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    Rocco et ses frères
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    101 critiques spectateurs

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    Claude DL
    Claude DL

    90 abonnés 1 680 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 septembre 2024
    Je ne comprends pas ces notes dithyrambiques pour ce film bavard qui a beaucoup vieilli et où il ne se passe pas grand chose, avec une longueur vraiment insupportable car injustifiée. On apprécie néanmoins la présence des acteurs français (Delon, Girardot, Delair, Hanin) qu’il faut voir en VF avec leur voix. A aucun moment je n’ai adhéré à l’un ou l’autre des personnages, beaucoup trop artificiels, et je n’apprécie guère le milieu de la boxe (à part le must de Clint Eastwood « Million dollars baby »). Pour moi évitable.
    Juliette Arnould
    Juliette Arnould

    88 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 septembre 2024
    Drame melancolie
    Famille qui vole en eclat a cause jalousie d aimer la meme femme, immigration, argent
    Delon gentil, doux, pas une once de violence ds son personnage, différent de dhabitude
    Film sur la Fraternite, l amour
    Tragedie familiale sentimentale
    Anne Girardot epoustouflante
    Voir les avis, il y a de tres bonnes explications
    Michael78420
    Michael78420

    45 abonnés 1 445 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 août 2024
    Film étonnant, sur fond d'immigration au sein d'un pays, l'Italie, pour fuir la misère du sud et de ses oliviers. Pour l'avoir vu pour la première fois en 2024, soit soixante-quatre ans après sa sortie, et encore, en version restaurée, il faut désormais s'armer de patiente et d'indulgence pour aller au bout de ce film. On y apprécie de talentueux acteurs au tout début de leur carrière. Claudia Cardinale toute discrète. Annie Girardot toute jeune. Alain Delon tout timide et boxeur crédible. Les deux derniers crevant l'écran par leur talent. Le côté laborieux de cette famille, la durée du film (près de trois heures !), la piètre qualité sonore (malgré la restauration), le Milan ouvrier, les paysages ternes, sont autant de lourdeurs difficiles à apprécier de nos jours. Le script manque aussi de belles répliques, à part celle de la patronne de la blanchisserie : "Les belles choses on les obtient quand elle ne nous servent plus." De quoi méditer sur l'accumulation de richesses au fil de la vie et leur disponibilité inutile dans nos dernières années. Peut-être ai-je vu Rocco Et Ses Frères beaucoup trop tard pour l'apprécier pleinement. À (re)voir comme on lit de vieux classiques de la littérature.
    Estonius
    Estonius

    3 335 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 mai 2024
    On peut louer à juste titre la réalisation, la phographie et la direction d'acteurs (un véritable sans faute, Girardot n'a jamais été aussi bonne ). N'empêche que j'ai trouvé le temps long dans ce film trop long et que je n'ai jamais été passionné par le scénario qui abuse de plans mélodramatiques, à ce propos spoiler: la fin christique de Girardot est ahurissante, quand à la pleurnicherie collective qui s'en suit, elle
    est à la limite du supportable. Et puis il y a le fond, l'attitude de Delon envers son frère n'a aucun sens, vous me direz on est au cinéma et le cinéma est souvent fable ! Mais ici que serait-elle ? Certainement pas dans le sparadrap "social" qui nous arrive in fine comme un cheveu sur la soupe.
    Doppeljünger
    Doppeljünger

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 février 2024
    Le bien contre le mal, pas vraiment. Si Rocco est un saint et Simone le diable alors oui, le bien et le mal, mais celui du monde d'avant, celui des chrétiens. Ici rien du Christ, de ses actes et paroles mais l'Eglise, son omerta, sa volonté d'assujettir le peuple, de lui inculquer des règles et normes arbitraires pour asseoir son contrôle et son pouvoir. Aussi, de le diviser de pans entiers de l'humanité pour mieux régner.

