The Devil and Daniel Johnston : les secrets du tournage

Le titre du film fait référence à la longue période de dépression dans laquelle est entré l'artiste, période pendant laquelle sa carrière a été interrompue dû à son internement en hôpital psychiatrique. Il était en effet obsédé par le diable, sujet de toutes ses conversations et prises de paroles.

Ce qui fait aussi la richesse de ce documentaire, c'est la diversité des supports utilisés et des personnes ayant contribué au film. The Devil and Daniel Johnston est en effet composé de scènes tournées aujourd'hui mais aussi de concerts et d'images d'époque, de films faits à la maison, d'une douzaine de cassettes audio enregistrées par Daniel Johnston lui-même. On y trouve également des témoignages et des entretiens de ses amis mais aussi de sa famille, le tout sur les notes poétiques de sa propre musique.

The Devil and Daniel Johnston a reçu le Prix du meilleur réalisateur en 2005 au Festival de Sundance ainsi que le Prix du Public pour le meilleur film documentaire au Festival du Film Indépendant de San Francisco.

The Devil and Daniel Johnston est le deuxième long métrage de Jeff Feuerzeig, qui débuta au cinéma comme monteur, parallèlement à ses activités de musicien (guitariste au sein du groupe Kickstand, producteur). Son premier long métrage était également un documentaire musical, Half Japanese: The Band That Would be King, consacré, comme son titre l'indique, au groupe de rock Half japanese (qui, comme son nom ne l'indique pas, est 100% américain...), avec lequel collabora un certain Daniel Johnston...