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    Batman, le défi
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    3,8
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    Eselce
    Eselce

    1 396 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 janvier 2015
    Aussi bon que le premier ! Les acteurs sont formidables, surtout Catwoman et le Pingouin totalement dans leurs rôles. On les voit devenir eux-même et sont bien représentés avec leurs accessoires (Fouet pour Cat et parapluies pour Pingouin). Toujours cette atmosphère sombre avec un passage par les égouts de Gotham. Cette hideuse cité marche à la baguette !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 décembre 2017
    Pour moi, le meilleur des Batmans (de Burton ou de ceux de Nolan)!
    Je l'ai préféré à la dernière trilogie. Pourquoi? D'abord pour son ambiance des plus abouties. Burton nous plonge dans un univers sombre avec un tableau nocturne de Gotham city (la ville est littéralement plongée dans la nuit) et de nombreuses scènes en milieu souterrain (les égouts et la grotte). Il y ajoute une dimension poétique bienvenue avec une esthétique gothique imposante et la présence mélancolique de la neige. Autant d'ingrédients qui font de ce film une toile vivante des plus envoûtantes. Quant aux rapports de force, il sont vraiment sous tension.. Batman est plus que jamais seul contre tous : il doit faire face à plusieurs ennemis (un industriel véreux, le pingouin et face, en partie, à Catwoman) avec pour unique soutien, l'incontournable Alfred. Il apparaît toujours aussi grave et sérieux quand ses ennemis, pardonnez-moi l'expression, se déchaînent. Différence de style qui était, certes encore plus marquée avec le joker (ce fameux clown délirant et criminel), mais qui là, est bien respectée. Quant à l'histoire, quoique complexe, elle est cohérente et bien articulée. L'accent est mis sur le parcours et la psychologie de 2 personnages pour le moins surprenants : le Pingouin et Catwoman. Le Pingouin, un être difforme, qui abandonné à la naissance, va être élevé par des pingouins dans les égouts. Parcours insolite et triste qui va le transformer sous l'influence d'un autre (l'industriel véreux) en criminel. Même chose pour Catwoman qui de femme effacée, soumise et maltraitée par les hommes va se transformer en une créature sensuelle et provocante qui entend bien, imposer son autorité au sexe fort. Et pour cela, elle agira sur le même terrain qu'eux, le combat physique, où elle suppléera le manque de force par une agilité et une vivacité redoutables. Sauf que bien, malgré elle, Batman ne la laisse pas insensible tout comme lui, d'ailleurs, qui est sous le charme...mais ce n'est pas le sujet premier de l'histoire et l'ambiguïté de leur rapport persiste.
    Bref, à travers eux, c'est tout une réflexion sur le thème du monstre qui est, ici, suggérée et qui est un sujet cher à Burton. Quant à l'industriel véreux, meurtrier de Sélina (la future Catwoman), ami opportuniste du Pingouin et homme des plus puissants de Gotham, il manipule son monde pour asseoir ses ambitions, s'enrichir et diriger la ville. Le type même de l'homme d'affaire avide qui étend sa sphère en politique pour son seul profit au détriment du reste (c'est un industriel qui pollue et encore pollue). Ca ne vous rappelle pas quelque chose ? Peut-être, un avant-goût de ce qui se passe aujourd'hui. Enfin, les scènes d'action sont impressionnantes avec un Batman qui, grâce à ses inventions (bat mobile et autres armes) nous en met plein la vue et une Catwoman tout en acrobaties, prête à " fouetter" ses adversaires. Couse-poursuite, affrontements musclés et pièges par surprises étaient déjà là bien avant que Nolan ne reprenne la recette et ne l'applique puissance V. Bref, une réussite, à tous points de vue. Seule chose que l'on peut regretter : Batman paraît bien fade face à ses ennemis (tant il semble effacé) mais ça, et c'est à mon avis son seul point fort, Nolan y suppléera en lui donnant une forte psychologie (surtout Batman Begins qui retrace son parcours). Un film que j'ai vu et revu sans me lasser...
