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ORHVETKTA
42 critiques
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3,0
Publiée le 28 juin 2021
Je me suis un peu ennuyé même si certains moments valent le coup d'oeil, surtout à la fin du film où le réalisateur parvient à nous transmettre son message.
Un road-trip dans la banlieue de Téhéran. Un homme seul au volant qui cherche un autre homme seul pour un travail particulier. Des tons jaunes, de la poussière, des rencontres. Peu de dialogues. Un personnage principal qui reste énigmatique. Un film lent sur fond de terre qui tombe.
Dans un paysage âpre, un homme oscille entre désir de mourir et désir de vivre. Aucun affect, aucune émotion ne sont imposés au spectateur : une sorte d'anti-mélodrame.
Une fois encore Kiarostami prend un seul homme comme témoin de l’état de nos relations dans cet univers qu’il réussit toujours à sublimer .Pour de la terre ocre et sèche, de la poussière en nuages et des routes sinueuses et incertaines … Le cadre idylliques au réalisateur dans l’exécution de son projet où la vie et sa raison d’être occupent toutes ses attentes. Cette fois son héros est dépressif, on ne sait pourquoi, mais il veut se suicider. Sa manière de procéder est assez déroutante, comme l’est la mise en scène du cinéaste iranien qui bouscule les barrières et les interdits. Ce qui paraît assez austère sur la durée se termine alors par un immense éclat de rire. Où l’on voit Kiarostami filmer des soldats souriants sur le bord du chemin sur la musique fanfaronesque de Louis Armstrong « Saint-James Infirmary » . Tout cela n’était donc que du cinéma ! AVIS BONUS Après un éclairage avisé de Jean-Michel Frodon, deux documents exceptionnels Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Un homme conduit une voiture et va à la rencontre d'hommes seuls pour leur proposer une transaction mystérieuse. C'est à peu près tout, et cela donne un film théorique et austère, où aucune émotion ou presque n'effleure. Si la réflexion développée, bien qu'assez hermétique, laisse entrevoir des intuitions intéressantes, difficile cependant de faire grand sens de la conclusion, qui apparait davantage comme un aveu d'échec que comme un retournement méta vertigineux.
On ne peut pas faire de scénario plus minimaliste. Reconnaissons cependant la bonne utilisation du cadre intérieur de la 4x4 conduite par M. Badii. Les rencontres du candidat au suicide sont turc, afghan ou kurde: voilà des choix pas neutres et significatifs d'une réalité sociologique de l'Iran que nous survolons. Peu d'émotion, pas d'action, seuls des dialogues sur le gout de vivre nous tiennent éveillés. Le contexte politique de l'époque explique probablement l'engouement pour ce film, une palme d'or qui flétrit avec le temps. Kiarostami filme avec soin les pierres qui roulent du camion qui se déverse, lesquelles nous renvoient à la vie qui s'écoule inexorablement. Déconcertant de par sa simplicité naïve et sa philosophie de bazar, la cerise est peut être de celle dont le goût restera malgré tout en mémoire. DVD1 - avril 2019
Je ne comprends pas comment ce film a pu obtenir la Palme d'Or à Cannes ! Ce n'est pas ce que j'appelle du cinéma. Très vite, je me suis mis à penser à autre chose, mais lorsque j'essayais de me concentrer sur ce film, il ne s'était rien passé de nouveau : toujours des plans sur un 4x4 qui roule sur des pistes poussiéreuses, d'autres sur le conducteur qui proposent de l'argent ( une forte somme) à des personnes qu'il rencontre et fait monter dans son véhicule. Les dialogues sont creux, inintéressants au possible...On finit par comprendre que cet homme veut se suicider et qu'il cherche quelqu'un qui, moyennant finance, accepterait de l'enterrer. Pourquoi est-il aussi désespéré ? Nous n'en savons rien. On ne peut pas faire un film avec du "rien". Les pseudo intellectuels de "Télérama" ou des "Cahiers du cinéma" se pâment et crient au chef d'oeuvre. Moi, je trouve ce genre de films extrêmement ennuyeux et j'ai un mot plus cru qui me vient à l'esprit !
Sur le fonds : un message structuré et fort sur la place de Dieu dans notre/leur/la société (iranienne). Sur la forme, dommage que le cadre soit si aride et que certains plans semblent se répéter encore et encore ...
Palmé a cannes en 1997, ce film de Kiarostami prend son temps. Il raconte l'histoire d'un homme qui ère à la recherche d'une aide humaine pour son suicide. Chaque élément de la vie prend sens (un vol de corbeau, des pierres qui dégringolent, un ciel voilé...). Mais c'est un cinéma symbolique donc parfois compliqué qui me donne la désagréable impression d'être con. Et c'est mon reproche au film : sans doute trop élitiste et parfois du coup trop prétentieux pour m'embarquer dans cette histoire bien maîtriser pourtant et qui a le courage de condamner par là-même les institutions iraniennes.
