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    Le Lauréat
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    Moorhuhn
    Moorhuhn

    146 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 juillet 2013
    Je viens de finir The Graduate, il est 23h28.

    Enfin je l'ai fini il y a une bonne trentaine de minutes mais j'essaie de redescendre un peu. Mes yeux sont humides, très humides mais aucune larme n'a coulé attention. The Sound of Silence de Simon & Garfunkel résonne dans mon salon pour la sixième fois d'affilée, presque sans interruption.

    SPOILERS à venir !!!

    spoiler: Comment pourrais-je parler de ce film, The Graduate? Le lancer en espérant passer un moment sympathique c'était prévu, le finir au bord des larmes ça en revanche ça ne l'était pas. On commence ce film avec un certain Dustin Hoffman, quasiment inconnu à l'époque, qui se laisse guider par un tapis roulant dans un aéroport, revenant avec son diplôme dans les valises. Musique aidant, j'ai déjà adoré l'introduction. Par la suite, j'étais presque Dustin Hoffman, je vivais la scène avec lui. Ce jeune homme cloisonné socialement, prisonnier de cette société. Je repense à ce passage dès le début du film où Ben, Dustin Hoffman donc, tente de s'éloigner de la réception donnée en son honneur. Ce passage est un plan-séquence qui ne le lâche pas d'une semelle, il veut s'enfuir, la caméra le suit, les invités l'abordent sans cesse, alors qu'il est sur le point de s'échapper il est abordé de nouveau, il se retourne, est de nouveau abordé, plus que jamais il veut s'enfuir... Mais tout ça n'est dit par personne, pas de voix-off, rien. C'est juste l'image qui nous parle, rarement on verra une mise en scène aussi adaptée à son sujet: l'enfermement. Non seulement c'est beau mais en plus c'est intelligent et ça fourmille d'idées. La première rencontre avec Mrs Robinson nous plonge dans le même état que le jeune Ben. Déstabilisé, intrigué, apeuré et tenté. De l'image naît le désir, désir qui envahit le jeune homme qui pour la première fois goûtera aux plaisirs charnels. Ce qui semblait le libérer l'enfermera de nouveau au contraire. D'abord parfaitement soumis aux carcans de la société, puis soumis à ceux de cette femme, on sentira ce vent de liberté animer le jeune Ben qui suivait parfaitement l'ordre établi (ou n'importe quel ordre qui venait se mettre sur son chemin) et progressivement on le verra sortir de cet état d'asservissement. 0H08 déjà? Oula, il faut dire aussi que The Sound of Silence tourne au moins pour la quinzième fois et je plane littéralement, je retourne dans ce chef d'oeuvre (oui oui appelons un chat, un chat). Puis ce film brasse aussi un peu toutes les émotions. Tantôt drôle (cette surprenante combinaison, la scène de l'hôtel, tantôt dramatique (la scène de la révélation à Elaine), juste prenant pour ma part. Au fur et à mesure que je sentais le personnage renaître, je m'accrochais de plus en plus à lui. Une véritable empathie s'est développée en somme. Le personnage semblait agoniser dans son cloisonnement socio-familial, il se libérera, tombera amoureux de la fille qu'il a revu récemment après avoir voulu tout gâcher volontairement pour une simple histoire de cul. La dernière demi-heure est mémorable (au même titre que le reste du film ne nous méprenons pas). Tout s'enchaîne rapidement, Ben veut prendre les décisions seul... Et vite, il faut rattraper le temps perdu, vivre sa vie. Il va épouser Elaine annonce-t-il à ses parents. Elle ne le sait pas encore? Tant pis, je fonce. Ce film ne vise pas le réalisme à mon sens, la décision peut paraître précipitée mais vu le degré de qualité de la mise en scène je pense que tout cela reste une belle métaphore de la soif de liberté. Nichols osait carrément la métaphore au premier degré avec cette fabuleuse séquence où Hoffman est forcé d'entrer dans une piscine en combinaison d'où il n'entend rien, poussé au fond par ses parents. L'obligeant à bien suivre l'ordre établi pour ne pas y échapper. Putain ce que c'est brillant, que ce soit au niveau du propos ou de la mise en scène. Je crois que ce qui m'a définitivement séduit c'était de voir ce film partir en roue-libre avec un côté quasiment nihiliste qui repousse tous les codes de la romance habituelle. La scène du mariage à la fin m'a définitivement terrassé. Il y a une intensité émotionnelle qui se dégage de cette séquence... C'est vivant, et ça fait du bien de voir des personnages vivre au cinéma. Le plan final les montre tous deux assis au fond d'un bus, cette société les regardent bizarrement, ils s'en foutent, ils sont jeunes, ils voient devant, ils voient vers l'avenir. Fin du film, The Sound of Silence continue de résonner. Je reste dans l'intensité de la scène finale sans redescendre immédiatement. Je vis encore le film. Et au fond, au même titre qu'un Ben Braddock qui ressent des émotions et prends des décisions spontanément, je tombe spontanément amoureux de ce film. Il est 0h25, mes paupières sont lourdes mais je me sens revivre moi aussi, et pourtant je vivais très bien jusque là et les jours précédents furent excellents aussi. Puis je suis de ce genre de personnes qui veulent vivre à leur façon, je suis de ce genre de personnes qui se défoncent par amour, je suis de ce genre de personnes qui au fond n'ont pas envie de refouler leurs émotions. Et ce film m'a particulièrement parlé. Loin d'être un bête porte-étendard de l'anti-conformisme, The Graduate est un hymne à la vie, un hymne à l'espoir. Le genre d'oeuvre capable de me marquer jusque la fin de mes jours et de me donner envie de vivre, d'aimer, sans regarder derrière...
    septembergirl
    septembergirl

