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C'est l'histoire d'un Elvis Presley blond qui combat les nazis
- Cette critique contient des spoilers -
Je découvre Top Secret ! en 2024, la qualité VHS pique franchement les yeux, le rythme est inégal et on le scénario est crédible comme une vache en botte mais Top Secret ! a une telle densité comique qu'on en vient à regretter cette période où les gags quoique hétérogènes s'enchainaient à la pelle. Chaque plan contient son lot d'absurdité jusqu'à casser le 4è mur.
Un film qui nous fait prendre conscience à quel point la parodie nous manque, disparue au profit de productions actiono-comique aux blagues "méta" et bouses pour ados adeptent du scato.
L'influence sur les OSS 117 est frappante.
- Cette critique contient des spoilers -
Je découvre Top Secret ! en 2024, la qualité VHS pique franchement les yeux, le rythme est inégal et on le scénario est crédible comme une vache en botte mais Top Secret ! a une telle densité comique qu'on en vient à regretter cette période où les gags quoique hétérogènes s'enchainaient à la pelle. Chaque plan contient son lot d'absurdité jusqu'à casser le 4è mur.
Un film qui nous fait prendre conscience à quel point la parodie nous manque, disparue au profit de productions actiono-comique aux blagues "méta" et bouses pour ados adeptent du scato.
L'influence sur les OSS 117 est frappante.
Artriste
Comédie parodique, écrite et réalisée par le trio composé de Jim Abrahams et des frères David et Jerry Zucker, Top Secret ! est un film sympathique. L'histoire nous fait suivre Nick Rivers, une vedette américaine du rock'n'roll, qui est invité en République démocratique allemande pour participer à un festival culturel international. Mais en réalité, le seul but de cet événement est de camoufler une opération secrète visant à détruire la flotte sous-marine de l'OTAN. Ce scénario s'avère plaisant à visionner tout du long de sa durée d'une heure et demie. L'intrigue nous immerge immédiatement au cœur de l'action et ne va pas faiblir pendant tout le visionnage. Les scènes toutes plus loufoques les unes que les autres dans lesquels se glissent d'innombrables gags et références en tout genre se succèdent sur un rythme soutenu. Tout ceci est très créatif afin de tenter de nous amuser le plus souvent possible. Et cela fonctionne. En effet, l'humour stupide est franchement drôle et parvient à nous faire rire très fréquemment. Le ton est totalement barré et absurde. Hélas, l'intrigue en elle même n'est pas très intéressante mais est un bon prétexte pour se moquer de tout un tas de monde. L'ensemble est porté par des personnages idiots, interprétés par une distribution convaincante comportant Val Kilmer, Lucy Gutteridge, Billy J. Mitchell, Omar Sharif, Christopher Villiers ou encore Michael Gough. Citer tous les comédiens serait trop fastidieux tant les rôles sont nombreux. Tous ces individus entretiennent des échanges débiles soutenus par des dialogues rigolos. Sur la forme, la réalisation des ZAZ s'avère qualitative. Leur mise en scène fourmille de détails en tout genres, aussi bien au premier plan, qu'au second, afin de donner vie à leurs tableaux en mouvements. Il se passe toujours quelque chose à l'écran. De plus, les décors sont ambitieux et variés, permettant de ne jamais s'ennuyer. Ce visuel riche en péripéties est accompagné par une b.o. signée Maurice Jarre, dont les compositions collent très bien à l'ambiance générale. Reste une fin un peu abrupte et manquant légèrement d'inspiration, venant mettre un terme à Top Secret !, qui, en conclusion, est un long-métrage hautement divertissant.
Le plus grand film de tous les temps, un chef d'œuvre. J'ai lu que Steven Spielberg avait chialé en regardant ce film et aurait dit : "mes films sont des daubes à côté de cette merveille". 100% de réalisme à toutes les scènes. Un Omar Sharif au sommet de son art lorsqu'il ramasse la crotte de chien, on sent que la scène à été répétée 1000 fois. La seule déception est de voir que Omar Sharif n'a pas eu l'oscar du meilleur acteur qu'il aurait dû avoir.
