Oliver Stone met en scène la vie des Doors et en particulier celle de Jim Morrison. De la naissance du groupe à sa gloire éphémère en terminant par le triste épilogue que l'on connait, Oliver Stone réalise un biopic exceptionnel. La mise en scène est splendide, Val Kilmer est saisissant de ressemblance et joue à merveille... Le tout ponctué par la musique des Doors, Stone réalise un véritable coup de maître. Les fans adoreront, les autres aussi !!! Entre démence et talent, un portrait sans concession de Jim Morrison.
Eh ben figurez-vous que pour un docuentaire ce film est très bien illustré! Une fin tragique pour un destin tragique, un magnifique Jim Morrison partit à seulement 27 ans!!! Un très bel hommage dont Val Kilmer en a eu une lourde responsabilité. Et entre nous en rockeur défoncé à l'héro il est plutôt pas mal du tout. a voir pour le fun des années "Woodstock".
Un film à suivre les yeux fermés, en écoutant la BO, qui sauve in extremisce qui peut l'être en proposant un nombre impressionant de reprises de l'excellent répertoire du groupe avec la voix de Val Kilmer. Un régal. Sinon, c'est le vide. Le scénario, déjà un peu faiblard à la base, se permet de donner une vision très caricaturale de Morrison et son entourage. L'évolution de l'homme et les grands épisodes qui ont émaillé sa carrière médiatique sont revisités sous un angle façon : "la star mégalo qui s'enfonce dans la drogue et l'alcool" avec tous les clichés que ça suppose. Le pompom est encore atteint non pas avec Val Kilmer lui-même, dont l'interprétation est correcte et dont il faut admettre que la ressemblance physique avec Morrison est étonnante, mais avec le personnage de sa compagne, Pamela Courson, campée par une Meg Ryan cruche et fille à Maman surprenamment éloignée de la vraie Courson, qui en réalité était une fille junkie et aux moeurs sexuelles légères. Oliver Stone, précurseur du biopic musical rempli de clichés.
Un exercice de style qui rappelle la scène de la fumette via le canon dans Platoon. La caméra est toujours en train de flotter, ce qui renforce l'impression que le film est en train de ramer... Val Kilmer est certes un excellent interprète, les musiques des Doors sont certes sympatoches à écouter (je suis un fan), mais le métrage n'est qu'un ramassis de faits plus ou moins vrais, et l'insistance morbide sur l'alcoolisme et la toxicomanie de Jim Morrison rend le personnage vraiment désagréable : il ne m'a apparu que comme un pauvre braillard à moitié taré, très loin de sa véritable identité de poète lyrico-baudelairien. Un biopic pseudo-original, qui finalement fait plus de désinformation qu'autre chose quant à la vie de ce grand chanteur... Dommage, ca aurait pu être grandiose !!
En réalisant un biopic sur un de ses groupes préférés, O. Stone brosse en même temps une flopée de thèmes qu'il affectionne et radioscopie encore son pays à travers le destin d'un groupe d'individus. Incarné par une troupe d'acteurs livrant tous des performances impressionnantes (V. Kilmer en tête, suivi de K. Mc Lachlan, F. Whaley ou K. Dillon et bien sûr une M. Ryan crédible et fragile), sur un scénario un peu particulier, faisant la part belle aux trips hallucinogènes (on ne pouvait faire autrement en retraçant le vie de J. Morrisson) dans lesquels O. Stone offre des moments de mise en scène absolument renversants. A travers ce portrait, Stone montre également les limites du groupe, l'échec total de la philosophie de Morrisson, trop à l'ouest, mal secondé par les membres du groupe qui n'ont pas suivis mais les Doors, c'est aussi une musique inimitable et des scandales invraisemblables. Le rythme est un peu mou mais ça reste un film intéressant, viscéral, réussi et qui propose une réflexion. D'autres critiques sur
Enorme performance de la part de Val Kilmer et assurément l’un de ses plus beaux rôles au cinéma à ce jour. Oliver Stone nous offre là un sublime biopic (biographie), celui de la star incontestée du rock : Jim Morrison. Avec Les Doors (1991), on suit les premiers pas d’un groupe de rock qui deviendra au fil du temps, l’un des plus controversés et scandaleux des Etats-Unis. Ils ont démarré à vingt ans et ils étaient déjà très performants ! ! Du début, avec la découverte de Morrison à la création du groupe, c’est l’ascension de la gloire jusqu’au sommet qui nous ai conté ici durant plus de deux heures. Musique envoutante, magique et sulfureuse, Jim Morrison met le paquet et enflamme la scène lorsqu’il se produit (au point qu’une ribambelle de flics doit être présente sur scène pour calmer les ardeurs du public, on avait jamais vu cela auparavant) ! En pleine mouvance du Flower Power, entre alcool et drogue dure, on suit pas à pas un Morrison complètement camé, défoncé en permanence, il n’est plus lui même mais quelqu’un d’autre lorsqu’il chante sur scène. En transe, on entre avec lui dans son bad trip et adhère à sa vision, son mode de vie, sa façon de voir les choses. Stone retranscrit fidèlement cet univers, grâce à l’incroyable performance d’un Val Kilmer que l’on ne soupçonnait pas. Avec à ses côtés, bons nombres d’acteurs tous aussi excellents, dont la sublime Meg Ryan & Michael Madsen. Ajouté à cela une mise en scène très particulière et la B.O de The Doors et vous obtenez ici une œuvre puissante !
