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Napoléon
142 abonnés
1 565 critiques
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3,0
Publiée le 9 novembre 2024
Un casting réussi avec des acteurs prenants et des dialogues qu'ont oublies pas. L'ensemble est bien réalisé rendant le film agréable à suivre. Ensuite l'œuvre s'avère surprenante et courageuse en étant honnête car parlant des problèmes intracommunautaires. L'importance masculine est également bien proposée. Néanmoins le constat développé n'est pas suivi par une solution. Dommage.
Je suis un grand amateur de films "ethniques" et je nourrissais de grands espoirs en allant voir ce film dans le cadre d'un "ciné-club"...
Quelle déception ! Je me suis ennuyé d'un bout à l'autre, film caricatural, pas un seul Blanc (sauf un policier très gentil accompagné d'un collègue noir très méchant !)...
Manque d'action et jeu d'acteurs mauvais, violent et grossier du début à la fin...
Ce film, en fait, a mal vieilli (sorti en 1991)...
J'ai eu du mal à accrocher le début de la deuxième partie. Elle est nécessaire car elle montre l'insouciance avant le drame mais cette partie a mal vieillie. À part ça tout est juste et intemporel. La violence et la haine.
Boyz'n the Hood est un film phare pour le hip hop américain des années 90, John Singleton y décrit la vie dans les banlieues de Los Angeles. L'existence y est rude et très risquée en raison des guerres de gang. Etre noir aux Etats Unis n'est pas chose facile, il est difficile de s'en sortir, la racisme omniprésent les empêche de gravir les échelons sociaux même avec toute la bonne volonté du monde. Il est plus facile pour eux de dealer même avec tous les risques encourus que cela engendre. Un film dure mais réaliste sur les conditions de vie des" nigga" des zones pavillionnaires de Los Angeles.
Boyz'n The Hood de John Singleton a le mérite de mettre le doigt là où ça fait mal, autrement dit dans les quartiers afro-américains de Los Angeles. Évidemment il y règne une atmosphère de violence et de traffics en tous genre mais pas que, il y a aussi des gens "normaux" qui tentent de vivre et de s'en sortir par la voie légale. Singleton va nous présenter un regard différent sur ces quartiers avec certains personnages assez attachants mais dans l'ensemble, et c'est là que réside le problème majeur du métrage, c'est souvent ou sur-joué ou tout simplement mal joué. Les dialogues n'aident pas non plus et tout cela fait très daté. On doit avoir en tout et pour tout un 1/4 d'heure de tension, le reste n'étant que bien peu palpitant. L'idée est évidemment intéressante et Laurence Fishburne sort clairement du lot mais malheureusement je me suis passablement ennuyé et c'est probablement tout ce dont je me souviendrai du métrage ...
Je n'ai pas été trop accroché par Boyz N Hood. Le sujet est passionnant et la relation père fils est intéressante mais mise à part ça, il n'y a pas grand chose d'intéressant dans le film selon moi. Niveau mise en scène, vraiment rien d'incroyable. Bref, pas un mauvais film mais je n'ai pas trop accroché.
Je ne suis pas fan des films sur la rue à la base. Je les trouve assez ennuyants et extrapolés par rapport à la réalité. Mais un ami m'a conseillé ce film et je me suis dit pourquoi pas. J'ai bien fait.
Tout d'abord le scénario. Ce n'est pas le scénario le plus élaboré que je connaisse, loin de là, mais c'est un bon scénario. Il arrive à nous captiver et à nous faire aimer les personnages. Les personnages d'ailleurs, c'est un gros point fort du film. Ils sont bien écrit, crédibles et attachants. On prend plaisir à les voir évoluer dans cette banlieue mal famée. Ils ne sont absolument pas stéréotypés, mais pour autant on arrivera tous à se reconnaître un peu dans chaque personnage. C'est bien fait. Le seul petit bémol serait que l'intrigue reste imprévisible. On ne sait pas vers où le film veut aller et ça rend sa compréhension un peu brouillon. Mais après tout ça peut aussi être son point fort pour certains qui préfèrent être surpris par ce qu'ils regardent. Et puis le Twist vers le milieu du film est vraiment bien réalisé et nous choque vraiment. Rien de très spectaculaire, mais c'est bien réalisé et bien amené pour qu'on ressente quelque chose de fort.
