Le seul épisode de la trilogie qui soit à la hauteur de la réputation de la franchise, et ce parce qu'il aborde enfin quelques thèmes avec profondeur : la famille, l'héritage, la mort.
Ca vaut pas un pet de souris cette suite! "Inutile" est l'adjectif qui lui va le mieux! Beaucoup de blabla et un masacre globale des personnages, mais sinon quoi? RIEN! NIENTE! Heureusement que les comédiens restent encore très bons! Mais même l'arrivée de Andy Garcia et de Sofia Coppola ne sauve pas le navire de l'iceberg. La deuxième partie se suffisait à mon avis largement à elle-même et la fin était parfaite, avec un brin de suggestivité tout à fait brillant! Maintenant, avec cette troisième partie, je trouve que le mythe du Parrain retombe un chouya... Franchement, si je peux donner un conseil: restez en à la seconde partie!! Et à la vue des autres critiques, je vois que malheureusement je suis parmi les seuls à voir ça comme ça; je trouve ça quand même un peu incompréhensible cet engouement encore intact qu'ont les gens pour cet épisode final qui pour moi ne rentre pas du tout dans la magie des deux autres!
Troisième dispensable volet de cette série en constant déclin où il devient difficile de ne pas éprouver un certain désintérêt devant les aventures de l'assagi Michael Corleone et de sa famille.
Le point final qui vient conclure ce récit magnifique de la famille Corléone, on sent ce 3ième opus comme les personnages : agé, ils ont murir pour nous afficher cette très belle et triste conclusion d'une vie de famille torturé par cet univers de gangster.
Dernier acte d'une tragédie annoncée,la saga du parrain n'aurait sûrement pas été la même sans ce dernier film à la thématique tout simplement prodigieuse,point d'honneur et conclusion fatale d'un système bis devenu par la force des choses,le pillier d'un système qu'il cherchait pourtant à fuir. Retour de bâton logique d'une fuite toujours plus en avant,inextricablement lié au pouvoir politique,mafia suprême s'il en est,aux ramifications multiples et aux voies sans issues.Eloquent de bout en bout.
C'est parce que Francis Ford Coppola devait renflouer les caisses de sa société de production American Zoetrope mise à mal par plusieurs échecs commerciaux, une constante dans sa carrière, qu'une troisième version du Parrain a été mise en chantier. Avec la même équipe technique, Coppola reprend le personnage de Michaël Corleone, cette fois-ci arborant la soixantaine et miné par le diabète. Ce dernier, conscient de son lourd passé, a fini par légaliser ses affaires. Il est décoré par l'Eglise et fait régulièrement don à des fondations caritatives. Il cherche à se rapprocher de Kay, son ancienne femme, qui continue par peur à le rejetter. Son fils, comme lui à son âge, refuse de prendre part à ses activités et décide de se consacrer à sa carrière de chanteur. Film axé sur la rédemption de Michaël mais aussi sur la nostalgie. Lors de son retour en Sicile pour assister à un opéra dont fait partie Anthony mais qui peut être aussi considéré comme un retour aux sources, dans un flash-back il revoit les trois femmes qui ont compté dans sa vie. Il se remémore son mariage avec Apollonia, les moments passés avec Kay puis dans son jardin dans les instants qui précédent sa mort et qui suivent celle de sa fille, le bon temps où il dansait avec elle. Comme si le fait qu'elle ait été abattue à sa place était une punition pour tous les crimes qu'il a pu commettre en premier lieu celui de son frère Fredo qu'il pleure plus tôt dans le film. Le Parrain est une immense fresque de 9h à regarder idéalement d'affilée. On prend tellement plaisir à naviguer dans cette univers, à côtoyer ces personnages, à s'attacher à eux même si ce sont des gangsters, qu'on aurait pu rester le double du temps sans trouver cela ennuyeux. Bouleversant, violent, romantique, véritable opéra lyrique et tragédie shakespearienne, la trilogie du Parrain est la réussite majeure de son réalisateur Francis Ford Coppola qui l'a propulsé dans la légende avec Apocalypse Now.
Il est vrai que ce film manque de "dynamisme" par rapport aux deux autres. Et que les nouveaux personnages, que ce soit les méchants ou gentils, ne sont pas aussi charismatiques que ceux du Parrain 1 et 2. Mais néanmoins, j'ai passé un très bon moment en regardant ce Parrain, version 90. Et une fin qui nous fait clairement comprendre qu'il n'y aura pas de suite.
La trilogie se clos sur un drame humain mais qui confirme que bien mal acquis.....Légèrement en dessous des deux opus précédent, mais tout de même indispensable.
Ce dernier volet de la trilogie a beau être le moins bon, il reste un très grand film qui fait du "Parrain" une des plus grandes sagas de l'histoire du cinéma. Michael Corleone a vieilli, vit avec sa culpabilité et veut se lancer dans des affaires légales. Mais quoiqu'il fasse sa vie semble être vouée à côtoyer la mort et même si son jeune neveu vient l'épauler, ce film prend des allures de tragédie jusqu'au final où comme chaque opus, un évènement vient marquer la fin d'une période à grand renfort de tueries. Le scénario est très bien écrit, s'adaptant parfaitement à l'époque du film et le casting est toujours aussi impeccable, si l'on regrettera l'absence de Robert Duvall, Al Pacino est toujours grandiose dans un de ses rôles les plus marquants, Andy Garcia est très convaincant, Talia Shire surprend avec son personnage de sœur qui décide de prendre les rênes et Eli Wallach est irrésistible en vieux mafioso. La musique et la mise en scène sont superbes.
L'ultime volet de la saga est une pure merveille cinématographique. On reste sans voix devant tant d'intensité et un jeux d'acteur époustouflant. La tentavie vaine de rédemption d'une âme corrompu par le pouvoir mafieux donne toujours plus de force à cette grande saga. Un grand bravo à Coppola pour ces trois chef d'oeuvre.