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    Les Moissons du ciel
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    270 abonnés 1 643 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 novembre 2013
    C'est le deuxième long-métrage de Terrence Malick, son chef-d'oeuvre à ce jour. Et l'un des plus beaux films jamais tournés. Tableau d'une époque, il évoque l'industrialisation en marche, l'exploitation de la population ouvrière, les travaux des champs. Sur le plan social, on songe aux Raisins de la colère, de John Ford. Et sur le plan formel, certains plans sont dignes des toiles de Millet. Mais le réalisateur transfigure ces références cinématographique et picturale pour faire oeuvre unique. Dépassant la dimension sociologique, embrassant dans une même contemplation le drame des passions humaines et les vibrations de la nature, il fait jaillir un lyrisme sublime, qui touche à la fois au terrestre et au divin.
    L'histoire est simple et bouleversante. La narration procède par petites touches, avec pour fil directeur la voix off de Linda, petite fille à la voix et au visage singuliers, tout droit sortie d'un roman de Faulkner. Les dialogues sont rares, mais quelques mots et regards suffisent pour exprimer l'essentiel. Le récit avance comme en apesanteur, alignant des moments suspendus avec une grâce inouïe, jouant du bonheur éphémère et de la tragédie latente. Beauté troublante. Indicible mélancolie.
    Mais ce qui marque le plus dans ce film, c'est la sensibilité du réalisateur à la nature. Jamais on ne l'avait filmée ainsi, dans un tel mouvement sensuel. C'est une fête pour les yeux et pour l'ouïe. Le toucher et l'odorat semblent aussi sollicités par on ne sait quel miracle. Malick a fait preuve d'une patience et d'un sens esthétique incroyables pour capter la pousse d'un grain de blé, la caresse du vent dans les épis, la vie des animaux, la lumière et les couleurs idéales. Ici, chaque plan est un tableau. Et l'enchaînement est un poème.
    Cela dit, la nature n'est pas seulement un cadre à l'action, elle en est la résonance. Et même plus que ça. Il y a une forme de panthéisme chez le réalisateur. Le divin est dans la nature, qui protège ou punit les hommes. L'évocation de la Bible au début du film, la réflexion de la petite fille sur le bien et le mal, ou encore l'attaque des sauterelles (comme l'une des dix plaies d'Égypte), suivie d'un incendie d'apocalypse, sont autant d'indices d'une inspiration mystique qui s'inscrit dans un registre poétique.
    Auteur du scénario et de la réalisation, Malick ne doit cependant pas récolter tous les lauriers. La photographie de Néstor Almendros est somptueuse ; la musique d'Ennio Morricone ajoute à l'envoûtement des images ; les acteurs principaux (Richard Gere, Brooke Adams, Sam Shepard) dégagent une innocence émouvante et sont d'une beauté renversante. L'association de ces talents laisse béat d'admiration.
    En 1979, le film a obtenu l'Oscar de la meilleure photographie et le Prix du meilleur réalisateur au festival de Cannes. Terrence Malick attendra ensuite vingt ans avant de refaire du cinéma (La Ligne rouge, 1998).
    Benjamin A
    Benjamin A

    713 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mars 2014
    Deuxième film de Terrence Malick, cinq ans après le déjà très bien réussie "La Balade Sauvage" et plus de 20 ans avant son troisième film "La Ligne Rouge", "Les moissons du ciel" s'avère une des plus grande réussite de l'auteur Américain. L'histoire tourne autour d'un trio amoureux, où un couple se faisant passer pour frère et soeur et cette dernière épousera un riche fermier condamné à mourir. Tout en finesse, simplicité et douceur, il étudiera la dure réalité sociale d'une partie des USA lors du début du siècle mais aussi à une étude profonde et sombre mais simple de la nature humaine. La voix-off permet de prendre du recul sur les propos du film, et il ajoute une dimension philosophique qui n'est jamais lourde. Les enjeux dramatiques sont présent et intense. Sa mise en scène est virtuose, on est immergé dans ces champs, sa maitrise technique est exceptionnel, que ce soit au niveau des plans, cadrages ou mouvement de caméra. La photographie est magnifique et les images sublimes, que ce soit durant le film ou l'introduction. La musique est bien choisi et utilisé, en même temps, c'est Ennio Morricone qui s'en occupe et elle ne fait qu'augmenter l'envoutement de l’atmosphère. Richard Gere trouve là son plus beau rôle, il est charismatique à souhait et les autres interprétations sont impeccable. C'est un grand et magnifique film que nous livre Terrence Malick, brillant, envoutant, poétique, nostalgique...superbe.
    Jimmyc
    Jimmyc

