A l'aube de la révolution sexuelle débarque cet OFNI ( objet filmique non identifié) qui casse tous les codes du tradition puritaine affirmée en amérique tout du moins...
Comment avez vous fait, Mrs Robinson pour n'avoir pris aucune ride en 48 ans ?.............. Un pur chef d'oeuvre doublé d'un instantané d'une époque. De la musique aux personnages en passant par les situations, ce film est sublime, vivant et terriblement mélancolique......
Un film totalement culte et indémodable... Une mise en scène qui touche au sublime. Des acteurs en état de grâce. Des dialogues d'orfèvres. L'histoire et les traits de caractère qui sont merveilleusement dépeint, garderons leur force et leur véracité " éternellement ". Et un humour incroyable... Surtout pour l'époque. C'est un des films les plus drôle, que j'ai vu de toute ma vie... Et pourtant, j'ai enfin put le voir, il n'y a que peu de temps. Quant à sa patine sweet sixties, et sa bande-son légendaire, que dire, sinon que ce film est vraiment génial à plus d'un titre... La perfection n'est pas de ce monde, mais The Graduate s'en rapproche fortement. ça faisait tellement longtemps que j'en entendais dire du bien. Maintenant, je comprend pourquoi. Et moi aussi, j'ai vu la lumière, et je rejoins le boucan de plus de 50 ans de louange, totalement mérité... Attention ! Chef-d’œuvre absolue !
C'est finalement la première partie du film qui est la plus intéressante. Dustin Hoffman, (vraie révélation du Lauréat) à une tête sympathique de jeune homme inexpérimenté, et sa relation avec la très jolie Anne Bancroft en début de film est très bien mise en scène, avec beaucoup d'humour et de shake appeal. Ensuite, quand celui-ci rencontre Katherine Ross, la jeune Elaine, le pouvoir comique descend d'un coup, pour un aspect plus dramatique certes, mais moins original. Bien évidement, le Lauréat a marqué pour son caractère polémique en 1967, soufflant un vent de liberté dans les relations familiales et sexuelles. Un choc compréhensible pour la très puritaine américaine ( alors qu'aujourd'hui, on y verrait pas grand chose de révolutionnaire par rapport à de nombreuses comédies qui ont abordées un thème similaire) et qui a su bien capter les changements de la société occidentale. Le Lauréat reste un film très simple à regarder et agréable, mais qui n'a aucune virtuosité particulière, si ce n'est le jeu convaincant du jeune Dustin Hoffman.
Un film générationnel mythique qui égratigne le modèle de l'American Way of Life à travers son triangle amoureux pervers, à la mise en scène brillante et oscarisée, sublimé par l'interprétation du duo Dustin Hoffmann/Anne Bancroft et par la BO entêtante de Simon and Garfunkel.
Porté par la musique cultissime de Simon & Garfunkel ce trio amoureux osé distingue clairement l'initiation sexuelle de la romance enfiévrée malgré les réactions ambivalentes de la tentatrice initiale. Assez naïve parfois cette comédie dramatique se fait pleinement histoire d'amour (quasi) adolescente par sa romanesque scène dans l'Eglise ainsi que son ode au plaisir de jeunesse. Sympathique bien que daté dans son traitement de l'intrigue.
Dès son deuxième long-métrage, Mike Nichols accède à la consécration avec "Le Lauréat", Oscar de la meilleure réalisation en 1967. Adapté d'un roman de Charles Webb, le film révéla Dustin Hoffman au grand public en même temps qu'il fut précédé d'une sulfureuse réputation. En effet, prenant l'exact inverse de "Lolita" sorti en 1962, le film met en scène un jeune étudiant s'éprenant d'une femme mûre. Et comme si cela ne suffisait pas, la relation se veut purement sexuelle et sans aucun sentiment ! Les instants entre Anne Bancroft et Hoffman sont de ce point de vue les plus belles réussites formelles du film. C'est là où les plans y sont le plus travaillés et l'on est encore frappés par les images subliminales très osés pour l'époque de la sensuelle Bancroft. Le personnage de Braddock s'avère lui-même passionnant, à la fois surprotégé par ses parents qui en fin un phénomène de foire, et anticonformiste dans ses choix amoureux. Et puis rien que pour la bande-originale de Simon and Garfunkel, ce film est un véritable plaisir !
Le lauréat : Cela faisait longtemps que je voulais regarde ce film qui a révélé Destin Holfman au grand jour car déjà, le scénario m’intrigué et on m’avait dit le plus grand bien de la réalisation. Et il faut dire que le scénario est assez surprenant, enfin c’est en deux parties. Car au début, cela peut s’associer a une comédie dramatique avec des scènes plutôt cocasseq tout en restant sérieux ce qui malheureusement interdit le film a s’envolé car on reste dans cette spirale sérieux. Mais au début, ça va encore et c’est même plutôt marrant a suive et même intelligent et osé pour l'époque. Car, c’est un jeune homme un peu timide qui ne sait pas quoi faire après ses longues études. Et après qu’une femme mariée l’est« chauffé », il va être son amant mais ça le gêné un peu au début tout le coté cocasse et amusant de la situation. Mais après, il va tomber amoureux de la fille de la femme et sa va pas plaire a la mère. Donc jusque la, tous va bien mais après, le film va partir dans un délire qui correspond bien au film mais on s’attendait pas a ça, même la fin est assez surprenante. Mais globalement, ça se laisse regarder avec grand plaisir. De plus, les acteurs sont impeccables, surtout Destin Holfman qui est très juste dans ce rôle. Ensuite, autre point important du film, sa mise en scène qui est classique mais très astucieuse avec pas mal de zoom plutôt bien placé mais surtout un montage très créatif a un moment, quand il découvre la femme nu au début du film, ou on a des plans subliminale du corps de la femme car il jeté juste un rapide coup d’œil gêné, c’est très bien trouvé ce plan/montage la. Et pour finir, un point assez barbant c’est les musiques, elles sont très bien choisit mais on les entend trop souvent d’affilé et les mêmes, il y en a que deux ou trois différents et c’est assez soulant mais bon. Donc voila, très bon film du genre, je m’attendais personnellement a légèrement mieux mais c’est que moi, mais je suis ravi de l’avoir vu car c’est sympa a voir.