    Rocco parce qu'il ne peut faire de mal à une mouche mais surtout parce qu'il ne peut se défaire des traditions portant les liens du sang au dessus de tout, pardonnera tout. Pardonner tout pour des actes commis contre soi même est sans doute de la sainteté, une réussite christique mais pardonner tout pour des actes commis contre autrui sans s'enquérir de l'oppressé est a minima de la lâcheté. Nadia, martyre de ce film, n'est pourtant pas réductible à un destin de victime. Bien au contraire, c'est par son indépendance d'esprit, de corps, par sa liberté en somme, qu'elle resplendit. Elle incarne le monde humaniste, celui de l'émancipation morale, la foi en son propre coeur, en sa propre raison et donc où le doute est partout et ainsi l'absolu, le fascisme, nulle part. C'est le monde de demain comme le croit Ciro, le frère auquel on se raccroche pour nous sortir de ce cloaque familial. Mais alors que Ciro énonce ce monde qui vient, la sirène d'usine retentit pour rappeler les travailleurs à l'aliénation. Tel un avertissement elle nous dit ô combien il faudra se battre pour faire et parfaire un tel monde.

    Rocco à tout prix tient à ses racines, à une identité. Il veut rentrer au pays, être toujours avec ses frères et sa mère, c'est un homme bon mais qui refuse de vivre la beauté d'une personne, Nadia, car sa bonté s'exerce dans le respect de traditions qui s'opposent à cet amour. La famille de sang, sacrée, encore et toujours elle. La sclérose de Rocco, sa manière réactionnaire de voir le monde, lui fera tout perdre, la femme qu'il aime et sa liberté, autant dire que les deux se confondent. Se croyant christique il n'est en réalité que le pur, pour ne pas dire le pire, produit de l'Eglise. En choisissant le respect aveugle de valeurs qui contrecarrent à sa sensibilité, à son amour, Rocco perd tout sens moral et devient le bras armé du mal : Simone, le déraciné qui ne trouvera pas sa nouvelle vie et qui sombrera dans un total nihilisme. Simone est le chaos, Ciro le renouveau, Rocco le statu quo. En somme ils sont la Trinité divine hindoue: Simone est Shiva, il a détruit Vishnou, c'est à dire Rocco qui laisse place à Brahmā, Ciro. Et puis, autour d'eux, la plus importante, Nadia, si proche de Jésus car elle incarne tout, elle est la plus humaine de tous.

    L'enfer est pavé de bonnes intentions paraît-il, ces bonnes intentions doivent être celles de ne jamais questionner notre monde et de préférer appliquer avec dévotions les règles inculquées, pour ne faire nulle peine à nos aînés. Mais à ne pas vouloir peiner les anciens et leurs certitudes, on perd tout libre arbitre et donc la seule chose qui vaille de vivre, la quête perpétuelle de soi et de nos semblables. Une quête qui crée de la beauté et nous ouvre les portes du sens et donc du bonheur. Si perdre de vue cette quête pour le monde fait intervenir Brahmā-Ciro pour le sauver, dans notre vie, Simone-Shiva armé de sa faux et peut-être d'un jeu d'échecs viendra la sceller. Alors écoutons notre cœur, restons éveillés.
    Marty
    Marty

    21 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2023
    Delon, en saint qui pardonne toujours et qui n'est pas sûr de lui, est étonnant. Les relations fortes entre les frères , comme les 5 doigts de leur mère sont belles. Annie Girardot est magnifique
    evariste75
    evariste75

    152 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 novembre 2023
    J'aime beaucoup le cinéma italien, mais là j'ai été très déçu... Annie Girardot est magnifique mais je n'accroche pas à son personnage, ni à celui de Delon... Claudia Cardinale déçoit... Film beaucoup trop long... Ennui mortel...

    Je mets quand même 2 étoiles (pas terrible) car il y a quand même de belles images...
    CH1218
    CH1218

    198 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 octobre 2023
    Luchino Visconti signe l’une des plus poignantes chroniques familiales italiennes. Malgré sa longueur, difficile de ne pas être sensible à cette tragédie, riche en thématiques, portée par une distribution qui donnent son meilleur, dont le tourmenté Renato Salvatori, le bienveillant Alain Delon et l’étincelante et bouleversante Annie Girardot.
    Pradetmaryse75
    Pradetmaryse75

