Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Zimmerr
33 abonnés
35 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 3 novembre 2014
Gloria, film éponyme du même nom que l'héroïne au caractère si fort qu'elle nous bouleverse et nous fascine en même temps. Son caractère peut nous faire penser aux deux amies dans "Thelma et Louise" lui-même film éponyme sur deux femmes dans un road movie génialissime. Si je ne me trompe pas ce sont les deux seuls films à mon actif qui prennent comme héroïne une femme. Genna Rolands et vraiment sublime et n'est pas la muse de Cassavetes pour rien. De plus je rapprocherai ce film aux fresques scorsesiennes pour son côté subtil de faire découvrir au grand public des recoins de NY inconnus. Mais contrairement aux films de Scorsese le point de vue narratif est de l'autre côté car ils n'y a pas d'empathie pour les malfras de la mafia. L'enfant est adorable, émouvant, attachant et tellement débrouillard. Il me rappelle l'enfant dans "la vie est belle". Le film est sublime, on ne s'ennuie pas 1 seule seconde. C’est un Road movie sensationnel qui rentre dans l'histoire du cinéma et devient à mon sens un chef d'oeuvre. Tous les films que j'ai cité plus haut, on j'en suis sûr, étaient frapper par ce film et s'en sont largement inspiré dans le style et dans la narration. Pour clôturer cette éloge à ce film et à ce cinéaste si formidable que Cassavetes est je finirai par dire : FANTASTIQUE à voir absolument
Réalisé par John Cassavetes en 1980,"Gloria" est une petite merveille du cinéma indépendant américain... Porté par l'immense Gena Rowlands (la femme du cinéaste et la mère de Nick Cassavetes), ce film hybride passionne et divertit. Les aventures tragi-comiques de Gloria Swenson, une ancienne prostituée dont le nom rappelle l'immense actrice Gloria Swanson, et du petit Phil Dawn, dont la famille a été tuée par la mafia, sont d'une beauté absolue ! Le film captive du début à la fin, avec beaucoup d'humour et beaucoup de virtuosité. Un scénario peu complexe permet d'exceller dans tous les autres domaines, que ce soit la réalisation, les acteurs, la musique, l'ambiance... Un classique !
John Cassavetes qui est depuis longtemps l’objet d’une vénération inconditionnelle (son cinéma n’est pas sans défaut) de la part d’une certaine critique intellectuelle, aura réalisé douze films en 25 ans. Chacun d’eux était une aventure collective en même temps qu’un combat. « Gloria », le dixième d’entre eux ne devait pas être réalisé par Cassavetes qui ne être charge du scénario. Quand Barbara Streisand pressentie pour le rôle principal est remplacée par Gena Rowlands, celle-ci demande à son époux qui l’a dirigée à six reprises de prendre les commandes. L’histoire est centrée autour d’une call-girl entre deux âges, prenant sous son aile au risque de sa vie, un petit garçon dont la sœur, les parents et la grand-mère ont été assassinés par la mafia à la suite de la disparition d’un carnet compromettant que le père comptable de l’organisation, destinait au FBI. Omniprésente à l’écran et magnifiquement filmée par Cassavetes, Gena Rowlands peut dans un rôle à sa mesure montrer toute l’étendue de son talent. Mélange détonant de fragilité et de détermination, Gloria une fois qu’elle a fait un choix l’assume totalement et se donne tous les moyens pour la réussite y compris jusqu’au coup de feu. Gena Rowlands dont le visage est scruté à la loupe par Cassavetes pour en saisir toutes les nuances, donne toute sa crédibilité à cette femme dont on ne parviendra jamais vraiment à percer les motivations profondes. La performance exceptionnelle de l’actrice atténue avec bonheur les errances narratives du scénario qui ne tire malheureusement pas tout le parti d’un point de départ qui s’il avait été mieux cerné puis exploité, aurait fait de « Gloria » un must dans son genre. Mais les préoccupations de John Cassavetes étaient autres qui ne vibrait que pour l’exposition des fêlures de l’âme humaine qui était consubstantielle à son art. Pour ce polar, il n’a pas dérogé à la règle. Formidable message d’amour à la femme qui l’a accompagné jusqu’au bout de son parcours douloureux, « Gloria » doit être apprécié à cette aune. C’est d’ailleurs ce qui en fait tout le prix.