Ce film, réalisé par Mike Nichols et sorti en 1967, est très bon, tout simplement ! On y suit l'histoire de Benjamin, qui, venant d'être diplômé, se fait séduire par une amie de ses parents, Mrs Robinson. Mais les choses vont commencer à mal tourner lorsque Benjamin s'intéresse à la fille de Mrs Robinson. Une sorte de "Lolita" en sens inverse donc (enfin, ce n'est pas tout à fait la même chose mais le film aborde également la grande différence d'âge dans le couple et la séduction de la mère puis de la fille) qui ne parait pas bien original annoncé comme ça. Et c'est d'ailleurs pour ça que j'ai mis pas mal à de temps à le voir mais c'est sans compter sur les dialogues, notamment, qui sont tout simplement excellents ! C'est d'ailleurs par là que passe beaucoup l'aspect comique du film, tout d'abord par l'air emprunté de Benjamin puis par les très bonnes répliques qui fusent entre les deux personnages principaux. Cela donne par exemple lieu à de très bonnes scènes, comme celle où ils sont dans la chambre d’hôtel, alternant entre le noir et la lumière. Mais outre ses dialogues et son aspect comique, le film est également une très bonne "comédie romantique" et aborde des thèmes très intéressants, comme le futur incertain d'un étudiant qui est pourtant très bon, et puis la relation parents/adolescent, surtout à cet âge où Benjamin cherche à s'affranchir du modèle bourgeois de ses parents, de même que la fille de Mrs. Robinson d'ailleurs. Nous pouvons également souligner la mise en scène qui est très bonne et qui nous livre des plans très originaux, surtout pour l'époque ! Concernant les acteurs, nous reteindrons surtout Dustin Hoffman et Anne Bancroft qui forment une parfaite alchimie mais également Katharine Ross, plus discrète mais néanmoins marquante ! "Le Lauréat" est donc un très bon film, de même que son excellente et inoubliable B.O. d'ailleurs !
Les jeunes diplômés expérimentent fatalement ce fléau qui les plonge dans une profonde déprime, terrassés par tant d’années d’étude et lessivés à l’idée que ce n’était que le début d’une longue route, ils préfèrent bien souvent se replier sur eux-mêmes au lieu d’aller de l’avant. C’est sur les aires folk-rock du duo Simon & Garfunkel que le jeune Benjamin Braddock, fraichement diplômé de la prestigieuse université d’Harvard, va découvrir les joies de la sexualité avec Mrs Robinson puis celles de l’amour avec sa fille… En son temps le film de Mike Nichols fit polémique pour son approche jugée trop libertine, il faut dire aussi que faire voler en éclats les repères d’une Amérique bien-pensante n’est pas du goût de tout le monde. Beaucoup trop hésitant dans son enchaînement, "Le Lauréat" souffre du syndrome dit du "ventre mou" traduisant une certaine carence dans un scénario manquant de profondeur chez ces personnages trop passifs mais également dans la mise en scène, aujourd’hui très datée, de Nichols faite de brusques zooms très déstabilisants pour le spectateur. Bien qu’il nous réserve quelques scènes véritablement mémorables, le plus intéressant à observer reste le jeu des acteurs, Dustin Hoffman en tête avec ce rôle d’une gaucherie touchante qui lança sa carrière. Malgré des personnages trop simplistes Anne Bancroft et Katharine Ross réussissent à procurer prestance et fragilité pour l’une et révolte pour l’autre dans des rôles plus complexes qu’il n’y paraît. Malgré des qualités certaines, "Le Lauréat" reste tout de même très loin du chef d’œuvre annoncé.
Hormis le plaisir d'y retrouver des acteurs exceptionnels et la musique de Simon et Garfunkel, "Le lauréat" est tellement bien réalisé et scénarisé qu'il peut-être érigé en modèle. On est surpris par l'audace subversive de l'histoire, on se dit que l'on est maintenant bien loin de cette époque où un vent de liberté soufflait sur le cinéma américain. Maintenant on voit beaucoup plus - trop - de choses à l'écran, mais les films en disent finalement beaucoup moins que des œuvres majeures de ces années là comme "Le lauréat", "Macadam cowboy" ou autre "Taxi driver".
"Le lauréat" ou "Comment choper la fille après s'être occupé de la mère"... L'ingrédient qui gratifie le film sera clairement sa réalisation, carrément originale pour l'époque et parfaitement maîtrisée (on ne remettra pas en cause l'Oscar dans ce domaine). Le scénario est marrant, la musique est belle (bien que le bouton "repeat" ait été légèrement harcelé), et les acteurs font le travail, sans pour autant souligner une quelconque prestation. "Le lauréat" se laisse agréablement découvrir mais fascinera avant tout par la fraîcheur de sa mise en scène.