    Der Metzgermeister
    Der Metzgermeister

    40 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 décembre 2014
    3 ans après le premier Batman et une foule de défauts à ne pas reproduire, Tim Burton martèle à grands coups à la porte de la réussite et boucle une suite presque parfaite. En effet, Le Défi est, grâce aux avancés techniques, plus beau et plus inventif. Burton retranscrit son style presque gothique qu'il avait déjà utilisé pour Edward aux Mains d'Argent et apporte de cette manière une forme plus poétique à sa nouvelle oeuvre. Recrutant Michelle Pfeiffer et l'excellent Danny DeVito, Burton voit nettement plus grand et ose opposer dans le même film le Batman, Catwoman et le Pingouin. Le Défi était donc de taille. On peut observer quelques changements ou différence avec le premier, en effet, Batman returns est nettement plus sanglant ( J'ai presque été choquer quand Catwoman entaille sérieusement un malfrat avec ses griffes ) Je choisis de dire que je préfère nettement Pfeiffer à Hathaway car elle nettement plus tordu et excentrique. Tout pareil pour DeVito dont la prestation est à apprécier en version originale tellement celui-ci se donne cœur et âme pour donner de la crédibilité à son perso. La bande originale n'a quand à elle pas changer, hormis un accord en quatre note à la guitare qui collent parfaitement avec le style de Burton. Autre innovation : Burton n'a pas besoin d'utiliser d'hideuses maquettes pour parvenir à ses fins quand il s'agit de filmer des explosions. AH ! Le mauvais point ! Batman tue ! Mais bon après il y a la version de Burton, celle Nolan donc à chacun son choix quand il s'agit de maîtriser le mal. Autre mauvais point : la population de Gotham, abrutie comme jamais. Déjà vanter les louanges du Joker dans le premier alors que celui-ci avait tuer à maintes reprises et se précipiter vers son cortège quand celui-ci balance son pognon dans les rues était d'une rare stupidité. Mais vénérer un homme laid comme pas deux, qui vivait dans les égouts, crachant du diabolo menthe à chaque fois qu'il ouvre cette bouche hérissée de dents brisés, il y a de quoi se prendre la tête entre les mains... Ou peut être que le message de Burton était de dénoncer la manipulation des masses ? J'en sais rien et je m'en fou un peu. Un nouveau Batman décentré mais charmant à regarder.
    Driss-Kévin B
    Driss-Kévin B

    13 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 décembre 2014
    J'adore Burton, d'où la note. Cependant, il y a trop de choses peu crédibles dans ce film.
    Histoire intéressante sommes toutes.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 novembre 2014
    LE meilleur film BATMAN et de loin, réalisé par Tim BURTON que l'on ne présente plus (Big Fish, Mars Attack, Sleepy Hollow, Charlie et la chocolaterie, Edouard aux mains d'argents...). Ce dernier collabore une fois de plus avec le très talentueux Danny ELFMANN et quand ces 2 monstres du 4ème et 7ème art sont réunis, ils font des merveilles. Les studios WB ont donné carte blanche à Tim BURTON pour réaliser la suite de Batman. Dès les premières images et l’apparition du logo, on est tout de suite plongé dans l’univers gothique, sombre et triste de Burton : il neige à Gotham City. Un clin d’œil à Edward aux mains d’Argent peut-être ? La musique originale de Danny Elfman est incroyable. Le thème du premier film est repris mais transcendé : plus sombre, plus violent, plus déstructuré, les chœurs qui avaient magnifiés Edward aux Mains d’Argent se font de nouveau omniprésents et le résultat est phénoménal. Le Pingouin hérite d'une marche funèbre, Catwoman est accompagnée de bouleversants miaulements de violons, les scènes d'action sont dynamitées par une musique de cirque. La musique est donc merveilleuse et d'une puissance incroyable.
