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    Le Goût de la cerise
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    3,7
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    67 critiques spectateurs

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    Mephiless s.
    Mephiless s.

    62 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 septembre 2015
    Le goût de la cerise est un film très réfléchi mais hélas il ne se passe pas grand chose... On alterne entre les champs/contre-champs et des plans fixes. Les dialogues sont très bien écrits mais il est vraiment dur de ne pas s'ennuyer devant ce film
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 21 mars 2017
    Le goût de la cerise est très limité, que ce soit au niveau de la caméra où l'on alterne que deux plans (dans la voiture et les mouvements de la voiture dans le paysage) et au niveau de la réflexion qui tourne rapidement court (dieu dit de ne pas se suicider, c'est mal de se suicider). L'absence de révélation sur le pourquoi du comment il veut se suicider, à la rigueur ce n'est pas important, mais l'absence de rôle féminin me choque (surement parce que dieu l'a demandé) ! Palme d'or ? Palme en plastique alors !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 novembre 2014
    Le plus marquant dans le film est que le réalisateur a envisagé une voiture en marche dans le paysage désertique iranien comme lieu principal du film qui se déroule à quelques exceptions près en huis-clos. Ce choix radical permet d’intensifier la confrontation entre le personnage principal et ses trois principaux interlocuteurs (un soldat, un séminariste et un employé de musée). L’agrément de l’un de ces trois personnages est indispensable au personnage principal pour accomplir son dessein, c’est-à-dire s’ôter la vie, il doit pour cela les convaincre de la nécessité de ce suicide. L’argumentation se produit sans que jamais les véritables raisons soient mentionnées, les trois interlocuteurs se doivent de croire que ces raisons justifient le désir de mort du personnage principal sans pour autant y avoir accès. Visuellement, certains plans sont très puissants comme l’ombre du personnage principal qui apparaît sur la terre déversée par les pelleteuses, comme une préfiguration de sa mort désirée, mais jamais définitivement recouverte.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 septembre 2014
    Un film très puissant, d'une très grande force que nous réalise cette fois-ci Kiarostami. Moins poétique que "Au travers des oliviers", "Le goût de la cerise" se veut plus philosophique. L'intrigue raconte l'histoire d'un homme, M. Badii, qui tient à tout prix à se suicider et demande ainsi à trois inconnus de l'aider. Kiarostami aborde le tabou du suicide, interdit par le Coran. Le film explore la fragilité de la vie et se concentre sur son caractère précieux : le thème du suicide n'est pas un rejet de la vie mais permet de mettre en scène l'ambivalence du désir de vivre. Très intrigant et très mystérieux, le récit est très bien structurée apportant d'abord ses arguments puis vers le milieu du film sa thèse. Encore une fois, Kiarostami adopte la simplicité narrative et la banalité des plans. Son objectif majeur est de donner du goût à la vie, donner du goût au bonheur épicurien. Son acteur principal signe une interprétation très bonne et très juste. Appartenant au road movie, le film finalement délivra un message très puissant (qui sauva plus d'un) et la curiosité de connaître la fin monte au fur et à mesure pour résulter à un épilogue surprenant, une chute finale qui change toute la donne...
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 706 abonnés 12 423 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 août 2014
    Palme d'or ex aequo avec "L'anguille", ce film inclassable de l'iranien Abbas Kiarostami reste en mèmoire pour la limpiditè de son histoire : un homme dans la force de l'âge qui veut se suicider recherche dans Tèhèran celui qui acceptera de l'enterrer! il a dècidè de se libèrer de sa vie mais pour quelle raison ? L'homme ne veut pas en parler car on ne peut pas comprendre une tel geste! On peut le compatir, le comprendre mais pas ressentir sa douleur! Le Coran dit pourtant : « Vous ne vous tuerez pas vous-même. » C'est possible de jeter de la terre sur quelqu'un ?! S'il ètait vivant, il se lèverait pour riposter! Mais l'homme sur qui le jeune soldat, le gardien, le prêcheur ou le vieillard à la mûre jetteront de la terre ne sera plus vivant, sinon il ne serait pas dans ce trou...Vous me comprenez ? 20 pelletèes de terre...Juste 20...Chacune vaut 10 000 tomans! Sur les routes caillouteuses iraniennes entre gravats et poussière, Kiarostami sonde la fragilitè de la vie dans une oeuvre qui èchappe à la gratuitè! Dans le rôle de M. Badii, Homayoun Ershadi est remarquable et s'est totalement impliquè dans ce rôle difficile en donnant bien le ton à son personnage! Ici, les paysages iraniens sont aussi nus, aussi secs, aussi insaisissables que le hèros! Quant à la pirouette finale, elle risque d'en dèconcerter plus d'un(e)...
    cinono1
    cinono1

