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Nicolas S
43 abonnés
540 critiques
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3,0
Publiée le 8 juin 2024
Ce biopic des Doors - et pas uniquement de Jim Morrison, même s'il prend évidemment beaucoup de place - est un exercice périlleux, qu'Oliver Stone ne réussit que très partiellement. On peut dire qu'il parvient à rendre une partie de la fascination que Morrison exerce grâce à un Val Kilmer souvent impressionnant de mimétisme, et qu'il arrive à saisir parfois l'ambiance de ces mythiques années 60 américaines, de l'euphorie à la difficile redescente. Et puis que de tubes, tout de même. Le problème, c'est toutefois le style Oliver Stone, tout en boursouflures et effets voyants. On le comprend très vite, Stone veut donner l'équivalent cinématographique d'un bad trip, et il l'assène du début à la fin jusqu'à la nausée. On finit lessivé à force d'être soumis à tant de stimuli visuels et auditifs, et même si cela fait partie du propos, cela anesthésie tout discours un tant soit peu nuancé sur la contre-culture américaine et Jim Morrison lui-même ; tout vire au contraire au grand guignol.
Oliver Stone a une sacrée filmographie à son actif et ce biopic sur les Doors fait clairement partie du haut du panier. D’ailleurs de biopic il est surtout question de celui de Jim Morrison tant les autres membres du groupe mythique sont survolés. Première réflexion, c’est extrêmement bien filmé, Stone sait y faire avec sa caméra et on plonge bien rapidement dans la vie trépidante de l’icône. Et quelle vie ! Certes elle fut bien trop courte mais sacrément remplie, il aura fait tous les excès le garçon, son cœur le lui rappellera d’ailleurs pour le faire entrer dans le fameux club des 27 …
Si le biopic est très intéressant et retrace assez précisément le parcours atypique du leader emblématique des Doors, le succès du film, on ne va pas se mentir, est surtout dû à la partition démentielle de Val Kilmer qui livre sans doute là son plus grand rôle. Il est complètement habité par son personnage et il faut reconnaître que sa ressemblance avec Morrison est confondante, en tout cas pour nous spectateur c’est du pain béni. Ça et l’un des autres atouts du métrage, la musique, qui berce ces plus de 2 heures au son des plus grandes créations du groupe.
Certes ça va un peu vite en besogne au départ mais une fois le personnage installé, on est vite comme hypnotisé par la présence de Kilmer, d’ailleurs le reste du casting n’est pas en reste il faut le noter. On pardonnera donc volontiers les quelques cassures dans le rythme qui n’enlèvent pas grand-chose à cet hommage hors norme de la légende Morrison.
Portrait d'une icône du rock, ce film est un objet fascinant, à la limite du trip sous acides, porté par la musique psychédélique des Doors et la performance hallucinante de Val Kilmer.
Bon bah c'est raté... j'avais très envie de découvrir la vie de Jim Morrison cette légende du rock et la faire découvrir à ma famille aussi mais malheureusement on n'a pas réussi à adhérer au film... mais bon c'est vrai que c'est pas évident dès qu'il s'agit d'Oliver Stone ! On a trouvé ça étrange, pas très facile à aborder et on s'est ennuyé... en plus mon grand attendait avec impatience de voir Floyd Westerman mais on le voit à peine pis il n'ouvre même pas le bec et il était encore un peu plus déçu à cause de ça... bref nous sommes restés sur notre faim et mis à part la BO, on a pas aimé grand chose dans ce film !
J'ai été déçu... Je pensais pas que ça allait être axé que sur le sexe, l'alcool et la drogue... Même si biensûr j'adore la musique des Doors et que leur talent est indiscutable. Ce côté psychédélique et philosophique est lourd honnêtement. Après je suis peut être trop jeune? 😆 Le contexte de l'époque doit m'échapper.
Il s’agit plus d’un portrait de Jim Morrison, chanteur fer-de lance des Doors que de celui du groupe. Un poète-chanteur surdoué anti-social et scandaleux auquel le pacifisme hippy ne suffisait pas, vite écœuré par l’admiration dont il était l’objet, et capable d’insulter les représentants de l’ordre comme son public. Un personnage paradoxal et attachant, qui finira sa carrière alcoolique et drogué à 27 ans comme trop de ses congénères. Il est enterré au Père Lachaise. Un film sérieux et réaliste avec une remarquable interprétation de Val Kilmer, étonnamment ressemblant.
Étant fan des Doors, je n'ai plus qu'admirer ce super film d'Oliver Stone. L'histoire du groupe est bien mise en avant, sa relation avec Pam, les drogues, le sexe, le rock n Roll...bref les années 60. Cela aurait été un bon plus que les autres membres du groupe soit mis d'avantage en avant dans le film. on les voit certes,mais Jim s'accapare 90% du film. C'est un personnage à lui seul mais sans les autres musiciens et la créativité de Manzarek par exemple Morrison n'aurait sûrement pas eu le succès escompté (peut-être) mais bref. superbe film Paris les meilleurs biopic musicaux.