    10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 octobre 2023
    quelle merveille ce film, je l'ai déjà regardé plusieurs fois et encore hier soir !chaque fois, c'est la même "claque" très salutaire ! car en effet, le problème des immigrés est partout le même, déchirant et inquiétant ... et puis, aussi, je voudrais souligner qu'Alain Delon n'est pas , comme tant de gens le qualifient, qu'un "beau mec" sans talent, et il suffit de voir ce film pour en être convaincu !
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    205 abonnés 2 852 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 septembre 2023
    Une fratrie qui se déchire pour une femme, pour l'argent, la gloire, par jalousie. Ce qu'on en retient, une exceptionnelle Annie Girardot belle, attirante et vénéneuse, des jérémiades à l'italienne et un récit où la tragédie est véhiculée de façon soudaine, sous la brutalité et la bêtise du premier des cadets de cinq fils expatriés à Milan, dans la débâcle d'une grande ville, avec la mama protectirce, jeune veuve; L'aîné déjà fiancé et isolé des autres, un benjamin bien trop jeune pour comprendre et attaché à tous, un cadet qui maintient la famille par ses décisions et ses efforts, puis Rocco - Alain Delon- qui par respect et amour se sacrifiera toujours; Celui qu'on doit accabler. Les émotions n'y sont pas. Certaines thématiques comme l'homosexualité, déjà en lumière à l'époque, sont à peine effleuré. Le contexte de crise financière sert la tragédie mais en retour l'évolution des caractères est brusque sans transition, comme des tableaux qu'on nous impose, jusqu'à un dénouement inévitable.
    LAvisDuNeophyte
    LAvisDuNeophyte

    3 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 août 2023
    Ce film raconte une intrigue forte avec notamment un frère maudit et l'autre exemplaire, qui rappelle les frères Karamazov. Très différent d'autres films de Visconti, plus académiques. On regrette un film un peu trop long, parfois surdoué notamment par les actrices.
    Alex Motamots
    Alex Motamots

    7 abonnés 319 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 août 2023
    Un film à l'arrière plan politique auquel je ne m'attendais pas.
    J'ai aimé découvrir la ville de Milan dans ces années.
    Le sujet principal m'a peu intéressé mais j'ai adoré découvrir Annie Girardot très jeune.
    J'ai trouvé que le jeu d'acteur d'Alain Delon était proche du zéro ; aucune émotion n'est passé de lui à moi.
    J'ai vu le film en italien sous-titré français, et il m'a été pénible de constaté le décalage entre les acteurs qui parlent français et leurs voix italiennes.
    J'ai souris lorsque la mère en fait trop dans les cris et les gestes.
    Anaïs Redford
    Anaïs Redford

    8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juillet 2023
    parce que j'aime le cinéma italien, j'aime Visconti, Alain Delon, Claudia Cardinale, Annie Girardot. parce que j'ai pleuré. parce que c'est magnifique. et parce que j'ai jamais autant haï un personage que celui de Simone
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    137 abonnés 3 068 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 juillet 2023
    En 1960 c'est un film d'un auteur: Visconti célébré par la critique avec un partage d'acteurs français et italiens. Une démiurgie absurde avec des talents de mise en scène, lente pour accentuer les effets et la musique qui ponctue des scènes anormalement dramatiques ; les deux personnages principaux le salaud et l'ingénu sont tout simplement peu crédibles et par là inintelligent juste une forme d'art abscons sinon abject dans ses côtés sordides. Mais en tout cela rien n'a changé ou si peu dans un cinéma névrotique, moraliste et pseudo populaire.
    labadens
    labadens

    12 abonnés 242 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 juin 2023
    O tempora O mores ...
    Il y a 60 ans ce type d interprétation pouvait passer mais là j' en riais. Théatrale au possible , la gestuelle excessive, quasiment tous les acteurs surjouent. La scène de l' esclandre familiale a provoqué mon hilarité !
    Qui croit encore à cette mise en scène là, à ce jeu d ' acteurs ?
    Simone est affublé de tous les vices ( voleur, brutal , menteur , violeur ) alors que Delon est un bisounours. La palme de la mauvaise interprétation revient à la propriétaire de la lingerie , dont la postérité n a pas retenu le nom ( et c 'est tant mieux ) .
    Qui va croire que Nadia se prostitue dans un lieu complètement à l' écart de tout chalandage ?
    Ce cinéma là n 'est plus crédible à mes yeux en 2023 ; certains films supportent bien l épreuve du temps mais Rocco et ses frères n ' est pas de ceux-ci .
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