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Le Grand
1 abonné
57 critiques
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4,0
Publiée le 19 novembre 2024
Même si l'on sait tôt qui est le tueur potentiel, le film se suit avec plaisir car le duo Eastwood-Malkovich fonctionne et se révèle capable de maintenir l'intensité à lui seul. Bonne musique. Bon film.
Duel entre deux excellents acteurs, Clint Eastwood et John Malkovich, sur fond de souvenir de l'assassinat de JFK à Dallas le 22 novembre 1963. Le film, sorti trente ans après, fait figure d'hommage aux agents des services secrets, peu épargnés par la commission Warren. L'excellente musique d'Ennio Morricone crée une ambiance angoissante aux moments clés. Jusqu'à la dernière minute, on se demande comment tout ça va finir. Les thèmes de la féminisation des forces de police et de la retraite des agents vieillissants sous-tendent l'intrigue, donnant à Dans La Ligne De Mire une dimension plus profonde qu'un simple film d'action stressant. Clint Eastwood ne ménage pas sa peine dans ce rôle physique qu'il tient remarquablement malgré ses soixante-trois ans lors du tournage. À ce titre, son personnage un peu macho ferait grincer des dents les adeptes du wokisme, dans la mesure où il se veut représentant d'un groupe particulier : "Les pianistes blancs hétérosexuels de plus de cinquante ans. Nous ne sommes pas beaucoup mais nous formons un puissant lobby." Piano dont il joue fort bien d'ailleurs. Excellent thriller à voir en ayant en tête les événements de Dallas.
Dans la Ligne de Mire est un métrage assez daté de l’illustre Wolfgang Petersen qui avait visiblement plus de difficultés dans le genre policier/thriller que dans d’autres. Celui-ci n’est pas très nerveux et même assez bavard, puis la musique d’Ennio Morricone n’apporte pas grand chose. En revanche Clint Eastwood et son antagoniste John Malkovich sont comme toujours impeccable même si Clint est probablement trop classe pour incarner un agent paumé et au bord du gouffre. En attendant ce sont bien ces deux là, bien aidés par Rene Russo, qui nous offrent une scène finale digne de ce nom et assez sympathique comparé au reste du métrage. Restent heureusement deux ou trois punchlines dont M. Eastwood a le secret pour maintenir à flot ce métrage mineur de Petersen qui ne marque pas outre mesure.
Bien que réalisé par l’allemand Wolfgang Petersen, Dans la ligne de mire est un film purement américain. Il mélange le pur divertissement avec un des grands traumatismes qu’a vécus la bannière étoilée au XXème siècle : l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy. Clint Eastwood y joue ainsi un garde du corps n’ayant pas réagi à temps le 22 novembre 1963 et allant pouvoir exorciser ses démons en devant affronter un autre homme désirant tuer le Président actuel des États-Unis. Glissant plusieurs références aux différents assassinats ou tentatives d’assassinats qu’a connus le pays, Wolfgang Petersen signe un polar rondement mené semblant avoir été taillé spécialement pour le comédien qui venait enfin d’être enfin reconnu à sa juste valeur grâce à Impitoyable. Comme toujours avec les films où il n’est "qu’interprète", Eastwood arrive en effet à imposer sa marque même s’il n’est pas crédité à la réalisation. Wolfgang Petersen s’est parfaitement intégré à l’univers du comédien et offre une réalisation simplespoiler: (on notera juste, comme effet de mise en scène, l’excellente idée du zoom laissant apparaitre progressivement la transformation physique de Leary) mais élégante et diablement efficace. Celle-ci laisse la priorité au jeu des comédiens. Elle permet ainsi à Eastwood de montrespoiler: r, au travers d’une scène où il expose ses ressentiments à sa collègue dans la chambre d’hôtel, qu’il pouvait être un interprète sensible (n’oublions pas qu’il n’avait pas encore tourné Sur la route de Madison et qu’il possédait encore, malgré toutes les subtilités qu’il avait pu montrer depuis des années, l’image d’un acteur de films d’action assez monolithique). Cependant, le grand Clint n’est pas la seule tête d’affiche puisqu’on y trouve également Rene Russo qui sortait du succès de L’Arme fatale 3 et qui interprète une agente permettant à Horrigan de dépasser ses premières réactions machistes involontaires (Eastwood jouant comme souvent à partir du milieu des années 80 un homme d’un autre temps qui est dépassé par son époque). Mais le véritable autre rôle marquant du film est celui incarné par John Malkovich. Ce dernier offre un antagoniste de choix à Eastwood et un duel au sommet qui permet au film de tenir son spectateur en haleine de bout en bout. Si on ajoute à cela une musique toujours superbe d’Ennio Morricone (même si elle ne fait pas partie de ses plus marquantes), il va sans dire que Dans la ligne de mire est une très belle réussite, sortie après Impitoyable et quelques mois avant Un monde parfait, qui s’intégrait parfaitement dans ce sans-faute que constituait le début des années 90 dans la carrière de Clint Eastwood.