    301 abonnés 2 055 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 août 2014
    Pas gai la palme d'Or 1997. le film cumule les défauts...un gars qui tourne en rond dans sa voiture, en plus la situation est improbable...Pourquoi demander de l'aide au premier venu quand on veut en finir ? pour démontrer les joies de l'existence ? quel lourdeur dans le dispositif, on croirait une histoire écrite par un élève de 6°. Pourtant, Pourtant, une vraie tension dramatique s'installe confortés par ces longs plans fixes en champs-contre-champs, par cet acteur assez bouleversant, et les dialogues sont soignées. Ce n'est pas rendre service au cinéma en général, et d'auteur en particulier, d'attribuer de telles distinctions à des films aussi anodins.
    Hotinhere
    Hotinhere

    549 abonnés 4 957 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 avril 2014
    Un homme envisage de suicider (sans qu’on apprenne jamais pourquoi) et erre en voiture dans les faubourgs poussiéreux de Téhéran à la recherche de celui qui acceptera de l’enterrer. Un film minimaliste mais puissant, doté d’une grande portée philosophique. Palme d’or en 1997.
    velocio
    velocio

    1 302 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 juillet 2012
    Un véhicule qui va de la gauche à la droite de l'écran, puis de la droite à la gauche. Seul souvenir que j'ai de ce film ennuyeux qui a obtenu la Palme d'Or en 1997. Depuis, le Festival a fait encore plus fort avec "Oncle Boonmee" !
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    154 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mai 2012
    «Le Goût De La Cerise» m'a réconcilié avec le cinéma de Kiarostami, en espérant que ça dure (j'avais été bien échaudé par «Où Est La Maison De Mon Ami?»). Ici il y a matière à réflexion et c'est plutôt subtilement amené, enfin quelque chose à se mettre sous la dent! Bon j'avoue que j'ai du lutter contre le sommeil pour arriver au terme du film, mais après y avoir réfléchi il me semble que c'est justement parce que Kiarostami laisse les clés au spectateur, se « contentant » de provoquer l'intellect et donc limitant les effets d'accroche voyants que son oeuvre est difficile d'accès. Abbas Kiarostami parce qu'il laisse entrevoir les choses sans les expliquer complètement fait appel à l'attention du spectateur, à son imagination, à sa propre mémoire comme à ses propres expériences. Il disait réaliser des « demi-films » : pour le meilleur et pour le pire je suis entièrement d'accord. Et quand on qualifie son cinéma de « miroir », je partage là aussi cet avis : au fond il ne juge pas ses personnages et ne cherche pas à orienter notre jugement, mais à faire résonner leur histoire avec la nôtre. Donc si à première vue ce film paraît dépouillé voir... vide, en fait Kiarostami nous laisse la liberté et la possibilité de creuser plus profondémment dans son oeuvre et en nous, un peu comme s'il nous tendait une pelle et nous montrait par où commencer à chercher. J'ai donc été agréablement surpris par l'intelligence de ce long métrage, mais aussi par l'audace de certaines allusions (sur l'homosexualité ou le suicide, sujets tabous en Iran) et de certaines séquences (sur un plan plus formel). Après je pense qu'il faut être un véritable admirateur de Kiarostami pour apprécier pleinement ce film (pour ma part je ne suis guère attiré par son esthétique, ne trouvant que peu de beauté dans ses plans), mais il est incontestable qu'il dispose de qualités remarquables. Une Palme d'Or méritée pour un film particulier et jusqu'au-boutiste. A voir! [3/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 avril 2012
    On ne peut le nier, Le Gout de la Cerise se veut être un réel chef d'oeuvre, dans la mesure où nous l'acceptons comme tel. Bien plus qu'un "road-movie" (?), il est une invitation à la réflexion sur la propriété de notre vie. Kiarostami s'amuse avec son film et le spectateur bave devant une telle maîtrise. Du très beau cinéma !
    Plus de critiques sur http://tournezcoupez.skyrock.com
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 25 avril 2012
    J'ai été très décue par ce film. D'habitude la lenteur dans l'action et les films psychologiques me plaisent..... mais là j'ai vraiment lutté contre le sommeil. Et la fin reste un mystère, Mais je n'étais déjà plus très réveillée quand je l'ai vue.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 août 2011
    A l'exception du dernier 1/4H, manifestement bâclé et brouillon (mais correct), ce film reste un très bon thriller psycho, extrêmement prenant. Action (aucune) se situe dans un endroit lunaire, au carrefour de toutes les cultures, de toutes les identités. Soit un peu de cailloux, de poussière, une tire, des acteurs. L'action est humaine, intense, limite du concevable. Pour rappel, 'le salaire de la peur' (un film nitro, ni trop peu) n'est rien d'autre que : des cailloux, un camion, et des flacons remplis de flotte. Et tout cela devient culte et intemporel. Mais c'est juste à titre de démonstration, car aucune comparaison n'est jamais possible entre films.
    DarioFulci
    DarioFulci