    Chaque personnage est unique, à sa propre histoire, sa profondeur et sa noirceur. Michael Keaton reprend le rôle de Bruce Wayne/Batman. Dès sa première apparition, dans les ténèbres de son manoir, Bruce est plongé dans ses pensées, le bleu et le noir sont les couleurs dominantes, l’univers du personnage est lancé. Batman n'est pas un super-héros bondissant, il est un monstre du bon côté de la force. Il n'a aucun super pouvoir. Michael Keaton est impeccable pour donner à Wayne des allures d'être humain fasciné par le mal, dépassé par le monde extérieur et qui essaie tant bien que mal d'afficher une certaine confiance. Le Pingouin abandonné par ses parents ne rêve que de reconnaissance et de normalité, manipulé et trahit il n'accomplit que la vengeance si longtemps contenue. Selina Kyle, victime de naïveté ne cherche qu'à se venger, par delà la mort, de son assassin. Même Max Shreck qui est le méchant le plus méchant du film possède une véritable part d'humanité (voir la façon dont il prend la place de son fils face au Pingouin). En prenant du recul et en analysant chaque personnage, l’on se rend compte que Bruce/Batman est le symbole des 3 méchants du film : Max Shrek pour son côté businessman, riche homme d’affaire – Le Pingouin est un orphelin tout comme Bruce Wayne – Catwoman pour le côté sombre, ambiguë, schizophrène et félin du héros : Tim Burton maniant à la perfection le jeu du chat (Catwoman) et de la souris (Batman)...2 tempérament différents mais qui, l’un sans l’autre, ne sont rien.
    Pas de happy end, et même pire que cela. Auto-justice, suicide, morts extrêmement violentes et graphiques, solitudes, rarement film aura réservé une conclusion aussi pessimiste. Une folie totale. Je n'avais jamais vu cela et je ne l'ai jamais revu. Aujourd'hui encore (après un nombre incalculable de visions) la fin de Batman Returns me coupe toujours littéralement le souffle. Un tel impact est bien sûr la somme de très nombreux facteurs. La musique de Danny Elfman n'a jamais été aussi puissante, l'ambiance du film est proche de l'apocalypse avant de sombrer au plus profond des ténèbres et de la mélancolie, les acteurs semblent véritablement perdre les pédales, la violence est incroyable spoiler: (l'électrocution en gros plan, le pingouin bavant un sang vert)
    , la tension est inhumaine teintée de charge émotionnelle.
    Batman Returns est l'apothéose du cinéma de Tim Burton, son œuvre la plus sombre, la plus cruelle, la plus dépressive, la plus puissante, une œuvre qui doit s’analyser en profondeur, une merveille dont on ne peut jamais se lasser : l'univers très personnel d'un auteur.
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 novembre 2014
    Si je n'avais pas vraiment goûté au premier Batman de Tim Burton, c'est sans doute en bonne partie par un certain manque d'ouverture, ne laissant pas vraiment sa chance au style du réalisateur d'imprégner l'univers du Dark Knight. Batman returns, quant à lui, me prouve avec netteté mon erreur, illustrant tout à fait combien les comics regorgent de possibilités pour développer son imaginaire gothique, à la limite de l'expressionnisme. Il suffit d'ailleurs de se pencher sur la direction d'acteurs de Burton, en particulier sur le rôle attribué à Keaton, pour comprendre que ce long-métrage est un Burton avant d'être un Batman. L'acteur, à mon goût, n'a pas la carrure, l'aura pour devenir le justicier badass que Nolan a préféré développer, mais Burton préfère plutôt encourager chez lui une certaine excentricité qui s'intègre très bien à la dynamique de son film. Cette dynamique, comme je l'ai dit plus haut, est également entretenue par les possibilités de déclinaison de l'univers des comics, surtout les personnages de Catwoman et du Pingouin, figures torturées et déformées sorties d'un imaginaire de conte, parfaitement à leur place dans la recherche onirique du célèbre réalisateur qui vient à nouveau chercher la part enfantine qui nous reste, habilement caché derrière un sérieux consommé. Pas effrayant pour un sous, le film semble pourtant sorti tout droit d'un cauchemar, et pourrait encore être ultra-poétique si l'image n'avait pas tant vieilli (22 ans, quand même). Le problème du récit demeure, en dépit des prestations fantastiques de Pfeiffer (féline, sexy, complexe - elle ridiculise Hathaway) et DeVito (barré et animal), un manque gênant d'intensité que j'ai clairement ressenti sans vraiment pouvoir l'expliquer. Tout un symbole, c'est le grand Christopher Walken, dont la présence est d'ordinaire hypnotique, qui symbolise le mieux ce petit et relatif (au regard de ses standards ultra-élevés) manque de force. Malgré tout, Batman returns est une oeuvre de qualité, et d'un intérêt certain. Même si bien sûr, elle ne plaira pas à tous les puristes, de par l'utilisation particulière qu'elle fait de l'univers du chevalier noir.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 6 novembre 2014
    Un film esthétiquement réussie, mais long, vraiment trop long. On endors par le manque de dialogues en allant vers la fin.