Voilà encore un film ou Clint joue du Clint. Celui qu'on aime, qu'on apprécie, qui rentre dans le lard de tout ce qui s'oppose à lui, à la loi. Qui explose tout ceux qui le dérangent. L'action est au rendez-vous, mais pas de manière omniprésente, car entrecoupée par l'enquête qui est ardue tant elle est gênée par tous ceux qui entourent notre Clint. C'est un très bon divertissement. Et si j'ajoute qu'ENnio Morricone a participé à la réalisation de la musique, vous comprendrez qu'on touche le Saint Graal! A voir par les amateurs de film d'action policier et les fans de Clint Eastwood, bien entendu.
Un an après avoir réalisé " impitoyable" (1992), Eastwood se place sous la direction de l'allemand Wolfgang Petersen pour revenir à une déclinaison de l'inspecteur Harry.
Ici Eastwood incarne un policier au passé douloureux affecté à la protection rapprochée du président américain. Il reçoit un appel téléphonique étrange.
Reprenant des thèmes scénaristiques déjà abordés dans les opus policier de l'acteur mais pourvu d'un certaine originalité ( on reconnaîtra une allusion au début de "vertigo" de Hitchcock), " dans la ligne..." vaut essentiellement pour l'interprétation de Eatswood.
L'acteur qui a lors du tournage 61 ans, n'a rien perdu de son charme. Mais bien qu'il ne soit pas dépourvu de qualités, il faut reconnaître que cet opus ne figure pas parmi les titres les plus intéressants de la filmographie de l'acteur californien.
Cependant, le charisme d'Eastwood est tel qu'il serait dommage de ne pas jeter un oeil à ce film certes en demi teinte, qui réserve tout de même une scène de bravoure ( la poursuite sur les toits).
On notera la présence de J.Malkovitch et de René Russo acteurs de talent dotés d'une indéniable présence, mais Eastwood n'est pas une superstar pour rien.
« Dans la ligne de mire » est un film de qualité grâce à sa maîtrise technique et aux performances d'acteurs : Clint Eastwood incarnant un personnage complexe et nuancé, oscillant entre sérieux et un humour subtil et John Malkovich, en tant que psychopathe impitoyable, offrant une performance saisissante et glaçante, rendant chaque scène avec lui particulièrement intense. Le scénario, centré sur la confrontation entre Eastwood et Malkovich, est bien construit et maintient l'intérêt malgré quelques prévisibilités. La mise en scène de Wolfgang Petersen est solide et efficace, soutenue par une réalisation sans excès mais convaincante. Le film, tout en étant un thriller politique classique, se distingue par la tension soutenue et les personnages bien développés. Cependant, il y a des moments où le film semble un peu lisse et conventionnel. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME
Film policier réalisé par Wolfgang Petersen, Dans La Ligne De Mire est un long-métrage très classique à tous les niveaux. L'histoire se déroule dans les années quatre-vingt-dix, et nous fait suivre Frank Horrigan, un agent des Services Secrets américains, affecté à la protection du président des Etats-Unis. Présent à Dallas lors de l'assassinat du président Kennedy, il ressasse ce drame alors qu'il doit faire face à un tueur prévoyant d'exécuter le président actuel. Ce scénario s'avère plaisant à suivre, même s'il se veut assez convenu et sans surprises pendant ses deux heures de bobine. Une durée qui aurait gagnée à être un peu écourtée car l'intrigue marque légèrement le pas et a un peu de mal à avancer vers l'heure de visionnage avant de retrouver de l'intérêt par la suite. Le propos politique est bien mené et le ton se veut sérieux même s'il s'accorde quelques moments de légèretés bienvenues. Tout le sel et l'enjeu du récit se trouve dans la confrontation pleine d'allure entre les deux personnages principaux, interprétés par un Clint Eastwood charismatique empreint de remords et de doutes et un John Malkovich inquiétant au multiples apparences. Le reste de la distribution offre des rôles également appréciables à Rene Russo et Dylan McDermott. Ces individus entretiennent des échanges réussis, soutenus par des dialogues bien sentis, notamment quand ils sortent de la bouche de l'agent Horrigan. En effet, ses répliques sont toujours percutantes et amusantes. Sur la forme, la réalisation de Wolgang Petersen assure l'essentiel en étant convenable. Le visuel ne dégage rien de particulier et manque d'une touche personnelle au niveau de la mise en scène. Il en va de même pour la b.o. pourtant signée Ennio Morricone, qu'on a connu plus inspiré. Ses compositions collent à l'atmosphère et sont acceptables, mais elles manquent d'impact et seront vites oubliées. Cet affrontement se conclut sur une fin satisfaisante, venant mettre un terme à Dans La Ligne De Mire, qui, en conclusion, est un film honnête valant le coup d'œil même s'il est loin d'être marquant.
