Mon compte
    Le Goût de la cerise
    Note moyenne
    3,7
    593 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Le Goût de la cerise ?

    67 critiques spectateurs

    5
    14 critiques
    4
    13 critiques
    3
    15 critiques
    2
    13 critiques
    1
    8 critiques
    0
    4 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    steph.1978
    steph.1978

    4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 octobre 2024
    le gout de la cerise n'est pas mon film préféré de Kiarostami mais c'est un très grand film. Magnifique et profond.
    BillBoo
    BillBoo

    14 abonnés 270 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 septembre 2024
    Proposition minimaliste de Kiarostami, lente dans le déroulement de son scénario – résumable en une phrase –, mais féconde en interprétations. Badii est aussi aride que le désert qu'il traverse en 4 x 4. Moyennant une rémunération importante, il requiert un service mystérieux. Situation qui pose une première question morale : dans quelle mesure sommes-nous prêts à accorder une faveur inconnue pour une récompense désirable ?

    Le suicide étant un sujet tabou en Iran, à plus forte raison à la sortie du film, Kiarostami trouve un moyen détourné de l'aborder sans en faire l'apologie. Le traitement du sujet, comme la mort elle-même, est opaque. Le Goût de la cerise ne verse pas dans le mélodrame, et rappelle, avec une réserve appréciable, que la vie, aussi morne peut-elle se montrer, comporte des joies inattendues. Fort de ce constat, la mort nous en prive, sans pour autant que cela nous gêne, précisément parce que notre esprit à quitté notre enveloppe charnelle.

    Le Goût de la cerise revêt donc la porte philosophique qu'on souhaite bien lui accorder. Le soldat kurde, le religieux afghan et le taxidermiste turc apportent une perspective différente sur la problématique existentielle de Badii. La fin métafictionnelle resitue le cadre matérialiste de l'art.
    Emmanuel Cockpit
    Emmanuel Cockpit

    60 abonnés 925 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 juin 2024
    Un iranien sillonne des routes poussiéreuses à bord de son 4x4 pour trouver quelqu’un et lui rendre un service qu’il ne peut demander qu’à un inconnu. Je me réjouissais de voir ce film au scénario original, récompensé par une palme d’or, et qui semblait aborder une philosophie de la vie bien particulière. Cependant, le scénario minimaliste, les plans fixes et les dialogues interminables de ce road movie lisse m’ont vite lassé. Heureusement que le film ne dure qu’une heure trente.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 146 abonnés 5 130 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mai 2024
    Le film est une réflexion, un cheminement de pensée.
    Cela aurait pu être dans un cabinet de psy ou bien le long d’un lac un matin d’été à l’aube.
    Les rencontres sont l’occasion de faire évoluer le discours.
    C’est le sujet du film qui en fait la force.
    Et il faut bien admettre le tournant du récit avec le vieil homme qui lui demande: « tu ne veux plus voir la lune, tu ne veux plus goûter à la cerise ?».
    Très bien.
    Al Zian
    Al Zian

    1 critique Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 mai 2024
    J'ose pas mettre 1 étoile, en fait je n'ai rien compris à la fin, mais je ne suis pas cinéphile et évite les films en vo habituellement. Là j'ai fait l'effort, j'ai certes été intrigué par moment, mais j'ai du mal à me dire que ce film a eu la palme d'or!
    GéDéon
    GéDéon

    85 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 mai 2024
    Ce long-métrage d’Abbas Kiarostami constitue une œuvre difficile à classer. Lauréat de la Palme d'or du festival de Cannes en 1997, ce film aborde le thème de la mort à travers une mise en scène déconcertante. En effet, la caméra en plan fixe suit un homme à bord de son véhicule dans les faubourgs de Téhéran et décidé à mettre fin à ses jours. Le suicide étant un acte interdit en Iran, les rencontres effectuées par cet individu donnent lieu à des échanges variés où les postures philosophiques et religieuses s’entrecroisent. Cela sonne souvent creux en dépit de quelques réflexions sur le sens de la vie. Bref, du cinéma soporifique malgré l’évidente qualité des dialogues.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 novembre 2023
    En 1997, le cinéaste iranien Abbas Kiarostami inaugurait le genre des « films de 4x4 » qu’il déclinera lui-même plus tard (Le vent nous emportera) et qui inspirera son compatriote Jafar Panahi (Taxi Téhéran, Trois visages, Aucun ours). Dans ce superbe long-métrage dont la séquence introductive est troublante d’ambiguïté, le cinéaste nous offre une sorte de road movie dans les paysages arides des environs de Téhéran. Le personnage principal, dont on ne connaît rien du passé ni des motivations, fera monter trois quidams dans son véhicule, à qui il spoiler: décrira son sombre projet personnel
    , et avec lesquels vont s’engager des discussions tour à tour perturbantes, drôles, poétiques et philosophiques. Brisant spoiler: le tabou du suicide en Iran
    , une œuvre d’une force indéniable, qui fit date dans l’histoire du cinéma mondial.
    TrufosLover
    TrufosLover