    Elthib7
    Elthib7

    73 abonnés 1 287 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 octobre 2014
    Comme prévu, bien mieux que le 1er opus, cette suite est plus rythmée et je préfère l'histoire. Le pingouin est quand même un méchant bien plus crédible que le joker incarné par Jack Nicholson et Michelle Pfeiffer en Catwoman est parfaite !
    Après bon, on peut pas nier que le film a pris un sacré coup de vieux: 22 ans ça passe pas inaperçu, ce qui m’empêche de lui mettre plus que 3/5.
    Au final, après avoir vu les deux films de Tim Burton et les deux de Joel Schumacher, pour moi ils se valent. Certes ceux de Tim Burton sont plus sérieux et plus sombres mais d'un autre côté je trouve qu'ils vieillissent mal. De l'autre coté ceux de Joel Schumacher sont plus récents mais plus "what the fuck" et plus funs, mais moins crédibles c'est sur. Chacun ses gouts après ! Perso, je trouve que les deux saga méritent d'être regardés, elles ont chacune leurs qualitées et leurs défauts.
    Pour moi les films de Nolan sont au dessus, mais bon c'est pas la même époque aussi, faut relativiser.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 octobre 2014
    Cette suite de Batman n'a rien à envier de son prédécesseur!
    Il y a moins d'action mais le scénario est plus recherché, ce qui ne le rend pas pour autant moins passionnant.
    Michael Keaton joue toujours merveilleusement bien le rôle de Batman.
    Danny DeVito, petit nouveau, interprète à sa façon le Pingouin et le maquillage qui a été effectué sur lui est impressionnant (surtout pour l'époque).
    Michelle Pfeifer incarne une Catwooman très sexy en soif de vengeance. Ce rôle lui va comme un gant!

    Notons que Tim Burton s'est entièrement approprié l'ambiance du film et qu' elle à des année lumière des comics de Bob Kane.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 novembre 2017
    Après "Batman" de 1989, Tim Burton revient avec une suite beaucoup plus réussi nommée "Batman le défi". Cette fois, batman doit affronter plusieurs adversaires. L'ambiance reste très bon surtout les acteurs, j'ai aussi bien aimer les musiques. Très bon film que je conseille.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 14 octobre 2014
    Je crois qu'il y a erreur. Est-ce vraiment un film de Batman ?!!!! C'est un des personnages les moins présent et développé du film !!!
    En réalité ce métrage se concentre surtout sur le personnage du Pingouin, extrêmement intéressant et soulevant des problématiques très pertinentes, c'est incontestable. Mais à force de nous abreuver de passages d'exposition sur sa psychologie et ses antécédents, nous sommes saoulés d'ennui. Catwoman est quant à elle presque inutile, on ne connaît pas vraiment ses buts. Pourquoi elle en veut tant à Batman ? Aucune idée. Juste une petite explication bancale. Quant à Batman (oui parce qu'apparemment je me suis renseigné c'est bien lui le personnage principal), il n'est là que pour taper quelques méchants en cas de problèmes et pour tenter pendant le peu de temps qu'on lui consacre de montrer la complexité de sa double identité et...Mince pas le temps de finir ! Il faut parler du reste et je n'ai pas le temps de m'attarder sur ce personnage secondaire ! (sarcasme puissance 1000 x

    C'est dommage, le premier volet était vraiment d'une qualité inouïe, et même si le Joker subissait aussi un gros développement, Batman avait le droit à un traitement tout aussi conséquent.
