Dunkerque

Opportuniste, et à bon escient, Paris Première a profité habilement du battage publicitaire fait autour du film Dunkerque de 2017 pour sortir d'outre-tombe cet autre film du même titre de 1958, et réalisé par les anglais. Soit 13 ans seulement après la capitulation des boches comme on les appelait alors en France, ou des Fritz pour les anglais... Ce film m'a rappelé Alamo que j'ai revu il n'y a pas si longtemps par le caractère grandiose de la mise en scène ! En plus compliqué car aux cavaliers et canons ont succédé ici les stukas (bombardiers allemands), chars d'assaut, artilleries lourdes) bien plus complexes à mettre en scène. On suit avec empathie au travers d'un groupe coupé de son unité. la défaite et le repli des troupes anglaises jusque les plages de Dunkerque encerclée, dont les plages(1) ainsi que celles de Belgique servent de base de repli aux troupes anglaises qui espèrent regagner l'Angleterre C'est un peu la grande vadrouille mais ici, c'est le sens dramatique qui est privilégié ! Pour son époque, ce film est admirable bien que son réalisateur (Leslie Norman) ne soit pas resté dans les mémoires, pas plus que les acteurs de ce drame dont le tournage en noir et blanc accentue le caractère cauchemardesque des images. Un beau grand film au cours duquel je ne me suis pas ennuyé une seule seconde, profondément humain au contraire des envahisseurs allemands de l'époque ! Superbe...