"Gloria" est un film à la fois amusant et triste. Le début est vraiment émotionnel, mais, peu à peu on se rend conte que plus rien ne peut leur arriver. Par moments un peu lassant, mais on s'y accroche quand même... Je m'attendais à plus de tueries, mais j'ai fais face à un film sans trop de cadavres. Très bien joué et réalisé, ce film à pour moi la note de 3,5. Un film très intéressent, drôle et en même temps triste, et très bien fait...
Je trouve que ce "Gloria" de Cassavetes est un film trop surestimé par les critiques. J'en ai lu beaucoup de bien et pourtant ce film est rempli de défauts, de raccourcis, assez lent et décevant dans son dénouement. Certes, ce New York urbain presque poisseux des années 80 filmé par Cassavetes où déambule Gloria et son protégé tout le long du film est empreint de nostalgie et ressemble à une carte postale de cette période révolue (Aahh ces modèles de voiture de taxi new yorkais disparu aujourd'hui) mais le film est fort moyen. Il a un certain charme de par son côté "road movie urbain" mais l'histoire est mal ficelée et la fin est comment dire....nulle.
La musique trahit son auteur. L’envolée romantique, les variations autour d’Aranjuez qui traduisent l’impossibilité d’aimer et parfois la simplicité d’une amitié pour cet enfant désormais orphelin. Le voyage est comme la vie en accéléré: semé d’embûches, tonique et au rythme haletant et tendu mais le propos est assez beau
Si "Gloria" est peut-être le film le plus classique de John Cassavetes, en tout cas au niveau de sa structure, il n'est pas pour autant son moins réussi. En effet, en mettant en scène cette femme qui se retrouve avec un gamin poursuivi par la mafia sur les bras, le réalisateur nous offre un film mélancolique et plein d'émotion. Gloria, d'abord réticente finit peu à peu par s'attacher à ce garçon et en vient même à tuer des truands pour le protéger. Il faut dire que Phil a du caractère pour son âge et Gloria en a aussi. Peu à peu, alors que l'étau se resserre sur eux, ils s'apprivoisent et apprennent à s'aimer. Il n'y a qu'un réalisateur comme Cassavetes pour nous plonger au plus près des émotions de ses personnages pour nous les faire ressentir. Il en profite au passage pour offrir (encore) un rôle en or à Gena Rowlands qui compose une fabuleuse Gloria au caractère bien trempé et face à elle, le jeune John Adames fait des merveilles, leur duo étant aussi convaincant que touchant. Teinté de mélancolie et filmé dans un New York où il ne semble y avoir aucune issue, "Gloria" est un véritable bijou.
Film très curieux, à doubles facettes. D'un côté un film noir, nerveux, qui s'apparente surtout à un exercice de style du grand Cassavetes : mise en scène recherchée et esthétique, Gena Rowlands éblouissante, musique envoutante, symbolique de l'amour bien exprimée. De l'autre un film de série B, bourré d'invraisemblances, d'à-peu-près, de seconds rôles caricaturaux, d'un jeune héros particulièrement mauvais. Il est plaisant et parfois prenant mais il me laisse le sentiment que, réalisé par un moins grand, il serait tombé dans l'oubli et les profondeurs du classement !
