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weezlesanguinaire
69 abonnés
457 critiques
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4,0
Publiée le 14 août 2017
Un très bon film sur une réalité sociale américaine. Même si le film a vieilli sur le style vestimentaire et les images , on se rend compte que le sujet traité dans le film est malheureusement toujours d actualité. La force du film est aussi de ne pas sombrer inutilement dans les clichés, le film est assez bien écrit et le fond est vraiment intéressant .Les acteurs sont tous convaincants et puis la bande son hip hop des années 90 est vraiment au top . Un classique.
Ce film réussi à faire passer des émotions et je crois que c'est le plus important. Et la dramaturgie, le rythme. J'ai pleuré comme j'ai jamais pleuré.
Le film à message classique et sans surprise sur la condition des Noirs dans les quartiers "à problème" de Los Angeles, c'est-à-dire le film qui dénonce, qui tire la sonnette d'alarme et qui pleure sur sa communauté. On y croise des débutants qui deviendront plus ou moins connus (Angela Bassett, Cuba Gooding Jr, Larry Fishburne...) et bien entendu le "quotidien" du quartier à problème(s) comme autant de poncifs sévèrement éculés.
Notons tout de même qu'à force de s'agiter et de brailler à l'aide, le film sonne parfois assez juste, car il brasse au moins certains réalités avec à-propos (tous les Noirs ne sont pas des dealers et des tueurs) tout en évitant le rabâchage du racisme blanc/noir parmi sa litanie de séquences de victimisation ressassées à l'envi.
Au second degré, cela pourrait presque être drôle (à son insu) : voir les Noirs se traiter entre eux, voir ce flic noir insulter et menacer ses frères de couleur, voir tous ces jeunes voisins (et voisines) se chamailler en finissant par des insultes, voir le gang passer en voiture, armé jusqu'aux dents, voir tout le quartier lui-même armé jusqu'aux dents (protéger sa famille tout ça) voir la voisine d'en face camée jusqu'aux yeux etc, etc...
Voir tout cela pourrait (au moins) être marrant (comme le jeune black avec sa têtine !) si entretemps Boyz'n the hood arrêtait de se répandre dans une guimauve de mauvais feuilleton. Très mollasson, très bavard et trop pontifiant, le film s'égare dans ses divagations de la "blackexploitation" avec toutes les larmes que cela implique.
Bref, c'est gentil d'avoir essayé mais on s'en fout en fait.
L'image, les acteurs (mention spéciale à Lawrence Fishburne, magnifique en pater familias de bon conseil) et les fringues ont un peu vieilli, mais le discours est toujours le même : la vie dans le ghetto c'est celle du gansta qui survie comme il peut dans la rue et vaut mieux ne pas y laisser traîner son fils ! Toujours actuel avec des morceaux d'Ice Cube d'anthologie, un classique...pour ceux qui aiment.
Je ne sais pas si "Boyz'n the hood" est vraiment un film culte ou indispensable, mais il a en tout cas marqué toute une génération, et la vie de ghetto trouve ici l'un de ses piliers dans le cinéma. Délinquance, gangs, armes, règlements de compte, Lowrider, musique hip-hop et langages adéquates, toute la panoplie du film gangsta est bien présente, mais "Boy'z n the hood" ne s'arrête pas là car il dispose également d'un côté touchant, et tente par la même occasion d'ouvrir les yeux sur la réalité de ces ghettos et ses vastes aspects. On y trouve de la bonne et de la mauvaise éducation, de la fraternité, des rêves brisés, du trafic, de la rivalité etc... Le film en ressort donc riche et particulièrement réussi sur cette facette de la société américaine.
Joli succès en 1991, "Boyz'n the Hood" raconte la jeunesse d'une bande vivant dans une des banlieues de South Central Los Angeles. John Singleton évoque ainsi la pauvreté, le chômage, l'oppression policière, la drogue, la prostitution, les gangs, et la difficulté à ne pas sombrer dans le cycle de la violence. Des thèmes nobles, qui laissent entrevoir les émeutes qui ravageront Los Angeles en 1992. Après, la mise en scène est très simple, et les acteurs inégaux. Si Laurence Fishburne est attachant en père qui tente d'éduquer son fils dans le respect et l'honnêteté, certains seconds rôles ne sont pas toujours convaincants. Par ailleurs, mise à part dans la dernière demi-heure, le scénario ne propose pas de réelle intrigue autre qu'une chronique, qui manque parfois un peu de rythme. Néanmoins, "Boyz'n the Hood" est un film intéressant, qui a beaucoup marqué son époque, et inspiré d'autres œuvres.
