Film assez déstabilisant. Une mise à mort qui échoue donne lieu à un plaidoyer sur la culpabilité ou non de l'accusé. On refait son jugement, on le nomme R comme Kafka qui nommait son héros K. Car on prend ici le symbole du petit pour arriver au grand. C'est la Justice dans son entité qui est visée. Cependant il faut bien être prêt à écouter parler pendant 2h. J'ai quand même trouvé ça assez ennuyeux. C'est davantage un film ...
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Le Blog Du Cinéma
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4,5
Publiée le 5 mai 2015
(...) Ôshima, dès ce prologue et jusque au tout dernier plan, jouera avec nos perceptions.
– La narration en apparence linéaire, est pourtant composée de « flashbacks » non-linéaires et de (très) nombreuses répétitions, expliquant petit à petit qui est R. , et pourquoi R. est R. ;
– Les mises-en-scène, celle du film, celles de la vie de R. , et quelques-unes de l’ordre du fantasme… Entremêlées;
– Le jeu des différents ...
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La Pendaison est inspiré librement d'une histoire vraie : en 1958, un jeune homme coréen assassina deux femmes. Il fut condamné à mort quatre ans plus tard.
Immersion totale
Le film a été tourné presque en totalité sur une reproduction exacte du site d'exécution au Japon. S'il a été rénové depuis, le site originel existe toujours, la peine de mort étant en vigueur aujourd'hui.
Evincé de Cannes
La Pendaison aurait dû être présenté à Cannes en 1968. Mais suite aux manifestations violentes qui eurent lieu à Paris, la projection du film, contestant le communisme et le capitalisme, fut annulée.