Sydney Pollack a dirigé Robert Redford à sept reprises : dans Propriété interdite (1966), Jeremiah Johnson (1972), Nos plus belles années (1973), Les Trois jours du Condor (1975), Le Cavalier électrique (1979), Out of Africa - Souvenirs d'Afrique (1985) et Havana (1990).
Eprouvant des difficultés à jouer une scène de bar dans laquelle son personnage est censé être ivre, Natalie Wood a fini par se saouler réellement. Autre conformation, sinistre celle-là, au destin de son personnage - qui finit par se supprimer -, elle fit également une tentative de suicide, le 27 novembre 1965, durant le tournage du film.
Tennessee Williams était tellement mécontent de ce que Sydney Pollack avait fait de sa pièce qu'il a menacé de faire retirer son nom du générique. Ce qu'il ne fit pas.
Sujette à de nombreuses peurs, Natalie Wood avait notamment une peur panique de l'eau. Pour tourner une scène dans laquelle elle se tient dans un ruisseau, Robert Blake, son partenaire à l'écran, a dû lui maintenir les jambes pour la rassurer, en restant sous l'eau et en retenant sa respiration.
Sydney Pollack sut s'entourer de professionnels réputés pour Propriété interdite. James Wong Howe, directeur de la photographie - deux oscars en 1956 et 1964 - qui oeuvra notamment à La Vallee de la peur, Le Vieil Homme et la Mer, ou Station Terminus, et Edith Head, costumière huit fois oscarisée - un record - de plus de 475 films, dont Une Place au soleil, Sueurs froides, Gatsby le magnifique, Carrie au bal du diable, et L' homme qui tua Liberty Valance, étaient tous deux considérés comme des références absolues dans leur domaine.
L'action de Propriété interdite, la première grande réussite de Sydney Pollack, se situe pendant la Grande Dépression, une époque que le réalisateur retrouvera pour le tournage d'On achève bien les chevaux, adaptation de la pièce d'Horace McCoy.
C'est Grayson Hall qui a d'abord été pressentie pour interpréter le rôle de la mère de Natalie Wood dans Propriété interdite. Un personnage finalement campé par Kate Reid.