    Le seul point positif, c'est l'identité visuelle de Burton, qui s'adapte parfaitement avec l'univers du héros : les costumes, les décors, la froideur du film sont des éléments qui me plaisent beaucoup, mais au service d'une histoire insipide et ennuyante.
    Décevant. Je m'attendais à mieux.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 septembre 2014
    Après le succès du premier épisode Batman, Tim Burton remet le couvert avec le deuxième épisode Batman le Défi. Batman, après avoir vaincu le Joker, le super héros va devoir faire face au Pingouin voulant devenir maire de la ville de Gotham et affronter également Catwoman. Tout comme le premier volet, l’atmosphère du film ainsi que les décors sont tout aussi magnifiques, on retrouve un Gotham très sombre. Le long métrage se passe durant la période de Noel ce qui sublime encore plus le film et lui donne vraiment un cachet gothique. Michael Keaton est toujours aussi bon dans le rôle de Batman, Danny De Vito est très convaincant dans le rôle du Pingouin et Michelle Pfeiffer est toute aussi bonne dans le costume de Catwoman. Le scénario est correct, Batman est confronté à deux de ces ennemis les plus dangereux, les scènes d’action sont efficaces. Batman le Défi est tout aussi bon que le premier volet avec une ambiance exceptionnelle, les deux méchants sont charismatiques et la performance de Michael Keaton est toujours aussi bonne dans le rôle du super héros. Un très grand film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 août 2014
    Une très bonne suite de Batman, certes moins bon que le précédent, mais une réalisation impeccable et un Michael Keaton toujours aussi parfait en Batman. Michelle Pfeiffer est vraiment excellente en Catwoman et Danny deVito est impressionnant en Pingouin.
    Game-Of-Television
    Game-Of-Television

    31 abonnés 164 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 avril 2015
    Batman Returns, je dis ça car je préfère de très loin l’appellation originale du film, est sur certains points supérieur au classique qui le précède. L'ambiance est à son apogée, le style graphique est une œuvre d'art des films de super-héros, la musique est plus magique et magnifique que le premier film, sans parler de la performance des acteurs. Michael Keaton livre un Bruce Wayne plus sérieux et déterminé que le précédent, Michelle Pfeiffer est l'une des actrice des plus mémorables en super-héroïne féline (malgré le costume qui a assez vieillit, elle met encore un pied de nez à Anne Hathaway dans TDKR..). Bref, ce film c'est Batman, ce film à une présence folle, une âme indescriptible qui ressort de la poésie et de la passion. Seul bémol, le choix du Pingouin, un excellent Danny DeVito mais un personnage pas vraiment mémorable et indispensable, le Joker par Nicholson était dix fois plus transcendant. Enfin bon, d'autres détails kitchs tout de même: l'armée de Pingouin explosive par exemple, j'ai trouvé sa drôle mais déplacé quand même, ça aurait du être intégré chez Schumacher... Très bon film, un poil supérieur au premier lui même réalisé par Burton, il va plus loin et livre un film sombre et glacial, une ambiance tellement excellente que les deux heures du film passe comme un éclair. Sans contexte, un des meilleurs films de Tim Burton que je ne me lasse pas de revoir à chaque fois, lui au moins à une ''âme profonde''.