Les acteurs jouent très bien. Ils sont dans leur rôle du début à la fin et il n'y a aucun reproche à leur faire. Par rapport aux doublages français qui lui restent assez anecdotiques et franchement de qualité moyenne. Certes, ça reste le doublage VF de l'époque, mais c'est compliqué d'écouter. Je vous conseille donc de le regarder en VO si possible. La musique est assez douce et passe très bien en arrière-plan. On ne la remarque pas sans y faire attention tellement elle s'incruste bien dans le film. Les plans de caméra et la mise en scène ne cassent pas trois pattes à un canard, mais ça marche. Après, ce n'est pas réellement pour ça qu'on regarde ce genre de film. Je pense qu'on les regarde pour les messages.
Là de ce côté-là, c'est incroyable. Le film nous fait passer beaucoup de messages sans trahir sa ligne directrice et son scénario. Il arrive à expliciter ses propos sans que ça ne fasse forcer. C'est vraiment le point que j'ai le plus aimé dans le film. Il amène à des pistes de réflexions modernes malgré le fait que ça soit sortie il y a un moment. Puis les messages sont tellement différents, mais tous cohérents et bien amenés que ça reste plausible et plaisant à décortiquer.
Pour conclure, je dirai que c'est une très belle découverte. Un bon film. Je ne m'attendais à rien et j'ai été très agréablement surpris. Ça m'a donné une nouvelle vision sûrement plus positive des films sur la rue et je pense en regarder d'autres dans le futur. Mais les défauts m'obligent à lui mettre seulement 4 au lieu de 4,5.
Parmi les premiers films-choc sur les quartiers noirs américains, Boyz'n the Hood, en plus de rester d'une remarquable actualité, est une vraie claque avec ses personnages bien trempés (occasion de se révéler pour beaucoup de jeunes acteurs) et son exposition sans fard d'une société sur la corde raide en permanence. Intensité dans le jeu des acteurs comme dans la bande-son, le propos est implacable, assumé et rondement mené.
Un bon film different sur un sujet souvent traité au cinéma et notamment par Spike Lee. C est justement moins radical mais pour moi beaucoup plus efficace car il y a de l émotion.
Ce film, réalisé par John Singleton et sorti en 1991, n'est vraiment pas mal du tout ! Pourtant, même avec sa très bonne réputation, je n'avais pas vraiment d’attentes particulières envers ce film, étant donné que je ne suis pas vraiment fan de ce genre de drame social de quartier. Malgré tout, je dois dire que j'ai plutôt bien accroché à l'ensemble ! C'est donc ici l'histoire de plusieurs ados habitant un quartier de Los Angeles dans lequel deux bandes se font la guerre. L'un d'entre eux, Tre, va essayer de s'en sortir autrement que par les armes et la violence. Socialement et même historiquement, le film est très intéressant puisqu'il retranscrit très bien l'ambiance pesante qui régnait dans ce genre de quartiers à l'époque, et qui doit d'ailleurs toujours aujourd'hui continuer. Certains diront d'ailleurs que le film est très kitch, notamment visuellement, mais également de par la mode vestimentaire des personnages etc. Mais c'est également ce qui participe au charme du film. Je veux dire que nous sommes dans un film des années 90 pur et dur, ce côté kitch fait donc partie intégrante du film et permet au contraire de mieux se projeter dans le contexte de l'époque. J'ai également beaucoup apprécié le traitement des personnages, rien n'est jamais trop dramatique dans le sens où ce n'est jamais appuyé ou larmoyant, tout est montré de manière assez crue et honnête. Le seul bémol du film est peut-être le fait qu'il ne se passe finalement pas grand-chose durant une bonne partie du temps ! Les guerres entre gangs n'alimentent en effet qu'une petite partie du film et sont sous-jacentes le reste du temps, ce qui fait que nous suivons finalement la vie de ces ados de manière relativement passive, ce qui est assez dommage (mais ça a également le mérite de donner un rendu franc, presque à la manière d'un documentaire). Concernant les acteurs, nous retiendrons surtout Cuba Gooding Jr., Laurence Fishburne et Ice Cube qui jouent vraiment très bien ! "Boyz'n the hood" est donc un bon film qui reste surtout le produit de son époque !
