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Un visiteur
2,0
Publiée le 31 août 2010
Généralement, je suis le premier à défendre Cassavetes car, idéologiquement, je me repère tout à fait dans sa conception du cinéma. On va vers la spontanéité, le naturel, on filme l'intimité des gens, qu'elle soit banale ou sublime, peu nous importe: la dramaturgie est au diapason de l'être humain. Mais là, Gloria ne m'a pas ému le moins du monde. Loin de ses succès indépendants, Cassavetes n'est plus que l'ombre de lui-même. L'histoire se cantonne à un road movie convenu avec des acteurs terriblement caricaturaux que ce soit les hommes aux intentions peu scrupuleuses, exerçant leur malignité sur une femme tombée au mauvais endroit au mauvais moment et qui doit fuir pour aider un gosse porto-ricain livré à lui-même... Je suis convaincu que même Jean Girault aurait ét plus inspiré, et pourtant je fais peu cas de son cinéma. D'autant plus que le dénouement est d'une banalité confondante. Le courant n'est pas passé cette fois-ci. Une grande déception, la seule que j'aie eue avec Cassavetes.
Ce film à l'histoire toute simple (un enfant est sauvé du massacre par la mafia de sa famille grâce à une voisine qui le prend sous son aile) est très émouvant. Bien que le personnage campé par G. ROWLANDS ne porte pas spécialement dans son coeur le garçon et réciproquement, une relation forte se noue entre eux deux, le tout sous la menace de plus en plus pressante de la mafia. Ce jeu du chat et de la souris dans le New-York des années 80 est élégamment mis en scène et réserve de belles surprises. La musique se distingue par un son jazzy qui accentue le côté mélo. Un joli film qui vaut le coup.
Autant Cassavetes a su, en tant que figure de proue du cinéma indépendant américain, faire des films mémorables; autant Gloria s'apparente davantage à une opération commerciale. L'esthétique est celle d'une série B des années 70, le scénario est larmoyant, les protagonistes sont dénués de profondeur et le tout est servi dans le plus abominable des manichéismes. Heureusement que Gena Rowlands s'implique tant qu'elle le peut.
mauvais ! ça s'agite dans tous les sens... un peu comme les comédies de boulevard : l'amant sort, le mari entre et vice versa... sauf que, là, le gamin sort, les truands entrent... il est tellement antipathique ce morveux, qu'on a envie que les truands le chopent pour le zigouiller et qu'on en finisse...
d'un ennui total. Le doublage est pesant, la course avec ce gosse insupportable et cette femme hargneuse se traîne et exaspère par le vocabulaire, le texte de l'enfant qui est impossible dans la bouche d'un enfant si jeune . Comment y a-t-il eu des prix pour cela ?
exelent film, mais desole 2 etoiles seulement juste pour la prestation du gamin qui ma gaché mon film. ce fils de p..chui bourré mais jpense que c justifié.
Une femme et la mafia, la liberté contre une société liberticide, la liberté contre la violence. une femme et un enfant, amour et maternité, passion et répulsion.Le jazz , le polar et new York. Tous les ingrédients réunis pour créer un film puissant, libre et risqué. Une ode à l'indépendance. Bravo
A noter Le film ressort au 3 Luxembourg (Paris V) à partir du 11 juillet 2012 sénces tous les jours: 14h - 16h30 - 19h - 21h20
Ce film est une vraie musique. A l'instar de réalisateurs qui créent leurs images comme on peint un tableau, Cassavetes joue ici des notes comme Miles Davis joue de sa trompette...Quelle belle complicité entre cet enfant et Gena Rowland. Ils jouent ensemble à vous en couper le souffle...Cette profonde sincérité m'a beaucoup émue.
Sous fond de mafia et de poursuite de la pègre, Gloria (Gena Rowlands) doit s'enticher d'un gamin de 6 ans en danger à cause des agissements de son père. Le lien entre les deux est formidablement retranscrit à l'écran par la caméra du grand John Cassavetes. Ils déambulent dans le New York des années 80 non sans peine et sans peur. Comme à son habitude, Cassavetes décrit, avec minutie et sensibilité, les sentiments qui s'installent entre la call girl et le petit garçon. Un très beau film posthume du regretté Cassavetes.