    .Jurassic
    .Jurassic

    113 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 juillet 2014
    Bon ben chef d’œuvre… La vache, je m’y attendais pas. Surtout venant de Tim Burton, un réalisateur que je trouve très inégal et qui n’a cessé de me décevoir ces dernières années. J’ai honte. C’est la deuxième fois que je vois ce film. La première, c’était quand j’étais gosse, à 8 ans. Je l’avais profondément détesté et j’ai alors jeté mon dévolu sur les deux chef d’œuvres de Joel Schumacher, dont « Batman & Robin » en particulier que je matais en boucle (non, vraiment). Puis, il y a peu, j’ai eu envie de visionner le premier grand film de l’homme chauve-souris « Batman ». J’en avais également des souvenirs assez moyens bien que vagues, et ce second visionnage m’a permis de découvrir que Tim Burton était un bonhomme sacrément couillu pour réussir à imposer une vision aussi loufoque et sombre du chevalier noir à un film destiné principalement aux enfants, ce qui m’a donc poussé à visionner le deuxième opus de la franchise, « Batman : Le Défi », que certains dressent comme étant le plus grand film de superhéros de l’histoire du cinéma. « HA ! HA ! HA ! » m’esclaffais-je, jamais Tim Burton ne pourrait surpasser la maîtrise du « Dark Knight » de Nolan !
    Ben, ta gueule, prends-toi la quintessence du style burtonien dans les dents en ouverture. Une Gotham enneigée, sombre à l’esthétique magnifiquement gothique, dans la droite lignée de l’expressionnisme allemand des années 20, un bébé, dont on ne verra jamais le corps, enfermé dans une cage dévore un chat, dans une chambre d’hôtel à l’architecture étrange, ce qui pousse les parents du nouveau-né à le jeter dans les égouts. S’en suit un plan absolument dantesque où l’on voit le panier flotter jusqu’au bout d’un tunnel mystérieux, froid, porté par la musique exceptionnelle de Danny Elfman, aux mélodies surprenantes, mêlant plusieurs nouveaux thèmes aux allures de berceuses, mais marquées par ces chœurs étranges, presque effrayants. Une atmosphère malsaine, dérangeante, glaçante, envoûtante se dégageait de cette séquence. Bigre ! Dès lors, j’ai compris que je m’attaquais à du lourd.
    Et j’avais raison ! Le film ne s’essoufflera plus, enchaînera les scènes d’anthologie avec une virtuosité rare à en faire pâlir les réalisateurs de blockbusters actuels, Burton allant jusqu’au bout de sa démarche sans faire un faux pas. Que ce soit la naissance de Catwoman, la première rencontre entre les deux antagonistes, la scène du bal, la séquence finale… Chaque scène est mémorable et multiplie les trouvailles de mise en scène de génie.
    Je pense que ce qui m’a définitivement convaincu du génie de ce film, c’est la facilité avec laquelle Burton opère à une déconstruction du conte de fées. Tout au long du film, chaque personnage exprimera ses désirs, ses rêves, et tous ces rêves seront finalement déçus. La naïveté n’a pas sa place à Gotham, si l’on veut réussir, il faut agir durement. La première à en subir les conséquences, c’est la timide et maladroite Selina Kyle, se lamentant sur ses mésaventures amoureuses, espérant un brin de reconnaissance de la part de son employeur et habitant dans un appartement extravagant à la décoration enfantine. Ce qui la conduira inexorablement à la mort, puis à la résurrection, la transformant en femme sensuelle, objet de tous les vices, qui va alors détruire sa vie passée, en saccageant son appartement, déchirant ses peluches, repeignant de noir la peinture rose bonbon de son salon. Le puéril « Hello There » affiché dans sa chambre est désormais « Hell There ». Mais la métaphore ne s’arrête pas là. L’intelligence du film est aussi d’avoir intégré une intrigue politique à l’histoire. Le diabolique Max Shreck va s’allier Oswald Cobblepot, alias le Pingouin, désireux de vengeance sur la société qui l’a répudié. Ils vont alors mettre en scène une fable moderne du vilain petit canard (véhicule du Pingouin d’ailleurs) afin