Le point de vu avec lequel Oliver Stone a voulut aborder les doors,n'est certainement pas le meilleur choix.Puisqu'il n'a souhaité ne montrer que les dérives excessives de Morisson et rien d'autre.Le tout étant accentué par des effets caméras et par une mise en scène lamentable.Alors oui le film a sut rencontrer un succès auprès des lycéens de 1990,qui roulaient leurs premiers joints et trouvaient en Morisson un réel model de la défonce assumé.Et qui pour approuver le discourt du film avaient punaisé l'affiche du film en dessus de leur lit.Cette production ne fait que renforcer et mettre en avant cet aspect de Morison,c'est un peu simpliste comme point de vu.Car tout l'aspect créatif des doors et de Morisson a été mis de coté.Alors dans se cas pourquoi avoir fait un film sur les doors et pas sur un toxico quelconque,certainement que le film n'aurait pas autant fonctionné.Esperons qu'un autre film soit fait un jour sur les doors et que toute la complexité de Morisson et du groupe y soit représenté d'une manière plus complexe et plus réel que le survole d'oliver Stone.
Il n’était pas forcément utile de s’arrêter trop longtemps sur la folie autodestructrice de Jim Morrison et ces inlassables visions d’indiens, mais l’histoire du chanteur des Doors est légitimement adaptée au cinéma. Le film est plutôt bien fourni musicalement. L’histoire manque cruellement de linéarité et d’équilibre. Malgré la performance incroyable de Val Kilmer (autant sur le plan vocale que sur son jeu d’acteur), le film tient difficilement son pari sur 2h20, celui de raconter l’histoire d’une légende du rock.
Magnifique. Le film d'Oliver Stone retranscrit parfaitement la complexité de Morrison, et son indéniable charisme au sein d'un groupe qui était peut - être trop restreint pour lui ? Bref, chef d'oeuvre...
Le film qui m'a fait découvrir et aimer le groupe. Oliver Stone nous plonge dans l'ambiance des sixties avec tout ce que sa comporte, ambiance libérée sur fond de guerre du Vietnam. Le film est plus axé sur le vie et les frasques de Jim plutôt que sur le groupe mais qui en voudrais à Oliver ? Val Kilmer est plus vrai que nature dans la peau du poète Jim Morrison. La bande son est évidemment exceptionnelle puisque c'est du DOORS^^.
Voilà, que la folie et le psychédélisme soit avec vous....
Grandiose ! The Doors est plus qu'un film sur le groupe ou même sur Jim Morisson, il s'agit davantage d'une oeuvre fascinante dont le propos s'étend de façon générale sur le Rock. Oliver Stone s'écarte parfois de la réalité, souhate, mais sa romance nous fait planer comme dans un Rêve. The Doors fait partie de ces chefs-d'oeuvres que l'on attend de découvrir. Et qui intègrent alors, naturellement, notre liste de films culte. Chose faite pour ma part.
1991, la rencontre de deux monstres sacrés ravive la flamme d'un mythe et amplifie celle d'un polémiste sulfureux. Comme à son habitude, Oliver Stone délivre un nouveau sommet, une expérience totale alors qu'il compose sur une toute nouvelle gamme. Ce n'est pas un film sur les Doors, c'est un film sur le rock, c'est peut-être le film sur le rock.
Il fallait une démesure et une pugnacité sans pareilles pour jeter son dévolu sur un projet de biographie animée de Jim Morrison ; en d'autres termes, il n'y avait que Stone pour se mesurer à une telle entreprise. Loin d'un mouvement naturaliste, son style excessif, souvent militant, emprunt d'une infinie élégance est celui de l'invitation à une manipulation consentie. De Salvador à Tueurs nés, c'est plongé dans une ivresse surnaturelle que nous traversons les réalités les plus sordides, les contrées les plus extraordinaires, avec le sentiment que la subjectivité portée sur ces univers à l'harmonie parfaite redonne tout leur sens à des révélations universelles. Au plus près d'un esprit rock consumériste, The Doors, aller-simple pour le Nirvana, est une oeuvre foisonnante, malade, électrisante comme l'était le leader du groupe emblématique, dont Val Kilmer emprunte l'enveloppe pour apparaître en alter égo sophistiqué.
En dédaignant tout souci de réalisme, Stone adopte le meilleur des parti-pris. Se conformer aux faits ne l'intéresse que si ceux-ci lui permettent d'illustrer la fièvre qu'il met en scène : les lieux, les ambiances, les rencontres attestées s'en trouvent transfigurées, au service d'un exercice de style intense et monstrueux. The Doors n'est qu'une bulle frénétique, un fantasme, un rêve.