    161 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 juin 2014
    Après" La Balade Sauvage", Terrence Malick réalise l'une des plus grandes oeuvres de l 'Histoire du cinéma "Les Moissons Du Ciel"... Une ODE à la PASSION et à la BEAUTE visuelle...
    Terrence Malick propose une vision cinématographique très particulière, en réalisant des plans simples mais originaux ,le réalisateur obtient des couleurs orangées et n’utilise jamais de filtres ni lumières artificielles, créant ainsi des contre-jours sur les personnages absolument magnifiques. Le cinéaste réalise son oeuvre en cinémascope et utilise à merveille toute la grandeur de ce procédé avec de larges panoramas sur une nature à perte de vue, une profondeur de champ qui permet parfaitement le découpage afin de mieux diviser l’image en équilibre avec les personnages, la nature et le ciel, pour finalement les opposer..
    La mise en scène est d’un lyrisme contemplatif et le style pictural reste incroyable ..
    Ici tout oppose la nature à l 'homme et l 'homme à la nature ..
    Le cinéaste parvient à effacer ses comédiens (Richard Gere ne transcende jamais le récit ,il est placé en filigrane de manière constante ...)Seule la nature est omniprésente .. les protagonistes sont utilisés simplement afin de permettre un fil rouge véhiculant les images ..Un véritable tour de force ...
    Terrence Malick prouve une nouvelle fois sa maîtrise parfaite de la caméra et efficacité harmonieuse .
    La sublime bande originale signée Ennio Morricone scelle définitivement la grande réputation de l 'oeuvre ..
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 mars 2013
    A chaque film de Malick, j’essaye de me réconcilier (de me concilier plutôt) avec son cinéma, mon erreur aura été de ne pas chercher dans ses premiers films plus tôt. A l’époque où il n’était pas encore proclamé génie. Avec les Moissons du ciel, j’arrive enfin à le considérer comme tel.

    Si loin de la prétention accablante de ses derniers films -en particulier The Tree of Life et A la merveille-, Les Moissons du Ciel montre à quel point ces deux films sont des parodies de ce qu’il à pu réaliser : la splendeur des plans de paysages, les caméras aériennes, la volonté de montrer pas sa mise en scène une cohabitation entre la nature, les animaux et les hommes malmenée, l’atomisation de la narration par des ellipses et un montage poétique récurent.

    Ses deux derniers films cherchaient à capter une métaphore de la vie, de l’amour, par une successions de symboles, de plans-métaphores, Les Moissons de Ciel vise plus bas et touche infiniment plus haut, les métaphores sont à l’échelle du film et non du plan. Elles sont émouvantes, sincères, justes, quand The Tree of Life est anecdotique, enfantin, auto-satisfait.

    Sous couvert d’un mélodrame dans un Texas tantôt tourbillonnant de blé, de fumée, de feu, (et de sauterelles) tantôt calme, fluide, Malick signe un film ou le lyrisme côtoie la violence, celle du travail à la chaine dans une Amérique profonde, celle de la transformation de la terre par l’homme et celle de la nature qui reprend ses droits, celle de l’amour décu, trompé par l’ambition, celle de la vengeance et celle du regret. Un Southern Gothic, lyrique au plus haut point, magnifiant ces étendues de blé comme ces couples rompus, qui, sans cesse évoluent.

    La voix off, est ici un fil conducteur, elle nous guide entre les plans, nous amène aux quelques séquences narratives et dialoguées mais jamais bavardes, loin du mutisme d’A la merveille, loin des voix off puritaines pseudo-métaphysiciennes de The Tree of Life. Il nous montre une fois de plus son amour pour les belles femmes qui gambadent, sans confiner au ridicule cette fois, au contraire, Brooke Adams, dévastée ou exaltée est envoutante.