Je suis habituellement fan des biopics musicaux, mais ici quelle déception ! Au lieu de s’intéresser au génie créatif de ce groupe, Oliver Stone se focalise surtout sur la déchéance du chanteur, son addiction à la drogue, et l’ambiance hippie de l’époque : aucun intérêt.
Un film sous acide, avec un casting de bon niveau, en version hippie, avec la force de Val Kilmer qui transcendance le film, en une passion dévorante, qui brille sous Jim Morrison, sous la verve d'Oliver Stone, qui nous emporte dans son monde désincarné. La musique des Doors en plus que demander de plus, si c'est romancé, ce biopic explique peut-être le destin tragique de son chanteur iconique.
Biopic musical, The Doors est une belle réussite signée Oliver Stone. Comme son titre l'indique, l'histoire retrace le parcours du célèbre groupe de rock en mettant plus particulièrement en avant son chanteur phare Jim Morrison. Pendant ces deux heures et quinze minutes, le long-métrage laisse vivre son récit sans prendre un angle en particulier. On y suit un enchainement de scènes nous faisant traverser les années, alternant entre compositions et enregistrements de titres, concerts survoltés et trips sous drogues. Si les deux premiers nous offrent des moments intenses, les passages sous substances sont eux moins intéressants surtout que ces derniers sont un peu trop nombreux. Le film aurait gagné à se raccourcir un petit peu à ce niveau là. Cependant, au moins on ne peut pas lui reprocher d'être édulcoré. D'ailleurs la personnalité que dépeint l’œuvre ne dégage pas beaucoup d'empathie. Entre ses provocations, ses croyances chamaniques, sa décadence, son comportement avec les femmes, sa débauche, tous ces excès sont loin de le rendre sympathique. Jim Morrison vivait à fond ce qui va justement le mener vers une descente aux enfers dans sa dernière partie. Malgré tout ça, si l'homme n'était pas des plus respectable, l'artiste était lui incroyable et nous fait découvrir avant tout un poète. La star est incarné par un Val Kilmer totalement impliqué nous gratifiants de superbes moments sur scène. Les autres acteurs qui l'entourent sont tout aussi convaincants mais les nombreux rôles secondaires ne permettent pas qu'on s'attachent à eux. La réalisation pour sa part est particulièrement immersive, proche du documentaire, s'accordant parfaitement avec son sujet. La dominance de rouge au niveau des couleurs confère une certaine ambiance. Mais évidemment, la pièce maîtresse du film se trouve dans sa b.o. forcément monstrueuse et considérablement généreuse. Cette dernière est omniprésente nous balançant un nombre incalculables de titres du groupe en laissant durer les extraits pour notre plus grand plaisir. L'ensemble se conclut sur une jolie fin venant mettre un terme à cet hommage réussi, faisant de The Doors un film à voir pour tous les amoureux de musique.
Un biopic qui tient bien la route. Val interprète de belle manière Jim. Le scénario est assez réaliste et n’édulcore pas l’histoire des doors inutilement.
S'il fallait trouver un gros défaut à ce film, ce serait sans conteste son titre un peu trompeur sur la marchandise, car loin d'être une histoire du groupe en lui-même (même si les grands faits d'armes sont évoqués, ses membres en deviennent un peu trop secondaires), c'est bien le récit des affres de la vie de Jim Morrison et son destin tragique dont Oliver Stone s'empare avec maestria, bien aidé par l'incarnation phénoménale de Val Kilmer qui semble être né pour le rôle tellement le mimétisme est impeccable. Psychédélique et onirique à tous crins, le film est une remarquable plongée dans l'atmosphère de la Californie de la fin des sixties, entre bad trips et concerts bouillants, la mise en scène colle à la bande-son de façon tout à fait magique et l'on déroule le fil jusqu'au bout sans s'ennuyer, en ayant saisi (peut-être imparfaitement) un peu de la psyché du Roi Lézard.
la vie dissolue, sans compromission et absolue d'un artiste de génie qui a brûlé sa vie par excès mais pour une créativité démesurées. Oliver Stone nous montre Jim sous sa vraie nature sans filtre. une scénographie à l'image du personnage et du contexte de l'époque. la photo de se film est super dans le sens qu'elle nous avsorbr dans les images mentales de Jim Morisson. on ressent les déchirures du personnage qui s'amplifient au fur et à mesure qu'il s'enfonce dans l'alcool et la drogue jusqu'au point final. cette histoire prend au trippes.