Ce premier film de John Singelton est très politique. Dans la lignée de Spike Lee à New York, Singelton s'intéresse à la vie de la communauté noire de Los Angeles. Etre ado au début des années 90 à Los Angeles n'est pas un cadeau. Rentrer dans la vie adulte au milieu de la guerre des gangs, du trafic de drogue et des vendettas assassines, est un parcours semé d'embûches. C'est pourtant le quotidien de Darin et Rick, deux demi-frères élevés par leur mère, le premier alternant incarcération et liberté conditionnelle, le second, père adolescent, rêvant d'obtenir une bourse grâce à son talent de footballeur. Et puis il y a Tre, qui a la chance d'avoir ses deux parents et d'être élevé par son père Furious (Lawrence Fishburne), courtier en immobilier et activiste. Dans ces quartiers difficiles, abandonnés de tous, la loi de la rue ressemble à la loi du Talion mais la seule victime est le jeune homme noir qui tombe sous les balles de ses frères. C'est la révélation de Cuba Gooding Junior et de Maurice Chesnut, mais le film est porté par Lawrence Fishburne et Ice Cube. Ce dernier crève l'écran pour son premier rôle, plus par son charisme que son jeu d'acteur, il incarne à merveille le personnage de Darin, sans excès, avec beaucoup de pudeur et de justesse. Le dernier quart d'heure du film est bouleversant, accompagné par le morceau légendaire de Stanley Clarke : Black on Black crime.
Une illustration sans fioriture d'un pathétique fait terrifiant posé en exergue sans didactisme pour une œuvre politique dont le réalisme se manifeste dans de menus détails fort révélateurs qui ne peuvent qu'interpeller le spectateur d'autant plus touché par cette photographie sociétale grâce à l'interprétation intense de Laurence Fishburne, Cuba Gooding Jr et Ice Cube. Une marquante innovation discursive.
Alors je ne recommande pas du tout! Ce film n’a rien d’un classique. Acting moyen et quasiment pas de développement de personnage ou même de l’histoire. J’étais à la fin du film que je me demandais encore à quel moment l’histoire débute… Je donne pas plus de 2/5 étoiles
Il faut dire que les 31 ans qui séparent la sortie de ce film de cette critique ne vont pas jouer sur sa forme un peu vieillote. Il est sûr qu'un "Boyz'N the Hood" réalisé en 2022 aurait été plus clinquant visuellement, racoleur peut-être, plus grossier aussi dans ses languages (les dialogues sont ici empreints d'une certaine naïveté pour notre époque). Mais sur le fond, J.Singleton s'empare d'un sujet coup de poing, assez inédit, qui sonnera comme un référence sur les films sur les ghettos et les luttes intestines afro-américaines. Le sujet est d'autant plus poignant qu'il est construit avant tout sur une notion d'espoir: l'espoir d'une jeunesse qui veut s'en sortir avec des études et des ambitions, l'espoir qui sollicite des parents soucieux de faire de leurs enfants des hommes droits et de valeur, l'espoir que la condition sociale précaire n'est pas systématiquement irrévocable. Mais la fin dramatique va rebattre les cartes. Fatalement. Sur la forme, "Boyz'N the Hood" reste sincère et singulier, la réalisation de J.Singleton se passe de fioritures pour se concentrer sur son sujet. Néanmoins, les décors réels influent une immersion totale, la musique une ambiance adequate. Très joli trio d'acteurs encore méconnus au cinéma: C.Gooding Jr, Ice Cube, L.Fishburne. Le personnage de ce dernier n'est pas s'en rappeler la sagesse d'un certain Morphéus de "Matrix". Peut-être un peu moins percutant au bout de 30 ans, "Boyz'n The Hood", remis dans son contexte, est un film percutant, d'une justesse authentique sans artifices. Et malgré un sujet depuis maintes fois filmé, force est de reconnaître qu'on peut poser ses caméras dans un ghetto sans jouer de clichés ou de surenchères sans dénuer son propos.