    607 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 janvier 2014
    Un film des années 1960 qui fait, avec une réjouissante férocité, la satire des mœurs américaines, un thème novateur et osé à l’époque. Une comédie dramatique charmante et intelligente, soignée et dynamique. Dustin Hoffman, pour son premier rôle, est impeccable de justesse et de naturel. Par ailleurs, la BO de Simon & Garfunkel est superbe. Une romance qui apparaît comme l’un des films phares et précurseurs du Nouvel Hollywood !
    Trelkovsky
    Trelkovsky

    73 abonnés 264 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 décembre 2010
    L'un des plus grands films de l'histoire du cinéma, tout simplement. Rarement un hymne à la liberté n'aura été aussi puissant, aussi beau, aussi sincère que dans "Le lauréat". Dustin Hoffman livre une prestation toute en retenue mais tellement forte ... La réalisation de Mike Nichols est d'une intelligence rare, nous faisant aussi bien ressentir avec éloquence l'étouffement continu dans lequel vit le personnage principal que l'explosion de liberté finale, absolument bouleversante ... et cette sublime BO qui vient donner une grande âme au film ... une oeuvre grandiose.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 955 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 juin 2021
    Pas facile d'èpuiser les richesses de cette oeuvre consacrèe aux plaisirs de la jeune gènèration des 60's qui nous donne encore aujourd'hui le même plaisir après plusieurs visions. Et si on devait garder qu'une scène, ce serait celle dans l'èglise. L'ensemble tèmoigne d'un tel savoir faire de la part de Nichols qu'à la fin on n'en redemande. Superbe B.O de Simon & Garfunkel...
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    79 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 janvier 2014
    La première partie du film n'est pas foncièrement inintéressante mais trop inégale, certaines scènes étant très accrocheuses et d'autres beaucoup plus plates voire très longues. Mais ce n'est rien à côté de la deuxième partie où le scénario part totalement en vrille, on se retrouve à subir une histoire d'amour sans romance, sans émotion et absolument pas crédible. Nichols enchaine les scènes à la limite du ridicule et on finit par se contrefoutre du sort de personnages pas du tout attachants et plus particulièrement de Ben dont l'incroyable niaiserie agace plus qu'elle n'amuse. En fin de compte, on voit surtout que The Graduate misait en grande partie sur un côté anticonformiste qui fonctionnait sans doute à l'époque des 70's, dans un contexte de libération des mœurs, mais qui n'a plus le même impact aujourd'hui, et Il ne reste donc plus grand chose de ce film générationnel si ce n'est une recherche esthétique et artistique indéniable de la part du réalisateur.
    Magmartigan
    Magmartigan

    24 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juillet 2017
    Un chef d'œuvre absolu qui n'a pas pris une ride. En avance sur son temps ou atemporel, il fait mouche à tous les coups et sur tout le monde.
    Alexarod
    Alexarod