    Les Moissons du ciel, réalisé, filmé et interprété avec virtuosité, prouvent que Malick avait énormément à offrir quand son statut de génie était encore à faire, et je meurs d’impatience de passer à nouveau quelques heures devant l’un de ses (premiers) films.
    Kloden
    Kloden

    126 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 août 2013
    Terrence Malick décline un être humain enchaîné à la Terre sous l'oeil impassible des cieux dans cette deuxième oeuvre aux airs panthéistes, d'une magnificence picturale crépusculaire (la plupart des plans y ayant été tournés) marquante, mais aussi limitée de manière agaçante par l'obstination du réalisateur à délaisser son récit. Des images splendides donc, quelques plongées et contre-plongées bien senties ainsi que certains appuis mythologiques jettent un regard admiratif sur les cieux, mais sous ce couvercle céleste, l'espace est presque envahi par le vide. Vide narratif, que le réalisateur ne cherche pas à combler mais entretient avec des ellipses agaçantes, mais aussi vide émotionnel pour cause de personnages dont la placidité est certes apaisante, mais crée une barrière pour l'empathie. On se concentre donc sur les blés ondulants et la beauté de l'Amérique profonde. Certes beau, mais toujours aussi plein de vacuité.
    Julien D
    Julien D

    1 204 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 septembre 2013
    Grâce aux splendides images, parmi les plus belles visions que le cinéma ait pu donner des plaines de l'ouest, offertes par Néstor Almendros et la musique composée par Ennio Morricone (et en particulier la reprise du Carnaval des animaux dans le générique d’ouverture) ont pleinement participé à rendre le second film de Terrence Mallick mémorable. Mais cette fresque poétique est surtout le terreau du style artistique qui marquera toute l’œuvre du réalisateur, tant dans son image conservatrice et mélancolique de l’Amérique profonde et dans sa narration basée sur une voix-off et une succession d’ellipses. Ce mélodrame romantico-bucolique est si visuellement abouti que l’on en vient à décrocher de son histoire d’amour impossible que les acteurs, à commencer par Richard Gere qui trouve là son premier grand rôle au cinéma, ne parviennent pas à exprimer au mieux les émotions de leurs personnages qui sont pourtant au centre de cette œuvre picturale bien trop surestimée.
    Akamaru
    Akamaru

    3 107 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 juin 2012
    L'ebahissement que provoque chaque œuvre de Terrence Malick me laisse toujours pantois.Encore plus avec ces "Moissons du ciel"(1977)aussi époustouflantes visuellement que vides narrativement.Le triangle amoureux que compose un Richard Gère tout jeunot,une Brooke Adams toute en atermoiements et un Sam Shepard tranchant comme une faux,est très largement éclipsé par les priorités picturales de Malick.Son innovation majeure,c'est son choix de tourner uniquement pendant l'heure bleue(ces quelques minutes séparant le coucher du soleil du début de la nuit).En résulte des images d'une beauté invraisemblable,avec des champs de blé à perte de vue sur fond de ciel orange et violent.Et il est vrai qu'on est bluffé par la majesté des paysages du Midwest,en contraste avec la pauvreté des ouvriers dans l'Amerique des années 1910,et leurs conflits intérieurs.Malick utilise des tas d'artifices qui rendent son œuvre à mon sens superficielle:ellipses incongrues,voix-off lourdement signifiante,personnages enchaînés à leurs stéréotypes de jalousie ou d'hésitation.Finalement,seule la photographie l'intéresse,ce qu'il fait très bien.Mais sur la longueur,il est difficile,voire impossible(pour moi)d'être subjugué par une telle vacuité naïve et vaniteuse.
    Zbrah
    Zbrah

    46 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 août 2014
    « Les moissons du ciel », c’est le cinéma contemplatif de Terrence Malick dans toute sa splendeur. Un cinéma où les images et les émotions prévalent sur les mots. L’action se situant à 95% du temps en extérieur, les occasions de se trouver émerveillé devant la beauté de la nature ne manqueront pas. Le film dégage une ambiance particulière, due au fait que le réalisateur et son équipe aient tourné la majeure partie du film durant "l'heure bleue", ce moment spécial de la journée où il fait encore jour mais où le soleil n’apparaît plus. C’est cela qui confère le plus à l’œuvre son ton unique et authentique. Les décors, à savoir l’immensité des champs et du ciel, sont à tomber. « Days of Heaven » de son titre original, a beau être une œuvre pleine de douceur et d’amour, cela n’empêche pas de donner une forte intensité dramatique aux scènes qui s’y prêtent. Le passage où les terres sont infestées de sauterelles n’en est que plus fort. Finis les poétiques couchers de soleil, fini le vent qui prend doucement dans les champs de blé, place aux flammes éclairant les ténèbres. Et avec elles, les ténèbres du cœur humain. L’histoire est simple, mais assez touchante. On ne peut s’empêcher d’apprécier le couple Bill/Abby, tout en estimant également leur victime, le fermier (un Sam Shepard plus attendrissant que jamais). La relation qui se noue entre lui et la jeune fille, j’ai eu envie d’y croire, envie de penser qu’un amour véritable naissait devant nos yeux, tout comme le pauvre homme malade. L’amour est filmé avec beaucoup de pudeur par Malick. Des baisers volés à peine montrés, une nuit de noces suggérée... là n’est pas l’important. Ce que le réalisateur souhaite montrer semble plus être la relation à la nature que les liens humains. Comment l’homme se trouve inexorablement soumis à elle, comment le dur labeur est essentiel lorsque l’on travaille la terre. Un propos déjà fort développé dans « Le nouveau monde ». C’est un aspect de l’œuvre de Malick qui me plaît. Rarement on aura vu un réalisateur filmer aussi bien la nature. Les thèmes composés par Enio Morricone sont dans l’ensemble réussis, concordant bien avec les images, et sachant se faire oublier lorsque cela est nécessaire. Ouvrant et fermant le film, le thème du "Carnaval des Animaux" de Camille Saint-Saëns est exceptionnel. Des compositions à la fois douces et puissantes, magnifiques tout comme les grandes étendues cultivées filmées par Malick.
    VeganForAnimalRights
    VeganForAnimalRights