    2 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 31 octobre 2023
    Je ne comprends pas comment on peut encenser un tel film et comment il a pu avoir la palme d'or deux ans avant Pulp fiction qui en est l'antithèse. C'est ennuyeux et je n'ai rien compris (décidément) à la fin. La mise en scène est simpliste autant que l'histoire qui est racontée. En même temps je n'ai lu ni nietsche ni Kant. Peut être aurais je dû ?
    TUTUR29
    TUTUR29

    32 abonnés 1 115 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 septembre 2023
    J'ai lu quelques analyses intéressantes de ce film mais pour ma part, c'est trop symbolique pour moi. J'ai surtout l'impression d'avoir perdu 1h40 de ma vie devant un film où il ne se passe rien et où les quelques dialogues ne rendent pas l'intrigue plus intéressante. J'ai été complètement hermétique au goût de la cerise malheureusement.
    Djifunk
    Djifunk

    32 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mai 2023
    l histoire est intrigante et les portraits sont beau. Le parti pris contre le suicide est fin mais que c'est âpre. Et la fin tres"concept" qui ne va pas au bout du chemin est frustrante même si certains crieront au sublime
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 2 000 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 avril 2023
    Une réflexion dénuée de didactisme sur la valeur de la vie, sa saveur potentiellement sucrée, et le droit à en disposer, portée par de sobres dialogues, une interprétation impeccable de Homayoun Ershadi et une mise en scène effacée mais efficace par son symbolisme (notamment devant les pelleteuses). Un film délicat, entre politique et introspection, jusqu'à spoiler: cette fin ouverte et ces images déconcertantes du tournage!
    Perdure l'évocation du goût d'un fruit délectable...
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 649 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2023
    Abbas Kiarostami fut pendant les années 90, un des cinéastes en activité les plus talentueux. Il réalisa pendant cette décennie six films de premier ordre dont " le goût de la cerise" ( 97) (palme d'or à Cannes.)

    Certes, la filmographie du cinéaste iranien est sans doute, encore à ce jour, une des plus accomplies de son pays même si elle est surtout destinée à l'amateur de cinéma d'auteur.

    " le goût de la cerise" ne fait pas, malgré son prix prestigieux, exception à la règle, bien que son sujet soie universel et surtout s'adresse à tout le monde.

    Réflexion sur la vie elle-même, son prix, son sens, " le goût..." releve des interrogations chères à la philosophie existentielle.

    Au travers de l'histoire d'un homme dont on ne saura pas grand-chose, simplement qu'il cherche quelqu'un pour venir l'enterrer une fois son suicide accompli, c'est un regard direct, sans concession en direction de l'existence humaine.

    Finalement c'est un film qui met les choses à sa place et qu'il est bon de revoir de temps à autres ( avec " la vie est belle " de Capra), lors d'éventuelles baisses de régime.

    A titre formel, ce n'est pas, à mes yeux l'opus le plus accompli de Kiarostami ( il est certes celui qui fera connaître son travail à un plus large public) mais c'est celui que j'aie vu le plus de fois, en raison de la profondeur de son thème.

    Porté par son sujet, son point fort, " le goût..." est une réussite , même si la trilogie de Kosker (" mais où est la maison de mon ami?", "et la vie continue", " au travers des oliviers") et " le vent nous emportera" démontrent, à mes yeux, avec plus d'évidence, le talent exceptionnel de son auteur.