C'est quelque chose de découvrir une grande actrice ou un grand acteur. Comme une sensation d'avoir réellement rencontré une personne, une vraie, dans toute sa complexité, sa beauté et sa vérité. Et surtout, avoir conscience que cette personne pourrait être tout autre. Conscience d'avoir vu un personnage devenir une personne. Gena Rowlands est une grande actrice. Dans Gloria, elle est cette femme "forte", à la carapace dure comme de l'acier, surprenante mafiosi déguisée en cougar du dimanche. Elle est si convaincante quand elle se laisse cueillir, seulement secouée par quelques sautes de révolte face à son attendrissement coupable mais très consciente d'avoir été vaincue, totalement soumise à cet enfant qu'elle veut protéger contre toute logique. Il semblerait que Gloria soit considéré comme un film mineur dans la filmographie de John Cassavetes. Je trouve qu'il est sous-coté. Les personnages sont superbement écrits, la caméra surgit quand il le faut et de la manière idéale pour mettre en valeur les interprètes, généralement en gros-plan. Le propos n'est pas révolutionnaire, certes, pas plus que le scénario, mais l'écriture, la mise en scène, et la performance de Gena Rowlands méritent bien plus qu'une place secondaire dans toute filmographie, si prestigieuse soit-elle.
Histoire qui aurait pu donner un bon film, mais : scénario faible, dialogue insuffisant, jeux d'acteur mauvais et rôle grotesque avec un enfant aux allures d'adultes, réalisation sans âme. Au total, ennuyeux et sans intérêt, tant dans le domaine du divertissement que du drame humain.
Même quand John Cassavettes ne radicalise pas son cinéma et livre une commande,la magie fonctionne encore et toujours.Sur papier glacé,le pitch n'a rien de transcendant.Une ex-call girl s'enfuit avec un gamin de 6 ans fraîchement orphelin,pour échapper à des mafieux tenaces."Gloria" est un sublime portrait de femme en crise,aux abois,en manque de confiance et d'affection,mais également à la poigne incroyable.Et quand c'est Gena Rowlands,la muse éternelle de Cassavettes qui l'interprète,on s'élève dans l'extase.Pour moi c'est la plus grande,la reine des actrices.Celle dont chaque apparition la cigarette à la main,la blondeur éclatante,l'oeil perçant et la vivacité spontanée,font chavirer et étourdir.Association parfaite d'élégance,de dynamisme et de mélancolie. Observer Rowlands suffit à remplir un film.Ici,sa relation avec le petit garçon hargneux(pas toujours joué avec bonheur)évolue de conflictuelle à maternelle au gré de l'échappée belle dans un New York de 1980 menaçant.La ville est superbement photographiée,et l'insécurité des rues y semble généralisée.Gloria fuit un destin a priori tracé,avec une conviction de celles qui ont galérées toute leur vie.Une caméra fuyante et quelques coups de feu rappellent qu'il s'agit d'un polar atypique,d'ambiance.L'ouvrage d'un maître exigeant.
Cassavetes offre une fois de plus à son épouse et égérie un rôle de femme forte, décalée, jeu cette fois-ci très physique, qui a dû par la suite inspirer Besson pour l'écriture de Léon. Les scènes sont souvent absurdes mais l'actrice donne de sa personne pour nous en sortir.
Considéré comme un classique intouchable, ce film racontant la traversée de NYC d'une femme d'âge mûre et d'un petit garçon dont la famille a été massacrée, est sans conteste un film avec du potentiel. Le problème, c'est que J. Cassavetes n'est pas un spécialiste du cinéma de genre. Et ça se voit. Le lancement de l'intrigue (le gosse laissé à Gloria) est poussif et m'a laissé sur le carreau à cause de son invraisemblance et de son côté artificiel (tout comme sa manipulation de l'émotion). Ensuite, la course-poursuite est assez efficace, filmée sans génie par un cinéaste qui, encore une fois, n'est pas dans son genre de prédilection. Reste que la musique de B. Conti et un montage alerte empêche le tout de ronronner. G. Rowlands est magistrale et le gamin débite ses répliques machistes avec trop peu de conviction et a un jeu monolithique. Bref, en résumé, j'ai pas accroché, l'intrigue est invraisemblable mais au moins, la ville est bien filmée et G. Rowlands y trouve le rôle de sa vie. L'honneur est sauf. D'autres critiques sur