Film méconnu mais très drôle pour les amateurs d'humour ZAZ. Dans la lignée de "y a t'il un pilote dans l'avion", "hot shot" pou 'y a t'il un flic pour sauver la reine". Marque aussi les débuts de Val Kilmer au cinéma.
« What funny dog pooh ? »
Après avoir fait ses classes en impro à l’université et fondé la troupe Kentucky Fried Theatre, qui sera vite oubliée, écrit le scénario du second long métrage de John Landis (Hamburger Film Sandwich/Kentucky Fried Movie, 1977), écrit et rélaisé Y a-t-il un Pilote dans l’Avion ?/Airplane ! (1980) et la série télévisée Police Squad (1982), le trio Zucker, Abrhams, Zucker s’est essayé à la parodie du film d’espionnage, avec Val Kilmer dans son tout premier rôle, à la fois comme acteur principal mais aussi comme interprète des chansons.
Le résultat est hélas assez inégal. Le rythme est plutôt lent s’il on compare à Y a-t-il un Pilote dans l’Avion ? et pas mal de gags, pourtant pas mauvais, tombent à l’eau, plombés par une interprétation plate et une réalisation encore très amateure. On notera cependant la prestation de Val Kilmer chantant avec un orchestre de septuagénaires subitement doués pour le rock, scène éculée mais toujours drôle, et l’hilarante scène des vaches ainsi que celle de la bagarre sous l’eau.
Si l'on est pas dans un film culte, on s'en rapproche néanmoins.
Après avoir fait ses classes en impro à l’université et fondé la troupe Kentucky Fried Theatre, qui sera vite oubliée, écrit le scénario du second long métrage de John Landis (Hamburger Film Sandwich/Kentucky Fried Movie, 1977), écrit et rélaisé Y a-t-il un Pilote dans l’Avion ?/Airplane ! (1980) et la série télévisée Police Squad (1982), le trio Zucker, Abrhams, Zucker s’est essayé à la parodie du film d’espionnage, avec Val Kilmer dans son tout premier rôle, à la fois comme acteur principal mais aussi comme interprète des chansons.
Le résultat est hélas assez inégal. Le rythme est plutôt lent s’il on compare à Y a-t-il un Pilote dans l’Avion ? et pas mal de gags, pourtant pas mauvais, tombent à l’eau, plombés par une interprétation plate et une réalisation encore très amateure. On notera cependant la prestation de Val Kilmer chantant avec un orchestre de septuagénaires subitement doués pour le rock, scène éculée mais toujours drôle, et l’hilarante scène des vaches ainsi que celle de la bagarre sous l’eau.
Si l'on est pas dans un film culte, on s'en rapproche néanmoins.
complètement déjanté, décalé.... une super comédie à prendre au second degrés.... un pur délire.....
Alain D.
Une Comédie satirique parfaitement orchestrée par Jim Abrahams. Son scénario, coécrit avec les frères Zucker, nous offre une aventure extravagante en DDR ; une parodie d'espionnage aux situations délirantes, avec des dialogues jubilatoires, des trucages et effets visuels hilarants.
Le film nous offre également de bonnes références cinématographiques et une belle performance d'acteur et danseur de Val Kilmer.
Le film nous offre également de bonnes références cinématographiques et une belle performance d'acteur et danseur de Val Kilmer.
Dommage qu'il y ait autant de moments musicaux parce-que la réalisation est inventive et les gags aussi.
Fêtons le cinéma
Redécouvrir aujourd’hui Top Secret ! c’est percevoir la lourde dette qu’a contracté la comédie française contemporaine à l’égard de cinéastes américains visionnaires tels le trio qui nous intéresse maintenant, David Zucker, Jim Abrahams et Jerry Zucker, ou John Landis. Rarement une parodie de films d’espionnage aura su se montrer si créative et hilarante, chaque plan donnant lieu à pléthore de trouvailles que seuls les revisionnages successifs révéleront. Car le génie du long métrage tient à la densité comique d’un récit qui, tout en demeurant cohérent, multiplie les pas de côté, les références extérieures, les envolées burlesques, les lieux communs avec un sens du rythme inégalé.