    134 abonnés 216 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2011
    Faulknérien !
    Chef-d'oeuvre où le diable plane irrémédiablement.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    136 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 septembre 2013
    Sommet de l'oeuvre de son réalisateur, Les moissons du ciel est un melodrame flamboyant qui réunit en un film tous les miracles made in Mallick : un art filmique incomparable s'appliquant aux fonderies incandescentes comme à des champs cultivables envahis par les criquets dans le soleil couchant. Une sublime histoire d'amants maudits guidés cette fois (contrairement à Badlands) par une ambition purement matérielle (la mythologie de la conquête de l'Ouest n'est jamais loin) et qui lui donne même des allures de film noir (Assurance sur la mort, Le facteur sonne toujours 2 fois), la grâce infinie en plus.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 juin 2012
    Les Moissons du ciel de Terrence Malick représente le chef-d'oeuvre cinématographique , la magnificence du septième art par excellence . Tout y est dans cette romance sublime et épatante signée celui qui a réalisé le somptueux La Balade sauvage et beaucoup plus récemment le merveilleux The Tree of life : intelligence , beauté et mise en scène . Les piliers du cinéma , en somme . Un homme travaillant dans une usine ( Richard Gere , très bon) après une dispute , décide de partir avec sa fiancée ( Brooke Adams , magistrale ) et sa soeur cadette ( Linda Manz , une très bonne surprise ) travailler dans les moissons . Il fait passer sa fiancée pour sa soeur et cette dernière se retrouve remarquée et courtisée par le riche propriétaire ( le formidable Sam Shepard ) . Cette histoire , cette romance est vraiment sublimement faite . La nature , l'amour , l'enfance , les champs , le temps sont abordés , ces thèmes qui sont propres à la filmographie de Terrence Malick . Il y a une recherche sur la vie , sur l'amour que fait le cinéaste , ce qui donne à ce chef-d'oeuvre absolu , une force dramatique bouleversante et si en plus , on accompagne le film du Carnaval des Animaux de Camille Saint-Saens , c'en est d'autant plus irrésistible et superbe .
    carbone144
    carbone144

    91 abonnés 772 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juin 2011
    Un film très agréable, d'une très grande beauté et à la musique envoutante. A noter les séquences sur les invasions de sauterelles et la capacité de Terrence Malick à filmer en macro des choses magnifiques
    Guillaume182
    Guillaume182

    131 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 mai 2011
    Au début du 20e siècle, Bill sa copine et sa soeur vivent dans la plus grande misère. Ils n'ont pas de chez-eux et vont là ou il y a du travail.

    C'est alors qu'ils s'en vont au Texas pour faire les moissons.

    Le travail est difficile, Bill pousse sa copine dans les bras du riche fermier qui les emploient afin de profiter de sa qualité de vie, mais dans son plan il n'avait pas prévu qu'elle tombe amoureuse de lui.

    Le second film du plus grand cinéaste Américain de tous les temps, il y apporte une vision, une mise en scène, une narration libre de toute convention et qui se rapproche de ses derniers chefs-d'oeuvres bref de l'expérimentale lyrique et sensorielle.

