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Synopsis
Un père, sa fille et sa compagne se rendent dans leur maison de campagne pour le weekend. Au coeur d’une nature resplendissante, partagée entre forêts et lacs, d’étranges voisins troublent l’harmonie qu’ils sont venus chercher. Aux alentours, un jeune garçon erre avec son chien et trouve bientôt, à la lisière du bois, un fusil de chasse.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Le film est extrêmement peu locace, taciturne, tant mieux, j'adore cela. C'est l'histoire d'un weekend en famille à la campagne. C'est étrange, opaque, et particulièrement incompréhensible dans sa globalité. "Crise existentielle" m'a semblé être le fil conducteur du film. Le constat est mièvre tant le film est inaccessible. Je découvre le cinéma de Sharunas Bartas, je ferai en sorte de ne jamais aller plus loin.
soulman
92 abonnés
1 227 critiques
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4,0
Publiée le 28 avril 2016
A ne pas mettre devant tous les regards... Le cinéma de Bartas est avant tout introspectif et ce beau film, dominé par les silences des personnages, fait la part belle au romantisme et à la mélancolie. Cela n'empêche pas le surgissement d'éléments extrêmement brutaux qui viennent perturber la quiétude toute relative du trio principal. La nature, magnifiquement saisie par le réalisateur, est l'autre personnage important.
dikiz
1 abonné
26 critiques
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4,0
Publiée le 16 février 2016
La photographie du film est une réussite. La nature, omniprésente, est caressée par une lumière septentrionale, rasante et froide, qui fige le décorum dans une mélancolie d'été. Les dialogues sont minimalistes, comme pour mieux habiller les silences. Les personnages - penseurs, écorchés-vifs, rustres - s'entrechoquent dans l'absurdité d'un monde qui n'a d'égal que l'incommunicabilité de ses êtres. Des êtres qui ne sont qu'une ...
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Un visiteur
4,0
Publiée le 12 mars 2016
Avec une grammaire des plus simples, presque brute, comme si le film ne se construisait qu'en verbes avec des variations de ton, Sharunas Bartas dresse un tableau fascinant de subtilité et redonne leur force d'évocations à de simples inserts et panoramiques. Si la deuxième partie, celle des "résolutions" perd cette beauté dans des dialogues interminables, elle ne détruit pas ce que le film avait construit jusque là.
Le film a été présenté à la Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes 2015. "Le réalisateur prend un virage vers l'intime, avec une histoire ressentie très près de la caméra. Un film extrêmement émouvant", selon Edouard Waintrop, délégué général de la Quinzaine des réalisateurs.
Ligne directrice ?
Lorsqu'on lui pose la question de savoir s'il a une ligne directrice pour ses films, Sharunas Bartas répond : "Je crois que tous les films que je fais, au fond, parlent de moi, partent de mes expériences et de ce que je ressens. Les années passant, cette matière devient plus riche, et de ce fait, cette fois, j’ai eu le sentiment que je pouvais m’appuyer sur ce matériau de manière plus directe, plus explicite, sans passer par des détours romanesqu
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Des acteurs amateurs
Dans Peace to Us in Our Dreams, la plupart des comédiens sont des acteurs non-professionnels. "Lora Kmieliauskaite, qui joue la violoniste, est vraiment violoniste, pas actrice, les habitants de la ferme sont des villageois, mais pas le garçon. Seule Klaudia Korshunova, la femme qui arrive en voiture, est une actrice professionnelle", explique le réalisateur.