Cette réussite tient d’abord à la réalisation, puisqu’elle mobilise le cinéma pour susciter le rire : entrées et sorties des personnages, recours à la profondeur de champ et aux travelings significatifs, bis repetita… Les cinéastes maîtrisent leur art et font ici acte de foi dans les pouvoirs comiques de ce dernier. Le montage garantit dynamisme et lisibilité des séquences, à l’instar du dîner dans un restaurant prestigieux qui se transforme, petit à petit, en scène de rock sur laquelle se déhanche un showman, jusqu’à dynamiter les codes aristocratiques au nom d’un déchaînement bachique. Nick Rivers, avatar d’Elvis Presley merveilleusement campé par Val Kilmer, incarne cette perturbation atmosphérique par un choc des cultures justement placé dans un contexte de Guerre Froide et des deux Berlin ; sa musique rock confère au long métrage un rythme et un goût pour la provocation tant tonale que visuelle : elle nous entraîne, nous et les personnages, nous libère de la linéarité prévisible d’un récit classique, nous affranchit du politiquement correct comme le faisait le King en chantant « Trouble ». La caricature force le trait, exagère de façon outrancière : c’est là son essence.
L’œuvre la plus aboutie du trio Zucker-Abrahams, dont nous percevons l’influence évidente dans les deux premiers volets de la saga OSS 117 (Michel Hazanavicius, 2006 et 2009), entre autres.
Cette réussite tient d’abord à la réalisation, puisqu’elle mobilise le cinéma pour susciter le rire : entrées et sorties des personnages, recours à la profondeur de champ et aux travelings significatifs, bis repetita… Les cinéastes maîtrisent leur art et font ici acte de foi dans les pouvoirs comiques de ce dernier. Le montage garantit dynamisme et lisibilité des séquences, à l’instar du dîner dans un restaurant prestigieux qui se transforme, petit à petit, en scène de rock sur laquelle se déhanche un showman, jusqu’à dynamiter les codes aristocratiques au nom d’un déchaînement bachique. Nick Rivers, avatar d’Elvis Presley merveilleusement campé par Val Kilmer, incarne cette perturbation atmosphérique par un choc des cultures justement placé dans un contexte de Guerre Froide et des deux Berlin ; sa musique rock confère au long métrage un rythme et un goût pour la provocation tant tonale que visuelle : elle nous entraîne, nous et les personnages, nous libère de la linéarité prévisible d’un récit classique, nous affranchit du politiquement correct comme le faisait le King en chantant « Trouble ». La caricature force le trait, exagère de façon outrancière : c’est là son essence.
L’œuvre la plus aboutie du trio Zucker-Abrahams, dont nous percevons l’influence évidente dans les deux premiers volets de la saga OSS 117 (Michel Hazanavicius, 2006 et 2009), entre autres.
Encore un bon gros délire du gang ZAZ, plus frappadingue et barré que jamais. Les amateurs font se régaler, les autres font déjanter.
Là on est dans le pur burlesque! Dans le genre "y'a t'il un pilote dans l'avion", ou il y a un gag toutes les secondes que ce soit au premier plan ou au second. Sans compter les jeux de mot multilingue : la prison du film s'appelle "prosit", ce qui veut dire en allemand "santé"!! Fallait la saisir celle-là. Et tout est comme cela. Le début commence timidement, quelques gags laissent bien entrevoir que ce n'est pas sérieux, puis peu à peu, cela s'enchaîne, s'accélère et les gags tombent en cascade. Donc ce film est à réserver aux amateurs de film burlesque, sans aucune once de réalisme.
Un des premiers films ZAZ et pas un des plus connus ... à tort !
Beaucoup de gags visuels très bien trouvés qui nous font passer un très bon moment même aux non amateurs de ce type de films. A découvrir
Beaucoup de gags visuels très bien trouvés qui nous font passer un très bon moment même aux non amateurs de ce type de films. A découvrir
Monthy Picon.