    Prix de la mise en scène à Cannes, comment ne pas être éblouie par la beauté envoutante de ce film qui ramène l'homme à l'état primitif et ses magnifiques plans panoramiques sur d'immenses champs de blés.

    Maîtrise parfaite, Malick fait les films qu'il veut comme il veut.

    Il s'est donné beaucoup de mal pour n'avoir que des couleurs naturels qui sont sublimes.

    Une caméra toujours en mouvement, qui prend le temps de filmé des choses simples et belles.

    Une photographie sublime marquer par la scène incroyable des sauterelles qui envahissent les champs de blé.

    Une musique magnifique signé Morricone et que dire de la musique du générique qui est absolument magnifique et culte. .
    Des actrices aux visages cassées, belles et touchantes.
    Les moissons du ciel est un chef-d'oeuvre absolu, une quète desespéré du paradis perdu et de l'innocence déchue.

    une beauté romantique incandescante comme le dit le Directeur de la photographie.

    On peut retrouver tellement de significations qui évoquent de grands livres ou de grandes théories, tellement de culture dans ce film qu'il est impossible de se lasser de le revoir.

    J'ai beaucoup aimé la théorie de l'enfant sur la nature humaine illustrer par des clowns.

    Les hommes aiment se tapé dessus, un grand tape sur un petit et tout le monde est s'en amusent.

    Les hommes s'amusent et profite du malheur des autres.
    Les moissons du ciel est un grand poème cruelle, mais beau.
    A chaque fois que je regarde un de ses films je reste complètement envoûter même hanté pendants des jours des semaines ou des mois c'est bien la preuve qu'il est un génie à part.


    Il nous montre des choses simples, mais tellements belles, son cinéma nous réapprend à apprécier ces choses comme la vue d'un champ de blé, le ciel, la caresse du vent, une rivière bref la vie.
    Eskape Eskape
    Eskape Eskape

    5 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 juillet 2013
    Beau à pleurer, émouvant, envoûtant.
    ................................................................
    Manu711
    Manu711

    60 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mai 2014
    C’est quand même plutôt sympathique d’avoir l’occasion de découvrir au cinéma une version remasterisé de ce qui est considéré comme l’un des plus grands classiques du septième art. Cependant, bien que tout ait été mis en œuvre pour que j’apprécie ce film, il semblerait que contrairement à la majorité des spectateurs, je n’y ai pas complètement trouvé mon compte.

    Alors c’est certes très beau, ces plans crépusculaires de l’Amérique profonde, ces gros plans sur les animaux ou les insectes. Mais on pourrait caricaturer le tout en disant qu’on est à mi-chemin entre La Petite Maison dans la Prairie et un documentaire animalier Arte. J’exagère certes, parce que Malick sait vraiment comment filmer la nature et les êtres vivants, hommes compris, mais au-delà de ça, c’est quand même assez vide. Le travail technique est remarquable, mais le résultat final – et c’est surtout ça qu’on juge – n’est pas aussi bon que ce que j’attendais.

    Une autre concession que je peux faire au film, c’est le contexte. J’imagine bien que le voir à sa sortie juste avant les années 80 et maintenant en 2014, ce n’est pas pareil. Mais toujours est-il qu’on a quand même une histoire relativement banale. Et pourtant j’aime la simplicité narrative, car ce sont souvent les films les plus efficaces et les plus universels qui ont ça. Malick tente de sublimer le tout mais finit par être vraiment répétitif avec tous ses plans dans les champs de blé et au coucher du soleil.

    Du coup, le truc c’est que c’est tellement bien filmé que ça se regarde quand même avec plaisir. Chaque plan est intéressant et nous dévoile quelque chose, préférant souvent le langage pictural aux dialogues. D’ailleurs j’ai vraiment trouvé les trois acteurs principaux (Gere, Adams et Shepard) assez égaux et je pointe peut-être bien l’un des défauts du film : aucun ne sort vraiment du lot, et le rôle de la petite sœur qui sert de voix off est vraiment sous exploitée : elle raconte l’histoire de son œil extérieur, et c’est tout. J’aurais voulu plus la voir.

    Cela dit, l’histoire dépasse quand même ce que j’avais imaginé. Je ne pensais pas Malick capable d’aller aussi « loin » et c’est tant mieux, on a une vraie fin en cohérence avec les enjeux du film et nous laisse donc sur une note positive qui peut éventuellement nous amener à réfléchir et refaire le monde. Car s’il y a une chose que Malick maitrise, c’est bien se (nous) prendre la tête avec des questions existentielles…
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