Ce film est très bien noté, peut-être parce qu'il a eu la palme d'or à Cannes, ce qui est un grand mystère pour moi, sans doute beaucoup trop intellectuel pour moi, un peu comme l'art moderne ou la peinture abstraite. Par contre une chose est sûre, sur 1h 40 de film, il y a environ 1h de plans fixes dans la Land Rover, avec la caméra posée soit sur le visage de notre héros ou une vue de la fenêtre du véhicule, nous permettant d'apercevoir au début du film des rues de Téhéran, puis par la suite des pistes au milieu des cailloux ou des cailloux. Si le sujet prête à caution, le déroulement du film est long et sans aucun intérêt, en ce qui me concerne; pour c'est même se moquer du spectateur.
Le gout de la cerise, drôle de nom, pour un film et ce n'est qu'au 2/3 du film qu'on comprend en partie le sens de ces mots. Ce film est atypique car on est pas habitué à regarder des films en arabe/persan et aussi du fait de son histoire: un type qui essaie de recruter quelqu'un pour l'aider à se suicider, enfin en partie. AU début on ne comprend pas pourquoi il essaie de recruter quelqu'un, on pense à plein de trucs louches en fait. Ce film est une suite de dialogues, entre le personnage principal et les gens qu'ils croisent et qu'il réussit ou pas à faire monter dans sa voiture pour un bout de route. Ces dialogues ne sont pas toujours faciles à saisir, ce sont des métaphores par ex. Il lui faut 1 journée entière et plusieurs personnes avant de trouver la bonne. On ne sait pas s'il va l'aider pour l'argent ou vraiment pour lui rendre service. Bref c'est un "drôle" de film. Et la fin reste en suspens. S'est-il suicidé ou pas? On ne le saura jamais. Ce film peu faire réfléchir sur le suicide notamment dans certains pays ou c'est encore pus tabou que chez nous.
Un homme au volant de sa voiture, fenêtres ouvertes, s'arrête quand il croise des hommes seuls au bord de la route. Pourquoi ? Le film mettra un peu de temps avant que le conducteur n'énonce la raison de ses multiples arrêts, finalement donnée dans une périphrase habile qui dit la difficulté d'avouer le suicide dans une société iranienne qui le refuse. Cet aveu est bien le seul du film, car aucune explication de cette volonté d'en finir ne sera apportée, de même que M. Badii (Homayoun Ershadi impressionnant de par son impassibilité) ne dira jamais pourquoi il a nécessairement besoin de quelqu'un pour l'aider à mourir, pour l'enterrer alors qu'il sera endormi dans son trou. Kiarostami rejette ces éventuelles précisions pour réaliser un film d'une simplicité désarmante, construit selon un système d'écriture et de mise en scène très clair puisque les actions du personnage principal se résument à un schéma unique (rouler, s'arrêter et expliquer), avec une caméra souvent fixe, axée sur M. Badii et toujours laissant entrevoir le décor. Ainsi, Kiarostami signe un film sur la fin du monde dans le sens où il relate le possible dernier jour d'un homme sur Terre, un trajet vers la mort qui aurait pu être moins bavard mais qui se voit sublimé par quelques plans métaphoriques - la scène de la cimenterie en est pourvue - qui suggèrent le vertige d'une mort imminente alors que le soleil commence à se coucher et fait apparaître une lumière inquiétante, presque apocalyptique. "Le Goût de la cerise" est un très beau film qui tient à ne jamais dérégler son imparable dispositif mais qui garde également une dimension mystérieuse et déroutante, incarnée en partie dans les ultimes minutes qui décident finalement de ne pas aller au bout du programme scénaristique mais qui, sans révéler leur contenu, optent pour une tonalité plus optimiste et intriguent par un abandon fictionnel en ne donnant aucune réponse sur ce décalage. Un film à système formellement abouti et en fin de compte déconcertant.
Le goût de la cerise suit les tribulations d'un homme voulant qu'on l'enterre après son suicide, et la description de sa quête le fait rencontrer quelques personnages qui vont peut-être lui redonner goût à la vie...... ce film a eu la palme d'or car c'est tout ce qui a trait au suicide est un sujet interdit en Iran..... soit, il n'empêche que cela ne vaut pas le coup d’œil et que la pseudo philosophie qui s'en échappe est consternante et aussi tondu que les paysages..... des queues de cerises auraient été un titre plus véridique..... reste l'acteur principal qui est bon, c'est maigre....
Une grosse diarrhée monumentale!!! Rempli de bons sentiments ridicules, d'acteurs bidons, de clichés, de paysages laids, de photographies hideuses, de petites histoires inintéressantes, de dialogues soporifiques... Passer votre chemin.