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stebbins
503 abonnés
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1,5
Publiée le 26 janvier 2012
Plus de 15 ans de cinéma se sont écoulés entre la sortie du second volet et celle de cette troisième partie, ultime opus de la saga du Parrain. Scorsese, De Palma et Sergio Leone sont passés par là entre temps, au point de nous livrer d'incontestables chefs d'oeuvre. Coppola, quant à lui, n'a pas vraiment changé de style : on retrouve ici l'académisme et la maîtrise qui, d'une certaine manière, collaient parfaitement à l'esprit des deux premiers volets. Mais si le cinéaste est resté fidèle à lui-même d'un point de vue stylistique, le registre a changé considérablement. Disons-le de suite : Le Parrain 3eme partie est l'un des films de gangsters les plus surestimés de l'Histoire. On nage dans le sentimentalisme outrancier, la musique lancinante de Carmine Coppola vampirise le semblant de sobriété des personnages ( c'est là que l'on se dit que Nino Rota nous manque ! ), le scénario est pauvre en rebondissements et le dénouement, sorte d'hommage à peine déguisé à Hitchcock d'une longueur incroyable, est terriblement emprunté. Bref, la sauce ne prend pas du tout, malgré la très bonne interprétation d'Al Pacino ( plus humain qu'auparavant mais aussi moins charismatique ) et celle d'Andy Garcia. Alors oui : c'est maîtrisé, incontournable et prestigieux... Mais l'affectation de l'ensemble me rebute. Je regrette de ne pas avoir aimé davantage la deuxième partie, car il n'y a pas de comparaison possible avec celle-ci. Surévalué car médiocre au final.
Dix-huit ans après l'avoir commencée, Francis Ford Coppola met un terme à sa trilogie du "Parrain". Et cette fois-ci dans ce dernier opus, point de passation de pouvoir, point de flashbacks incessants entre Vito et son fils. Ici Coppola ne se concentre plus que sur un seul personnage désormais : Michael Corleone. Du début à la fin il est l'épicentre du film. Incarné royalement par Pacino, le personnage apparait désormais vieilli, torturé et quelque part, "faible". Rongé par son passé et ses erreurs mais en même temps pris dans un engrenage infernal dont il ne peut se délier. Cet enferment, le cinéaste le souligne avec une lucidité implacable. Donc même si l'on sent bien que ce troisième volet est un cran en dessous et n'a parfois pas la même maestria que les deux premiers (je pense aux scènes de fusillades un brin racoleuses nottament celle des hélicoptères...), Coppola sait encore nous frapper en plein coeur. J'en veux pour exemple la scène du retour en Sicile ou le héros tiraillé, retourne au pays de son premier amour. Coppola est alors au sommet de son art dans ce passage ; il y conjugue une certaine nostalgie sublimée d'un vent d'émotion sans pareille. Enfin hormis Sofia Coppola (pas mauvaise mais décidément sans réel charisme), les acteurs sont formidables. Le point final d'une saga à jamais mythique.
Voila qui termine une magnifique saga avec un dernier volet superbe avec tout d'abord la performance de andy garcia et de al pacino c'est déja un atout majeur que de les avoir tout les deux.Il y a aussi ma scène préférée c'est celle de l'opéra quel suspense malgré une fin tragique bref coppola a eut raison de faire ce 3éme opus la boucle est bouclé de bien belle manière.
Il me demble que c'est le meilleur de la Saga. Plus poetuique, plus dramatique, et plus courageux (l'eglise). Un vrai regal. Vivement la quatrieme partie avec Andy Garcia?