Le film qui a marqué toute une génération, Boyz'n The Hood a été l'un des premiers longs métrages a traité du problème des quartiers aux Etats-Unis. Dénonçant les inégalités sociales et la ségrégation raciale dans le Los Angeles des années 90, Boyz'n The Hood est un devenu une référence du genre. Avec une super bande originale, une histoire touchante autant que révoltante, ce film doit être vu au moins une fois.
Boyz'n The Hood nous raconte l'histoire de Tre Styles un jeune garçon intelligent mais dont l'avenir semble très difficile dans un quartier dirigé par les gangs. Alors que sa mère fait tout pour s'en sortir, elle décide de confier son garçon à son père pour que celui-ci veille aux grains. Tre se retrouve alors à vivre avec son père avec qui il fait l'apprentissage de la vie et reçoit toute l'attention nécessaire. Dans son quartier le jeune garçon se lie d'amitié avec d'autres enfants dont Doughboy qui fait régulièrement des allés-retours en prison. En grandissant, Tre comprend que les obstacles vont être nombreux pour lui. Entre les violences policières et la rivalité des gangs, le père de Tre a bien du travail pour préserver son fils.
Boyz'n the Hood nous permet de découvrir des acteurs qui sont aujourd'hui des références depuis Cuba Gooding Jr., Laurence Fishburne, Ice Cube, Regina King, etc... Tout le gratin des acteurs afro américains ont participé à la création de Boyz'n the Hood. Si le film a quelque peu vieilli, il est toujours aussi profond et l'histoire reste d'actualité plus de 20 ans après sa sortie. Après le succès de Straight Outta Compton, ce film nous rappelle que la question des ghettos et de la ségrégation raciale aux Etats-Unis est un sujet qui a déjà été traité avec brio.
Pendant sa dernière année d'études à l'école de cinéma de l'université de la Californie du Sud (USC), John Singleton écrit le scénario autobiographique de "Boyz N The Hood" qu'il mettra finalement en scène en 1991. A seulement 23 ans (!), le tout jeune réalisateur noir fait une entrée fracassante dans le monde du cinéma. Son film, présenté la même année à Cannes dans la catégorie Un certain regard, sera nominé deux fois aux oscars en 1992 : meilleur scénario original et meilleur réalisateur. Singleton fait ainsi office du plus jeune artiste cité dans ces deux catégories dans l'histoire des Oscars. Waw ! "Boyz N The Hood" : histoire de trois jeunes noirs de banlieues de Los Angeles confrontés au temps qui passe... Une seule et même bande : trois destins. Malgré un rythme assez lent pendant plus de la moitié du film, John Singleton parvient à nous scotcher grâce à la fluidité de sa mise en scène, un montage frénétique, une BO bien rap lorgnant de temps à autre sur de la soul ou du RN'B (merci Ice Cube !), la présence d'un casting de choix dominé par un Laurence Fishburne charismatique (crédité ici Larry Fishburne), et surtout par les relations entre personnages très bien retranscrites par le futur réalisateur de "Remember the time" (clip de Michael Jackson). Le casting est donc ainsi très bien exploité à l'image de Laurence Fishburne (qui acquiert la reconnaissance internationale ici et avec le biopic "Tina" au début des 90's) détonnant à souhait. Le duo qu'il forme avec Angela Bassett (couronnée du Golden Globe de la meilleure actrice avec le même "Tina" pour avoir incarnée la célèbre chanteuse) fonctionne aussi très bien. Avec l'impressionnant Ice Cube (également au début d'une carrière ciné prometteuse : "Anaconda", "Les rois du désert"...) et les convaincants Cuba Gooding Jr (sa consécration viendra dans le film de Cameron Crowe "Jerry Maguire") et Morris Chestnut (revu aux côtés de Seagal dans "Piège à grande vitesse" et "Mission Alcatraz" notamment). "Boyz N The Hood", c'est finalement ce mélange de stylisme propre au cinéma et du milieu du rap. Singleton pioche dans son vécu, raconte un récit parmi les ghettos de la cité de la baie des anges, incise des personnages tranchants de réalisme, nous fait part de la triste réalité de ces banlieues et nous alerte des problèmes de criminalité et d'armes à feu au sein même d'une des plus grandes démocraties du monde. Spectateurs, voici une plongée dans les arcanes de la violence péri-urbaine de Los Angeles filmée par un maître en la matière. Attention, petit chef d’œuvre ! Interdit aux moins de 13 ans.
