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René Philibert
18 abonnés
75 critiques
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4,5
Publiée le 5 août 2021
Film culte par excellence sur l'un des plus grands groupes musicaux de la fin des années 60. On plonge dans l'univers des Doors, c'est un voyage dans le temps et dans l'univers poétique de Jim Morison. Oliver Stone nous donne sa version de l'histoire de ce groupe legendaire et je ne se lasserai jamais de voir et revoir ce film.
The doors est un biopic très musical très rock en gros du lourd du très très lourd val kilmer est parfaitement fidèle à jim morrison qui lui correspond parfaitement bien dans ce film
Présenté comme un portrait du groupe "the doors", il est en fait essentiellement basé sur le chanteur vedette et parolier principal du groupe. Je veux parler du personnage mythique du rock , jim Morrisson Ce dernier était selon le portrait qui nous en est donné ici, sujet à un trouble tres sérieux de la personnalité, ce qui n'est en rien incompatible avec le talent. On notera un point important de sa biographie, c'est qu'il fût un des enfants de l'amiral stephen Morrisson, un des principaux responsables du déclenchement de la guerre du Vietnam. Il semble que ceci peut expliquer un peu cela, mais ce point essentiel n"est pas du tout évoqué ici.J'avais vu le film lors de sa sortie. Plusieurs décennies plus tard, on s'aperçoit qu'il n'a pas vieilli. Bien réalisé, "the doors" souffre néanmoins d'un scénario très faible. Val kilmer porte le film sur ses épaules, mais malgré ses efforts n'a pas, loin s'en faut, le charisme de la légende qu'il incarne. Les amateurs du groupe ne manqueront pas le film. Mais on est ici loin d'être en présence d'un chef d'oeuvre.
4 480 abonnés
18 103 critiques
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5,0
Publiée le 17 juillet 2020
En tant que fan de Doors la musique et les mots sont le meilleur personnage du film. Les chansons représentent des sentiments et des émotions, des désirs et des haines et d'autres facettes de la vie à la fin des années 60. Alors que les Doors n'ont enregistré que six albums ensemble chacun est toujours dans l'esprit des gens du monde entier. Cela fait des années que le roi est mort mais on se souviendra toujours de lui. Ce qui est montré dans The Doors est assez splendide. Oliver Stone peint une image vivante de Los Angeles en 1965 avec Val Kilmer et place Jim au milieu. C'est un homme fasciné par la mort par la volonté de l'homme au pouvoir et par la façon dont la vie devient douloureuse sans que les produits chimiques n'ouvrent son esprit. Kilmer vous plonge tellement dans la tête dans ce film qu'à la fin, vous l'aimerez, le détesterez ou vous sentirez émerveillé à son sujet. Je me suis émerveillé pour lui et je me suis demandé pourquoi il se tournait vers les héros qui lui ont donné de telles idées sur l'amour de la mort. Je me suis demandé pourquoi il ressentait le besoin de porter la vie à ses limites. Mais ses désirs sont aussi ceux de Stone et c'est un film qui n'est pas facilement oubliable...
Biopic sans concession de Jim Morrisson, même si on peut regretter qu'Oliver Stone ne fasse pas dans la dentelle, comme à son habitude. Le film aurait gagné à être raccourci d'une bonne demi-heure... Val Kilmer habite littéralement le personnage, avec lequel il présente une ressemblance troublante...
A part quelques morceaux, je ne suis pas fan de la musique des Doors. Par contre, la personnalité et le destin de Jim Morrisson ont toujours attiré ma curiosité. D’ailleurs, on a affaire ici à un biopic centré sur sa personne plutôt que sur le groupe en lui-même. Les proses scéniques, notamment celle de « the End », sont particulièrement bien foutues et la remarquable performance de Val Kilmer est à saluer. Pour le reste, Oliver Stone nous plonge dans un trip (personnel ?) psychédélique de sex, drugs & rock’n’alcohol inégal et longuet, destiné principalement aux inconditionnels. Et encore…
Film retraçant remarquablement l’inutilité d'un sous homme ayant attiré tout un tas de paumés dans une époque ou l'argent de manquait pas et amenant au summum de la médiocrité d'un grand nombre de gens dans la guerre et le peace and love a outrance. Une belle époque retraçant encore le pire de l'homme dans son auto destruction sous couvert de la découverte du bonheur dans la décadence par les chemins les plus courts.
Bien qu'intitulé "The Doors", ce film d'Oliver Stone est plutôt un biopic sur Jim Morrison, et ses courtes mais folles années avec le groupe légendaire. Si la construction du film est classique (ascension, excès, et chute), la forme de "The Doors" ne ressemblent en rien aux biopics musicaux ternes que l'on peut voir par ailleurs. Le scénario et la mise en scène se veulent psychédéliques, épousant les délires poétiques de Jim Morrison. Phrases plus ou moins nihilistes et réflexions sur la mort, le tout sur fond de plans débullés, de filtres oranges et de situations parfois oniriques : le film ne plaira pas à tous ! Ce choix apporte par ailleurs plusieurs lenteurs, et ne développe finalement pas tant que cela les origines de son protagonistes, son goût pour l'alcool et la drogue paraissant presque seul responsable de ses maux. Néanmoins, Val Kilmer est totalement impliqué en Jim Morrison, imitant sa voix de manière bluffante et se voulant habité par la personnalité psychédélique du chanteur. Il est secondé par de nombreuses "gueules" de l'époque qui constituent d'appréciables seconds rôles (Meg Ryan, Kyle MacLachlan, Michael Wincott...). En résulte un film personnel, parfois excessif mais intéressant.