Seize ans sépare le deuxième épisode de la saga du «Godfather» du troisième. « The Godfather Part III» (USA, 1990) de Francis Ford Coppola abstrait la grandeur shakespearienne tragique des deux premiers films pour appuyer le thème inspirateur de la saga de Mario Puzo : la passation de pouvoir. Suite à l’engloutissement de Michael par sa famille Corelone dans le premier film, à l’incapacité à pérenniser la Famille dans le deuxième, ce troisième opus rêve d’un rachat, d’une rédemption de la mafia auprès de l’Eglise. Ce retour, cette sorte de boucle que semble fermer ce «Godfather» passe par des séquences ternes, d’une simple valeur narrative mais dépourvues de consistance tragique. Le succès des deux chefs-d’œuvre qui précède ce film reposait sur l’instance systématique du drame dans les séquences. Coppola, avec toute l’intelligence dont il est pourvu, a su infiltrer ses thèmes et ses formes au cœur d’un film populaire. Ce faible retour, en 1990, à la saga qui fit son succès et sa popularité, mu par le besoin de retrouver du succès et de l’argent, amoindrit la grandeur de la trilogie. Pour autant, cette troisième partie conclusive (espérons-le) n’est pas exempte de fulgurances. Il suffit de mentionner les trente dernières minutes à l’opéra qui, à elles seules, résument les neuf heures de la trilogie de Coppola. La musique de Carmine Coppola exalte la pénombre ténébreuse qui occupe la salle de théâtre (dû au titien-ique Gordon Willis) et dynamise l’avancée du récit en même temps que la tragédie des plans. La scène sur l’escalier, si elle repose sur une explosion immense contenue depuis la quiétude qui ouvre «The Godfather», couple économie de mise en scène et génie de la composition. Conclusion puissante, quelquefois nerveuse comme les années 90, tantôt bancal (à cause notamment d’Andy Garcia et de Sofia Coppola), ce troisième épisode réussit grâce à ses maîtres esthétiques (Titien) et narratif (Racine).
Troisième et dernier opus obligatoirement (je veut dire qu'il n'y aura,évidement,aucune suite)! Je préfère Al Pacino dans celui-ci que dans le précédent et le premier opus! Al Pacino se montre moin discret et plus joyeux! Mais le plus triste de la saga! Un grand merci à Francis Ford Coppola!
Après être aller si loin, suite à tant d’effort pour être au sommet de la chaîne alimentaire, est-il possible de se racheter une conduite ? Quand bien même cela est faisable, le monde ne nous le permettra pas. Condamnation, damnation, le résultat d’une vie toute entière qui s’est dérobée, ne laissant qu’un triste constat et qui n’a de cesse naviguée en eaux troubles. Le revers de la médaille fût cinglant. Une fin cataclysmique pour ce parrain qui finit seul. Merveilleuse trilogie.
Le problème avec Le Parrain 3 c'est qu'il est la suite de 2 chefs d'œuvres absolus alors forcément il souffrira toujours de cette comparaison alors qu'il reste un film honorable mais qui n'a pas le lyrisme et les fulgurances des premiers à l'image d'un Coppola qui déclinait. Mais on retrouve avec plaisir Al Pacino et les nouveaux venus comme Andy Garcia, Elli "le truand" Wallach ou l'acteur fétiche de David Mamet l'excellent Joe Mantegna . La fresque mafieuse se poursuit et se conclue donc avec un Michael Corleone vieillissant qui va essayer de décrocher tout en affrontant une nouvelle menace. Ainsi se termine une des plus fameuses trilogies avec un petit regret quand même.
Francis Ford Coppola reprend les mêmes ingrédients qui ont fait la légende du parrain. Le personnage de Michael Corleone prend une autre dimension, inattendue, plus fragile, presque en repentance par rapport à son passé, éprouvé par la mort de son frère, incapable de répondre à la violence par la violence contrairement aux deux premières parties. Ce troisième opus est globalement moins fort que les précédentes, il y a moins de grandeur. Il faut aussi noter que : Sofia Coppola est certes devenue une très grande réalisatrice, à l’époque on ne peut pas dire qu’elle était une grande comédienne…
J'ai aimé mais moins que les deux autres car Michael Corleone vieux ne me plaît pas beaucoup,le personnage qui m'a le plus plu est Vincent(Andy Garcia)qui est très courageux et qui s'impose dans le monde mafieux.