Cette fiction raconte habilement la vie de 3 personnages,de la petite enfance à l'age de jeune adulte. L'age où tout est possible et où la vie commence mais dans les ghettos américains la mort peut jaillir d'une voiture. Le scénario est à la fois touchant et poignant qui rentre dans l'intimité de ces jeunes des ghettos. A voir!
Boyz'n the hood nous plonge dans l'univers violent et sans loi que sont les ghettos de la ville de LA. Contrairement à Menace to Society, le film a un réel approfondissement autour de la bande de Tre et ses "frères"; et même si l'approfondissement est utilisé pour donner un sens moral et un peu manichéen spoiler: Par exemple quand le père de Tre fait un discours sur l'organisation des quartiers noirs au film, cela nous permet de nous attacher à eux. Il n'est pas réellement question de scénario complexe ici puisque le film est engagé et a pour but de dénoncer, alors autant que le plus grand nombre comprenne. La musique est sympa et va très bien avec l'ambiance, elle est comme entrainante et porteuse. Il est important de noter que le film a été réalisé par un réalisateur qui connaissait très bien son sujet puisqu'il aurait très bien pu être l'un des acteurs. Les scènes que nous montre ce film sont des scènes qui arrivent tous les jours dans ces quartiers. L'époque a changé mais le résultat est le même: Les jeunes grandissent en voyant des dealers faire de l'argent facile ou finir criblés de balles tandis que d'autres vont en prison. Ce film est doté d'un réalisme très légèrement moraliste mais il sonne juste gràce à une retranscription de l'ambiance qui est très bonne et surtout une interprétation remarquable de ces jeunes acteurs. On pourrait lui reprocher de vouloir faire passer son message trop clairement au travers de Furious.
Jeune cinéaste de 22 ans issu du ghetto noir, John Singleton livre une effrayante descrip-tion des banlieues chaudes de Los Angeles ; c'est le chaos dont l'apparence paisible dissimule le cauchemar quotidien du chômage, du crack et de la guerre des gangs. Ce film très engagé et très dur, n'est pas du genre distrayant, plutôt édifiant avec une dose de ton moralisateur parfois un peu gênante, mais l'ensemble reste bon, le film a d'ailleurs provoqué des émeutes à sa sortie aux States, mais a révélé 2 jeunes acteurs : Cuba Gooding Jr et le rapper Ice Cube.
Boyz n the hood qui nous montres avec poigne et émotion, le quotidien des jeunes noirs américains pour qui la survie prime sur tout. J'ai lus plusieurs critiques disant que les acteurs sont moyens la réalisation pas terrible. Il faut quand même garder à l'esprit que beaucoup des acteurs commençait leurs carrières, que ce film est également le premier de John Singleton et que pas mal de figurants ou seconds rôle ont été recruter dans la rue ce sont des vrais"Boyz n the hood" certains sont même mort de la violence qui est dénoncer dans le film (celui qui à toujours une tétines en bouches). Ce film est loin d'être parfait mais il fait ouvrir pas mal de monde sur ce qui se passait et se passe toujours dans le ghetto et il à inspirer de nombreux réalisateur. Voilà pourquoi je considères ce film comme un chef d’œuvre rien n'y est inventer ce sont des faits qui se produisent tous les jours dans ces quartiers mis à l'écart de la société. Bref un film qui ma fait grosse impressions que je recommandes à tous.
Le meilleur film sur la culture rap que j'ai vu, une œuvre phare où il ne se passe pas grand-chose mais l'ensemble s'avère être une bonne réflexion sur l'univers des ghettos afro-américains. Final plein d'émotions, très bon.