    287 abonnés 1 870 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mai 2021
    Film culte parait-il, je comprends pourquoi vu le thème (l’amour interdit), mais beaucoup moins en visionnant l’ensemble. La première chose qui m’a dérangé est la façon de tourner. En effet, le cadreur passe son temps à bouger et à montrer des trucs inintéressants de façon bizarre. C’est ce qu’on appelle des longueurs inutiles n’amenant rien à l’histoire ni à l’intrigue, rallongeant la durée de la production pour rien à part pour ennuyer. Comme le tout n’est pas non plus le plus palpitant ça plombe. Cela est dû à une histoire déjà vu et revue, pas à l’époque j’en conviens, mais ce n’était pas de l’inédit non plus. Si on rajoute que la trame est très classique, le scénario également, on devine plus facilement la fin et on a l’impression de ne rien avoir à récupérer dans ce long métrage. Même la mise en scène est chaotique par moments notamment parce que le rythme est lent et trop souvent coupé.
    Sauf que ce serait compter sans le jeu des acteurs : excellent, même sans le son on devine les intentions (ou non-intentions au début) de Dustin. Couper le son serait dommageable aussi pour la BO de Simon et Garfunkel : splendide, surtout le thème Ms Robinson souvent répété mais sans lasser. Le casting n’est pas en reste puisque les autres comédiens jouent juste, aidés par des dialogues ciselés (bien que patauds parfois, même en ces temps là) et des décors somme toute sympas. Au final, cela reste un très bon film, qui a fait avancer les mentalités américaines, mais pas forcément culte ; le thème de la liberté à prendre sur les conventions sociales est bon mais pas forcément traité de la meilleure façon.
    Stéphane D
    Stéphane D

    124 abonnés 2 131 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 mars 2016
    Le film paraît complètement désuet aujourd'hui : les RDV galants, mariages arrangés et autres coutumes d'une autre époque, idem pour la réalisation avec ses zooms datés.
    shmifmuf
    shmifmuf

    183 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 décembre 2012
    Dustin Hoffman est jeune dans ce film reflet d'une époque et de l'évolution de la société.
    Sa bande originale a traversé le temps.
    gandalf001
    gandalf001

    18 abonnés 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 juillet 2012
    Ce film bien connu n'est pas si exceptionnel : le rythme est parfois lent, le scénario trop simple et invraisemblable, le personnage principal est immature. Il a peut-être fait sensation à une certaine époque surtout gràce à la musique mais ce n'est plus le cas.
    artaud
    artaud

    26 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 juillet 2012
    Vaudeville puritain convenu pré-arty folkeux au scénario indigent de sitcom, entrecoupé de la sauce clipesque de deux ménestrels Simon et Garfunkel.
    Voilà, j'ai craché ma virulence.
    Après, on peut passer outre cet écoeurement et écrémer l'interprétation, le dialogue, la musique, la lumière, la réalisation...

    Mais je ne résume pas personnellement mon intérêt cinéphile à "épiler" - je veux dire - à prendre une pince pour aller sauver deux trois talents distingués.

    Autant je comprends qu'il plaise à un coeur moins rude que le mien, autant je n'ai pas eu besoin de mettre mes deux doigts - quoi qu'un seul suffise - dans la bouche pour remplir mes pots de confiture !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 30 juin 2013
    Je fais partie de ceux qui n'on pas été tellement séduit par ce film qui à pourtant des qualités visuelles et un bon casting : Dustin Hoffman est parfait en garçon plutôt naïf (et énervant par moment...) suivit par Anne Bancroft et Katharine Ross. L'histoire est dorénavant classique (ce qui n'était sans doute pas le cas il y a 46ans !) et je me suis assez ennuyé lors de la première partie : la relation entre Mrs. Robinson et Benjamin qui est fort lente et sans grand intérêt, la deuxième partie étant plus intéressante, rythmé et parfois drôle. Globalement, le film n'a été pour moi pas très passionnant mais il faut reconnaitre qu'il nous offre une bonne BO et une très belle scène finale !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Décevant, ce film n'est sauvé que par la splendide BO de Simon & Garfunkel et la présence d'Ann Bancroft. A part ça, on ne croit pas une seconde à cette histoire, dont l'issue est prévisible dès les premières minutes et où les longueurs font suite aux scènes pathétiques. A éviter.
    Olivier Ferry
    Olivier Ferry

    4 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 juillet 2014
    Pas mal, le film ce laisse regarder mais je ne pas dire que j'ai vraiment été pris par l'histoire, le rythme est un peu moue et manque d'humours. La Présence de ce film en 17ème position des meilleurs films de l'histoire selon -l'American Film Institue- reste pour moi un mystère qui à rendu ma déception d’autant plus grande.
    Ce qu'il y a encor de mieux dans ce film c'est bien évidement ça musique: Simon & Garfunkel.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 28 octobre 2007
    Ce film qui fit scandale a bien mal veilli. L'histoire est desuette aujourd'hui et la bo est démodée.
    Les meilleurs films de tous les temps
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