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ElAurens
80 abonnés
585 critiques
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0,5
Publiée le 29 juin 2011
Bonjour docteur, voilà j'ai un problème, j'ai vu les dix premières minutes de La ligne rouge et ça a suffit pour que j'appuie sur le bouton stop de ma télécommande, ensuite j'ai vu The tree of life au ciné et j'ai vécu une expérience aussi ennuyeuse qu'un match de foot entre deux clubs de football de ligue 2. Malgré que je sache que le feu brule, j'ai continué à y mettre mes mains, j'ai décidé de regarder Les moissons du ciel et je suis très vite tombé dans un ennui comparable à la vison d'un match de scrabble entre aveugles manchots atteints d'illettrisme. Bref, pouvez-vous m'aider, car je me suis rarement autant fait chier devant un film et maintenant quand j'entends des voix off je fais un malaise. Ecoutez, je pense que vous faites une allergie au cinéma de Terrence Malick et que si vous continuez à voir des œuvres de ce cinéaste, vous risquez de faire une dépression. Conclusion, à part si vous aimez l'auto mutilation, je vous conseille d'éviter comme la peste ses films.
Deuxième film de Terrence Malick, Days of Heaven met en scène, au sein d'une ferme au Texas, un triangle amoureux à mourir d'ennui. Une fois les bases du récit posées, l'intrigue avance à vitesse d'escargot, il ne se passe quasi rien, et le peu à se mettre sous la dent est franchement peu engageant. Le scénario ne prend pas le temps de développer les personnages qui apparaissent du coup comme superficiels, froids voire glauques, la structure narrative est mauvaise, les scènes s'enchainent sans réelle cohérence du fait d'un montage médiocre à base de coupes brutales (entre autres sur des paysages sans grand intérêt) ou d’ellipses quelque peu déroutantes (difficile de situer les évènements sur une ligne temporelle), La voix-off quant à elle plombe un peu plus cette production sans âme et sans passion qu'on se fera une joie d'oublier.
Au Texas, à l'été 1916, un ouvrier pousse celle qu'il aime à épouser un riche fermier qui n'a plus que peu de temps à vivre. Film contemplatif, splendide et sublime mélodrame.
Si le scénario ne décolle véritablement jamais, les longs plans et la jolie bande son donnent à l'oeuvre de T.malick ce qu'il faut de romantique pour qu'elle reste mémorable
Le film a pris un sacré coup de vieux, que ce soit au niveau du montage, des dialogues, de la réalisation, du jeu d'acteurs etc. Il ne reste rien à part le scénario pour le visionner si on aime les romances à l'ancienne, sinon passez votre chemin.
Une vraie tragédie américaine comme il n'en existe presque pas! Une image sublime, une musique incroyable et même des acteurs qui donnent leur meilleur!
Une oeuvre qui fait honneur au cinéma, avec une superbe BO ainsi qu'une magnifique photographie; un film datant de 1978... avec Richard Gere et Sam Shepard à l'aube de leur carrière.
Les moissons du ciel, deuxième film de Terrence Malick et vingt ans avant le prochain, est une pure splendeur, du même niveau que The Tree of life. On retient en premier la beauté picturale sans égale de la photographie tant de la faune, thème récurrent du réalisateur, (les poules dérangées ou sauvées par l'homme - voir la belette-, les tranquilles grenouilles, les sauterelles destructrices jusqu'au chien enjambant le mur de flammes) que de la flore et des éléments naturels (neige, vent ondulant les blés, l'eau épousant le visage mort de Richard Gere...). La beauté des images est le résultat de la volonté du cinéaste de filmer à l’aube et au crépuscule, pari gagné et proche de Kubrick qui, dans Barry Lyndon éclairait ses scènes à la lumière des bougies. La mise en intéraction de l'homme et de la nature, le panthéisme malickien, Dieu est à chaque endroit, a une visée personnelle et humaniste, jamais moralisatrice. Les personnages existent, pris dans leurs contradictions et leur ambiguïté. Saluons les performances de Richard Gere et de la très sexy Brooke Adams dans son meilleur rôle avec The dead zone. Utilisé à contre emploi, Ennio Morricone livre une de ses plus belles compositions musicales. On n’oubliera pas non plus la belle voix off (même en VF) de la petite sœur. Terrence Malick à la fois contemplatif et humaniste apporte un regard sans compromission sur l’homme. Les moissons du ciel est un très grand film dont la courte et inhabituelle durée (1h35) sied parfaitement au propos.
Sublimé par une partition musicale absolument exceptionnel, le film de Terrence Malick reste, presque 40 plus tard, un grand chef d'oeuvre tant on sent dans chaque plan l'amour du cinéaste pour ce qu'il est en train de filmer et le bonheur qu'il a de nous le montrer. Absolument merveilleux.
En grand perfectionniste qu'il est, Terrence Malick va s'acharner avec "Les Moissons du ciel" à livrer une oeuvre qui corresponde point par point à sa vision, particulièrement sur l'esthétique du film. La photographie du film est vraiment sublime, constituant de véritables tableaux à l'aurore ou au crépuscule, en attendant pendant des heures cette lumière orangée qui vient magnifier les plans de Malick. En même temps, sans qu'il ait besoin de beaucoup de dialogues pour cela, il va parvenir faire monter petit à petit le tension dramatique entre Bill, Amy et le fermier où se mêlent amour, envie et jalousie. Malick préfère au blabla sentimental, des plans suggestifs qui permettent finaleemnt mieux d'imaginer les sentiments qu'éprouvent les personnages à ce moment donné. Ce trio amoureux doit forcément connaitre une fin dramatique qui n'est pas sans rappeler celle du précédent et premier film de Malick "La Balade Sauvage". Finalement, moins démonstatif, que les films plus récent du réalisateur, "Les Moissons du ciel" est probablement la plus aboutie de ses réalisations. Il faisait déjà preuve à l'époque d'un sens de la mise en scène exceptionnel.