Dans la ligne de mire est un de ces long métrage à intrigue politique comme il y en avait pas mal dans les années 90, et il fait partie des valeurs sures du genre, même s’il n’est pas non plus un pur chef-d’œuvre. Et une curieuse rencontre entre un réalisateur allemand qui n'a certes que douze longs métrages à son actif, mais qui a réalisé ici un film comme on en voit pas tous les jours ! Les acteurs sont évidemment très convaincants surtout Clint Eastwood trouve un rôle dans ses cordes, et malgré son âge, s’avère investi et percutant. Il ne manque pas de charisme, et il oscille ici entre le sérieux, et un quasi second degré par moment qui ne manquera pas de rappeler vaguement un certain inspecteur Harry. Les personnages sont intéressants, le scénario bien ficelé et les quelques scènes d'action, prenantes. On ne s'ennuie pas. Wolfgang Petersen, spécialiste du genre (Air force one, Alerte), est appelé à la barre et mène le jeu tambour battant. On retiendra le jeu de Malkovich qui, tout en finesse, le joue à la psychologie hitchcokienne. Thriller policier avec un très solide scénario. Un suspense haletant, pas de temps mort, le duel entre Eastwood et Malkovich. Le film comptée malgré tout de la longueur mais c'est normal pour une oeuvre de 2h10.
C'est clairement moyen. Rien de très original ni d'emballant dans ce thriller politique. Sans le duo phare du film (Eastwood - Malkovich), il ne resterait pas grand chose. A sans doute mal vieilli.
Un bon thriller avec une histoire intéressante et pas mal de suspense !! Clint Eastwood performe tout comme John Malkovich toujours aussi charismatique en méchant !! Le film est un poil long cependant mais le final est réussi !!
On prend un peu de liberté avec l'Histoire pour construire un jeu du chat et de la souris entre l'agent des services secrets et l'ancien agent de la CIA. La force du film est ce duo, où le tueur n'est pas relégué au simple rang de psychopathe, mais aussi, Eastwood qui commence a accepter son âge, il ne joue plus le héros ou le dur à cuire, mais, l'homme qui a ses faiblesses, transpirant lorsqu'il coure à côté de la voiture, où ses failles sont plus profondes, et je me souviens même; qu'à la sortie du film, les critiques mentionnaient que c'était la première fois qu'on le voyait pleurer, enfin larmoyer. Mais, il y a une vrai construction d'intrigue, un thriller qui ne prend pas de rides au film du temps, et en plus, on a le plaisir de voir Rene Russo, qui apporte beaucoup à l'intrigue, même si elle n'est pas au premier plan. Il ne faut pas s'attarder sur la première scène qui rappelle plus une punch line d'introduction façon Dirty Harry, qu'au rôle d'agent sur lequel repose le film. Un film sérieux, qui offre un très bon moment de cinéma.
Pour faire court, nous avons à faire un très bon thriller qui nous offre un bras de fer passionnant entre 2 personnages que tout opposent mais qui en même temps se complètent et se comprennent plus ou moins. Le premier est incarné par Clint Eastwood. C'est un ex garde du corps de JFK, qui l'a donc vu mourir de très prêt. Toute sa vie cela a été un énorme regret. Il en souffre encore aujourd'hui, 30 ans après. Il veut à tout prix racheter son erreur. Et l'occasion se présente de par l'arrivé dans l'histoire d'un second personnages principales, cette fois ci interprété par John Malkovich. Un homme très mystérieux et à l'instar du perso de Clint un homme pas très stable. C'est un ancien agent du FBI qui, motivé par sa haine envers les institutions américaines, planifie un attentat sur le président des États-Unis. Il va y avoir un vrai jeu du chat et de la souris, un face à face à distance entre ces 2 hommes. Ils vont se traquer, se croiser, s'affronter à travers les quatres coins des USA. Tout cela supervisé par un Wolfgang Petersen qui fait son job sans faire de vagues et une musique géniale du génial Ennio Morricone. Un thriller vachement sous côté.