de jouer avec les sentiments des citoyens de Gotham dans l’optique que le Pingouin devienne maire de la ville. Mais l’issue sera malheureuse. Les desseins machiavéliques du Pingouin seront découverts, et il sera à nouveau exclu et contraint à se cacher dans les égouts de Gotham. On peut également citer la manière dont Bruce Wayne/Batman, idéaliste et naïf, se fera manipuler tour à tour par ses deux ennemis, ne pouvant les vaincre qu’en leur infligeant des coups de poignard dans le dos, le baiser mortel final (scène absolument magnifique), le destin tragique de chaque personnage, les deux méchants du film dont les surnoms de pingouin et de chatte sont assez naïfs…
    Ce qui ressort de cette idée finalement, c’est qu’à l’inverse du premier film, « Batman : Le Défi » n’est en rien un film pour enfants. Bien que gothique et sombre, « Batman » comportait un bon lot d’éléments insérés pour les enfants. Les gadgets fous de Batman, les blagues du Joker, ne le rendant pas « trop » antipathique, la romance entre Vicky Vale et Bruce Wayne, le journaliste rigolo Knox… Le film a une identité burtonnienne, mais l’on voit clairement que ses producteurs lui ont donné de nombreuses contraintes. Le succès de ce film a donc encouragé les patrons de la Warner à donner carte blanche à Tim Burton pour la réalisation du deuxième Batman. Je surinterprète peut-être mais j’ai vu ce film comme une mise en abîme de ce contexte de production. Alfred amenant Vicky Vale dans la Batcave sans l’autorisation de son maître ? Personnellement, j’avais trouvé ça bête. Bruce Wayne aussi, il le reproche à son majordome au milieu du film. Le fait que seuls les méchants mouraient dans le premier film (à l’exception d’une présentatrice télé mais dont le sourire cadavérique pourrait prêter à faire sourire les enfants) ? Ici, on veut tuer des enfants et quand quelqu’un exprime son désaccord, une belle abeille de métal dans le bide ! Ça c’est fait ! C’est fou de voir à quel point Burton est décomplexé dans ce film. Les sous-entendus sexuels, mêlés à des blagues de mauvais goût explicites parcourent le film du début à la fin, les personnages sont moralement douteux, Batman tue sans aucun complexe ses ennemis, il les brûle, les jette dans le vide, les explose, les écrase en Batmobile, les morts sont on ne peut plus malsaines… C’est un pur film d’auteur que nous livre Tim Burton, sa mise en scène est exceptionnelle et les symbolismes sur l’identité cachée prenant le dessus sur l’identité officielle sont ici beaucoup plus développés sans la lourdeur passagère du premier volet (Bruce qui dort la tête en bas tel une chauve-souris). On retiendra surtout cette scène du bal costumé où Bruce et Selina se vêtissent de leurs costumes de ville (je ne sais pas quoi dire, magnifique !).
    Le scénario du film est exceptionnellement écrit, parfaitement structuré, aux enjeux clairs, allant jusqu’au bout de chacune de ses idées, doté de personnages saisissants, mémorables, superbement interprétés. Je pense avoir rarement vu une équipe d’acteurs jouant de manière aussi cohérente avec le ton du film. Michael Keaton, Danny DeVito, Michelle Pfeiffer, Christopher Walken… Ils sont tous éblouissants.
    L’esthétique du film est bluffante, surpasse en tout point la pourtant très bonne direction artistique du premier volet, les décors enneigés apportant un supplément d’ « âme » à Gotham City.
    La bande originale est parfaite, accompagnant parfaitement chaque séquence et chaque scène du film avec la grande virtuosité qu’on connaît chez Danny Elfman. Il reprend et réadapte ses travaux sur le premier film pour rendre la musique encore plus saisissante de mystère et de souffle, notamment dans le climax final.
    Ce film est riche, de loin le meilleur film de son auteur à mon sens, et c’est sans frémir que j’accorde à « Batman : Le Défi » le statut de chef d’œuvre absolu du film de superhéros.
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