En ce jeudi 4 juillet 2019, je suis vraiment ravi d'avoir découvert à travers ce film, le groupe musical "The Doors" et l'emblématique Jim Morrison. Je ne peux pas demeurer indifférent devant cette oeuvre d'Oliver Stone à la mise en scène très soignée. ... Val Kilmer réalise un excellent excellente prestation dans le rôle de Jim Morrison.
The Doors est l’un des groupes de musique américains les plus marquants de l’histoire du rock. Formé en 1965, ils se sont dissous en 1973, deux ans après la mort du chanteur Jim Morrison. En 1991, Oliver Stone, le réalisateur de « Platoon » ou « Né un 4 juillet » relatera l’histoire du groupe en se concentrant sur la vie du chanteur. Si le film n’est pas exceptionnel, c’est l’incroyable performance du comédien Val Kilmer qui placera le long-métrage dans les rangs des films cultes. Son rôle a su capter l’essence fougueuse et emblématique du rockeur et nous transporte dans ses péripéties folles jusqu’à sa mort. On y découvrira l’ascension du groupe ainsi que les problèmes d’alcool et de drogues auxquels faisaient face Jim Morrison. Les nombreuses scènes d’hallucinations sont quant à elles mal menées et détériorent considérablement le fil conducteur de l’histoire. Fort heureusement, il reste les moments sur la scène du Roi Lézard qui rendra de nombreux fans nostalgiques. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Qu'on aime ou pas la musique de ce groupe légendaire importe finalement bien peu... La superbe réalisation d'Oliver Stone emporte tout sur son passage et on ne peut que se laisser immerger dans l'univers psychédélique qui caractérise si bien les années 1970. La bande originale est évidemment à tomber par terre et les titres des Doors s’enchaînent sur un rythme endiablé, créant une ambiance particulièrement décalée et immersive. Il faut dire que Val Kilmer fait preuve d'un talent hallucinant en campant avec passion un Jim Morrison plus vrai que nature. Sexe, drogue et rock-and-roll sont donc bien au rendez-vous et l'évocation du fulgurant succès de ce groupe fonctionne à merveille, tout comme la fin tragique de son leader charismatique. Enterré à Paris, au cimetière du Père Lachaise, sa sépulture fait d'ailleurs, encore aujourd'hui, l'objet d'un culte étonnant de la part de ses innombrables fans. Un film hommage, parfaitement maîtrisé et sans aucune trahison. Bravo !
La voie du psychédélique ; par la photographie la musique, prenante ; est une bonne façon de retranscrire le parcours de Morrison, même si l'ensemble peut en paraître totalement déstructuré. Mais du coup, je me suis senti parfois un peu perdu et la mise en scène saoule vite. Reste le point fort du film : Val Kilmer, qui se transforme parfaitement en Morrison, tant visuellement que vocalement.
J'ai découvert ce film très récemment au cours d'une projection spéciale en la présence d'Oliver Stone et le moins que l'on puisse dire, c'est que je n'ai pas regretté d'avoir fais le déplacement. J'ai véritablement adoré ce biopic consacré Jim Morrison qu'Oliver Stone met en scène avec énormément de maîtrise et d'inventivité. Le cinéaste américain effectue un gros travail sur la distorsion du cadre avec des longs mouvements de caméra dans des angles improbables qui nous entraînent au plus près de l'action. Les images sont sublimées par un superbe travail d'étalonnage et de photographie qui nous plongent dans un trip visuel onirique de 2h00. A travers le destin incroyable de Jim Morrison incarné magnifiquement par Val Kimmer, Oliver Stone rend hommage à un grand artiste et prend le pou d'une époque baroque où tout était possible. La bande originale est évidemment sublime, transformant ce film en une épopée musicale épique et transcendante qui retranscrit à merveille l'esprit de Morrison et de la fin des 60's.
Un biopic assez inégal qui souffre de gros problèmes de rythme malgré un sujet passionnant et qui laisse place à de nombreuses interprétations artistiques. Dans les années 60, le jeune Jim Morisson monte un groupe de rock psychédélique qui va marquer à jamais l'histoire de la musique: Les Doors. La réalisation est bonne: certaines prises de vues sont bien pensées, le cadrage intéressant, la mise en scène réussie, la profondeur de champ bien exploitée et les mouvements fluides. Le scénario par contre souffre de graves problèmes: tout d’abord le rythme qui est beaucoup trop lent. En effet, le film avance à presque à reculons, multipliant les longueurs. Certaines scènes (notamment celles de prises de drogues) ont tendance à trop se répéter. Le film est très romancé (adaptation oblige) mais se concentre trop sur Morisson et laisse de côté les autres membres du groupe; le côté dépravé du chanteur est trop mis en avant par rapport à ce qu'il pouvait être. On évite certains clichés et il n'y a pas beaucoup d'incohérences. Les acteurs sont tous très bons, très crédibles. L'acteur principal (Val Kilmer) est vraiment impressionnant au niveau de la gestuelle et de la voix car oui, c'est lui qui qui chante dans le film. Les personnages manquent un peu de charisme, on ne s'attache pas beaucoup à eux. Les dialogues sont trop inexplicites et longs. La photographie est travaillée, la lumière n'est pas toujours géniale mais les couleurs sont très variées. Le montage n'est pas très vivant, il manque de rythme. Les décors sont beaux pour la plupart, les costumes sont réussis et la musique est composée uniquement avec les morceaux des Doors, donc on aime ou on n'aime pas. "Les Doors" est un film qui n'est pas inintéressant, mais trop lent.
Un très bon biopic sur l'ascension de Jim Morrison à travers son groupe de chanteurs à succès. Val Kilmer et Kyle Maclahan sont très fidèles aux personnes célèbres qui ont réellement existées. Leurs jeux d'acteurs sont juste magnifiques.