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loulou451
120 abonnés
1 503 critiques
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3,0
Publiée le 25 octobre 2011
Le plus grand succès de Cassavetes qui vaut surtout par la rencontre entre cette improbable femme et le jeune enfant et le lien qui se crée entre eux deux. En gros, le succès de l'humanité. Certes, cette relation marche parfaitement bien et Gena Rowlands donne le meilleur d'elle-même, mais cette réussite ne doit pas non plus éclipser les légèretés du scénario, son côté improbable, voire parfois rocambolesque. Ajoutez à cela des propos mille fois entendus du jeune enfant qui tranchent étrangément avec les excellentes répliques de Gena Rowlands. D'où un certain décalage qui flotte tout au long du film...
Un polar unique, réalisé par un des auteurs majeurs du cinéma américain. Gena Rowlands y est extraordinaire, d'une présence et d'une aisance confondantes. Certaines scènes, incomparables dans l'univers du film noir, sont restées des moments d'anthologie (la première fusillade dans la rue, la fuite en taxi, etc.). Les rapports entre l'enfant et Gloria sont d'une grande vérité, leur couple étant dépeint comme un couple adulte, au sein duquel le gamin affirme sa "qualité" d'homme avec détermination. Palpitant et indispensable.
Le film n'est pas mauvais et Géna Rowlands fait encore une bonne prestation mais difficile d'accrocher au film. On n'a pas vraiment de sympathie pour le petit garçon, on ne comprend pas trop ce que fait l'héroine et on a l'impression de tourner en rond.
Gena Rowlands fait de la concurrence à Clint Eastwood et déménage dans ce film mené de main de maître par Cassavetes. Extraordinaire, l'actrice s'en donne à coeur joie dans un film qui prend à la gorge dés les première minutes et ne relâchera son étreinte qu'au générique de fin. Trop ancré dans époque cependant, le film est resté scotché dans les années 70/80.
Un bon film qui est malheureusement freiné par quelques scènes un peu trop longues. Cassavetes nous prouve cependant qu'il, maîtrise le film de gangster à la perfection !
Suite à un règlement de compte mafieux, un jeune garçon va se retrouver confié à une ancienne call girl pas très au fait des enfants. S'ensuit une cavalcade sans fin avec les gentils elle et lui et les méchants, les hommes de la Mafia à leur poursuite. Bon sujet, ça commence sur les chapeaux de roues, un enchainement de courses - hôtels - taxis, etc... Malheureusement l'acteur jouant l'enfant est mauvais (la faute aux dialogues?) et le binôme ne convainc pas tandis que la poursuite s'essouffle et se termine sur une scène bien gentillette. Honorable, sans plus. Pour mémoire: Lion d'Or au festival de Venise.
Excellent film, y'a tout: un grand jeu d'acteurs, du rythme, de l'émotion, du comique, du suspens, une très belle photographie, de quoi passer un grand moment de cinéma
4 517 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 29 septembre 2021
Il y a une raison pour laquelle Hollywood déteste travailler avec des enfants c'est qu'ils sont rarement capables de jouer dans un film. Dans ce cas le gamin qui est le principal moteur de l'intrigue et la motivation de notre héroïne à s'impliquer est tellement mauvais qu'il pourrait aspirer une balle de golf à travers un tuyau d'arrosage. Il gâche chaque scène dans laquelle il se trouve. Il est si ennuyeux que c'est un véritable effort de rester assis pendant le film pour le public. Je pense que Cassavetes s'est mis au pied du mur il voulait qu'une femme jouée par Gena Rowlands sa femme s'attaque à la mafia et il voulait un motif noble pour que cela se produise comme l'instinct maternel. Le problème est que cela signifie que nous devons subir cette enfant pendant toute la durée du film. Avec le bon enfant acteur cela aurait pu fonctionner (voir Leon le professionnel de Besson) mais pas ici. On a envie de se plaindre de voir l'enfant essayer de suivre les instructions du réalisateur et qui échoue spectaculairement. D'un autre côté lorsque le gamin n'est pas impliqué ou qu'il est relégué au second plan on obtient quelques bonnes scènes mais elles sont assez rares. De plus le New York des années 80 a un aspect incroyable il n'y a pas de figurants mais seulement des New-Yorkais ordinaires et on pourrait presque toucher la poussière qui recouvre le tout...
Une blonde aux allures de femme fatale, magistralement interprétée par Gena Rowlands, nous entraîne dans une cavale effrénée et affolante, ponctuée de grands moments de suspense ! Un polar à voir absolument.
Gloria est contrainte de s’occuper d’un gamin dont la famille a été assassinée par des mafieux, qui les recherchent pour récupérer un carnet contenant les comptes de la mafia. Malgré quelques scènes touchantes et des situations stressantes, ce film souffre de longueurs. J’ai bidouillé à plusieurs reprises sur mon portable, ce qui n’est pas bon signe, même si ce film est plutôt intéressant dans l’ensemble.
Une ouverture époustouflante et un premier quart d'heure de haut vol. Puis le film, un polar d'action bien éloigné de la veine habituelle de son auteur, perd en intensité. Le scénario est un peu mince, certains comportements peu crédibles, et les dialogues répétitifs. Restent tout de même quelques scènes magistrales, en particulier lorsque Cassavetes filme New York et son ambiance (les différents moyens de transports Newyorkais étant très utilisés), la ville dépassant ainsi sa fonction de décor du film pour devenir un objet de fascination.
Les relations difficiles entre une femme non-maternelle et un gamin portoricain orphelin, impitoyablement traqués par la mafia. Le film, lion d’Or à Venise 1980 qu’exceptionnellement Cassavetes n’a pas produit lui-même, débute fort par un exposé original et de qualité (scènes de la panique, du « c’est comme un rêve », personnalité de Gloria - remarquablement interprétée par Gene Rowlands, épouse-égérie du metteur en scène). Il s'enlise un peu dans la traque qui s’ensuit dans des scènes répétitives le plus souvent réussies (le restau, la réception officielle chez les mafieux) permettant l'exploration d' un New-York inhabituel, populaire et dangereux, excellemment photographié.