiée le 28 juin 2016
Cela se passe dans l’abattoir de bovins d’Alger. C’est filmé avec beaucoup de plans fixes et sans voix off. C’est long (100 mn) d’autant qu’il y a beaucoup de plans « inutiles » : ça n’est pas un reportage sur le travail en abattoir (l’association L214 le fait mieux que cela en dénonçant les mauvais traitements) mais sur certains salariés de l’abattoir, vivant un peu en vase clos et travaillant peu :spoiler: pose d’une ...
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Hassen Ferhani nourrit cette idée de filmer les abattoirs d'Alger depuis plusieurs années. Lui-même vient d'un quartier qui se situe près des abattoirs. Un jour, il décida d'y entrer et a été saisi par son atmosphère. Via un documentaire, le metteur en scène a ainsi voulu retranscrire le potentiel humain et cinématographique du lieu. Après en avoir parlé au producteur Narimane Mari, Hassen Ferhani a commencé à filmer l'endroit sans argent et sans
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Laisser le temps
Le tournage a duré deux mois, en avril et septembre. Entre temps, Hassen Ferhani a revu les rushs, trouvé les protagonistes, les lieux et la temporalité. Il explique : "Au final, cela ne fait que 60 heures de rushes, car il y avait des journées où ne tournait pas, où on ne faisait que discuter. J'ai fait des rencontres au fur et à mesure. (...) Certains se sont embarqués très vite, comme Youssef et Houcine. Pour d'autres, ça a mis plus de temps,
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Un intérêt
Hassen Ferhani a cherché à montrer que même dans un lieu de carnage et de mort, on peut trouver de la poésie, de la musique et de l'amour. C'est ce qui l'a le plus interpelé dans les abattoirs et amené à faire ce documentaire. Ce n'étaient pas les bêtes et le rituel qui intéressaient le réalisateur mais plutôt la manière dont les hommes qui côtoient la mort développent leur imaginaire.