    102 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 août 2011
    Dès le départ, on ne sait pas trop ce qu'il se passe. Un homme chercher quelqu'un qui accepterait une étrange mission. Chacun de ses interlocuteurs lui renvoient une réaction en décalage avec son état d'esprit. Une quête désespérée dans un des paysages secs et arides. Et puis, arrive ce personnage turc. A partir de ce moment, le film bascule. Son magnifique monologue nous bouleverse; la situation du héros devient plus prégnante à nos yeux. Et l'on se met à écouter ce vieil homme comme le fait ce personnage au bord du gouffre. Un moment de cinéma unique.
    betty63
    betty63

    21 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mai 2011
    J'ai d'abord aimé ce film parce qu'il m'a interpellée ; dès le départ il dérange, on se sent mal à l'aise : c'est qui ce type qui pose mille questions ? Il dirige la conversation, qui ressemble à un interrogatoire, tout en conduisant retenant son passager en vase clos. Et c'est ça que j'attends du cinéma : qu'il nous transporte ailleurs, pas seulement visuellement mais émotionnellement. Il débute lentement, puis on perçoit un frémissement de vie chez cet homme désabusé qui va peut être bouleverser le cours des choses. L'histoire est très intéressante, déroulant doucement son intrigue. La mise en scène est très réussie également. Chapeau bas !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 mai 2011
    Un doux et profond voyage duquel on ne ressort que forcément transformé , le goût de la cerise sonne comme une mélopé impromptue au milieu du fracas parfois grossié et amorphe des grosses productions hollywoodiennes ; au départ curieux , puis sceptique (je l'était c'est indéniable) , on est ensuite apostrophé par la simplicité exagérément efficace avec laquelle le réalisateur dérobe sous nos pieds
    le voile obscure et souvent tenace de notre ignorance des choses vraies , sans fausses modesties , sans prétention aucune , ni même désir de convaincre ... tel une statue immuable le film résonne comme une invitation a la redécouverte des réalités les plus simple , dont l'évidence s'efface trop souvent , un millier de fois dilluée par nos certitudes et convictions.
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