    Si l'on veut trouver un fil conducteur aux films les plus aboutis de Kiarostami, peut-être " le goût de la cerise " fait il figure de meilleure introduction.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 juin 2022
    « Le goût de la cerise » est un film franco-iranien écrit, réalisé, monté et produit par Abbas Kiarostami. Son film est sorti en 1997 et a obtenu la Palme d'or en ex-æquo avec « L'Anguille » de Shōhei Imamura.
    Mr Badii (Homayoun Ershadi), un homme d’une quarantaine d’années au volant d'un gros 4x4 se met en quête dans la banlieue de Téhéran d’un homme qui accepterait contre une belle rémunération, un travail dont la nature sera très progressivement révélée « 20 pelletées de terre... juste 20... chacune pour 10 000 tomans ! ». Il s’agit en fait de l’enterrer après qu'il se soit suicidé à l’aide de barbituriques. On n’en saura pas plus sur sa vie et les raisons de ce suicide. Trois hommes vont monter dans son véhicule : le premier est un jeune agriculteur kurde qui fait son service militaire mais introverti et craintif il refuse et retournera à toutes jambes vers sa caserne. Le second est un jeune séminariste afghan qui lui aussi refusera pour des raisons morales/religieuses. Le troisième dont astucieusement on ne voit pas le visage pendant longtemps est un homme d’âge mûr d’origine turque (?) qui est taxidermiste au musée d’Histoire Naturelle de Téhéran. Il acceptera rapidement car son fils est malade mais il va longuement parler et son monologue va révéler que lui aussi à tenter de se pendre mais que la corde a cédé et que le lever du soleil, les oiseaux, le goût des mûres lui ont fait changer d’avis. Le marché est conclu mais la fin du film est assez curieuse : après un début de nuit agitée, Mr Badii va s’allonger dans la fosse qu’il a creusée, prend les barbituriques, fume une cigarette et regarde le ciel nuageux et la pleine lune… et brutalement on part sur une vidéo montrant l’équipe de cinéma faire des repérages au niveau de l’endroit choisi par Mr Badii.
    Est-ce pour des raisons de censure puisque le suicide est interdit en Iran et qu’il est même interdit d’aborder ce sujet… or ce film a été présenté à Cannes de façon « clandestine » sans être passé devant la commission de censure ?
    Quoi qu’il en soit le film est remarquablement écrit et réalisé que ce soit sur les plans du visage de Homayoun Ershadi, que sur le décor pourtant fait de terre et de caillasses avec quelques arbres en cours de remaniement avec des pelleteuses. Un film d’une grande intelligence.
    Ti Nou
    Ti Nou

    492 abonnés 3 494 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 octobre 2021
    Un homme solitaire, faisant le tour de Téhéran, est en quête d’assistance pour son suicide. Tour à tour verbeux et contemplatif, le film de Kiarostami, au style plutôt austère et osant aborder certains tabous, ne se laisse pas appréhender facilement.
    André Nostalgia
    André Nostalgia

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 septembre 2021
    Monsieur Badii est un chat de Schrödinger. Est-il mort dans sa boîte, ne l’est-il pas ?
    Pour Kiarostami la réponse n’a aucune importance. Plutôt il semble très important pour lui de nous communiquer que ça n’a aucune importance. Ce qui compte par exemple c’est la beauté, la poésie de cette vision du ciel de nuit vers la fin du film. Elle est belle car elle est soit la dernière vision de la dernière lune du protagoniste, soit la toute première vision de sa nouvelle vie. Dans les deux cas, c’est un moment culminant, dans les deux cas c’est une image inoubliable pour le personnage et cette stupeur, ce moment grave, charnière, appuyé par le déchaînement des éléments naturels, ruisselle imanquablement sur le spectateur. Qu’importe dans quel sens nous lisons le dénouement de cette scène, elle est belle, lisible à l’envers comme à l’endroit.

    Les films de Kiarostami sont souvent de véritables palindromes filmés, ce qui sera quelques années plus tard le sujet principal et assumé de Copie Conforme.

    Quoiqu’il en soit, Le Goût de la Cerise, comme ses précédents films, laisse dans l’ensemble un goût assez indescriptible, un charme curieux qui nous touche en général un à deux jours après ingestion, et peut dans les pires cas provoquer une nostalgie des monticules de terres ocres des abords de Téhéran, l’envie d’y retourner…
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top