Va savoir pourquoi, un ZAZ m’a donné envie d’en voir un deuxième. Cette fois-ci, c’est du 100 % ZAZ, le scénario est signé par le trio également. L’action du film se passe dans une espèce de RDA mi-soviétique mi-nazie. Le régime fait appel à une star américaine de la chanson pour un festival supposé montrer au monde entier l’ouverture du pays. Rendu sur place, ce rockeur désinvolte va faire la connaissance de la résistance et adhérer à la cause. On notera tout d’abord la très bonne surprise d’un Val Kilmer dans son premier rôle. Il a l’air d’ahuri qui va bien, chante comme il faut et maîtrise parfaitement le déhanché. Tout à fait nickel. Pour la suite, on retrouve l’humour potache, concon et parfois totalement absurde des ZAZ. Ça lorgne volontiers sur les Monthy Pithon et manie la même ironie, l’accent anglais en moins. Les gags ont beau être gros, on rit pour de vrai. Au fond, l’intrigue importe peu et ça tombe bien car elle n’a pas vraiment d’intérêt et elle est surtout prétexte aux pitreries de tout ce monde là. On appréciera enfin toutes les petits trouvailles visuelles qui font d’une comédie bas de plafond un vrai objet de cinéma (le jeu sur la perspective, la scène de saloon sous l’eau, l’intégration de la vache …). Donc non bien sûr, ce n’est pas une chronique sociale évoquant les difficultés d’assumer sa résilience ni un drame historique sur le concept de liberté sous l’oppression mais c’est une bonne comédie un brin idiote et finalement assez attachante.
Va savoir pourquoi, un ZAZ m’a donné envie d’en voir un deuxième. Cette fois-ci, c’est du 100 % ZAZ, le scénario est signé par le trio également. L’action du film se passe dans une espèce de RDA mi-soviétique mi-nazie. Le régime fait appel à une star américaine de la chanson pour un festival supposé montrer au monde entier l’ouverture du pays. Rendu sur place, ce rockeur désinvolte va faire la connaissance de la résistance et adhérer à la cause. On notera tout d’abord la très bonne surprise d’un Val Kilmer dans son premier rôle. Il a l’air d’ahuri qui va bien, chante comme il faut et maîtrise parfaitement le déhanché. Tout à fait nickel. Pour la suite, on retrouve l’humour potache, concon et parfois totalement absurde des ZAZ. Ça lorgne volontiers sur les Monthy Pithon et manie la même ironie, l’accent anglais en moins. Les gags ont beau être gros, on rit pour de vrai. Au fond, l’intrigue importe peu et ça tombe bien car elle n’a pas vraiment d’intérêt et elle est surtout prétexte aux pitreries de tout ce monde là. On appréciera enfin toutes les petits trouvailles visuelles qui font d’une comédie bas de plafond un vrai objet de cinéma (le jeu sur la perspective, la scène de saloon sous l’eau, l’intégration de la vache …). Donc non bien sûr, ce n’est pas une chronique sociale évoquant les difficultés d’assumer sa résilience ni un drame historique sur le concept de liberté sous l’oppression mais c’est une bonne comédie un brin idiote et finalement assez attachante.
pierrre s.
Voilà une parodie de film d'espionnage assez inégale mais qui parvient tout de même à nous divertir.
Top secret (1984) Une comédie parodique américano - britannique réalisé par le trio David Zucker, Jim Abrahams et Jerry Zucker, spécialistes du genre. Un film à l'humour complètement absurde un peu façon Mel Brooks, enchaînement de gags idiots mais réjouissants, où on ne s'embarrasse pas de la réalité historique; guerre froide, Allemagne nazie, Allemagne de l'est et résistance française y sont mélangés. Le jeune Val Kilmer y joue son premier rôle au cinéma. La musique est de Maurice Jarre, Omar Sharif et Peter Cushing y font une apparition. Ce n'est un grand film, mais c'est un bon divertissement
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