Mon compte
    Les Moissons du ciel
    Note moyenne
    4,0
    4612 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Les Moissons du ciel ?

    277 critiques spectateurs

    5
    77 critiques
    4
    86 critiques
    3
    61 critiques
    2
    37 critiques
    1
    10 critiques
    0
    6 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    697 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 septembre 2013
    Malick film d'une façon magnifique. Chacun de ses plans est somptueux, comme toujours! Il signe un grand film, critique sociale de l'époque et une histoire d'amour, de jalousie, de confrontation entre deux hommes pour une femme palpitantes Mais la seule chose qui m'a quelque peu déplu sont les dialogues. Je les ai trouvé moins bien écrit que dans ses autres long métrages et je me dis que, peut être, la voie off suffisait, et que les dialogues étaient peu utiles, superficiels, et qu'ils parasitaient presque le film, et qu'un long métrage muet s'eut presque été mieux! De l'art a l'état brut!
    Matthias T.
    Matthias T.

    45 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 janvier 2017
    La sortie récente en copie neuve restaurée permet de (re)découvrir comme il se doit ce pur chef d'oeuvre. Car, soyons clair, Les Moissons du Ciel est un total enchantement, de la première à la dernière image. Énigmatique, pointilleux, parcimonieux, ne produisant qu'un seul film par décennie, le maître Malick nous subjugue ici avec ce Days of Heaven. Car ce qu'il met sur pied ici est une oeuvre monumentale, un panthéon d'une folle majesté. Malick filme les couchers de soleil, les récoltes de blé, le passage des saisons, la complicité naissante entre deux êtres, l'amour et le désamour, la neige, la pluie, le ravage des criquets avec un sens du sublime à toutes épreuves. A chaque instant, nos pupilles sont conquises par ce véritable festival de beauté qui se déploie devant nous. Malick a l'intuition des combinaisons sublimes, grandioses: le morceau "Aquarium" du Carnaval des Animaux de Camille Saint-Saëns sur fond de locomotive à vapeur dans les paysages désertiques du Texas= extase.
    Malick revient aux éléments (air, feu, terre, eau), prend son temps, nous cueille par la splendeur inénarrable de ses images, sans oublier de nous raconter l'histoire, simple mais belle, de la vie.
    Léa H.
    Léa H.

    33 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 mai 2014
    Sublime poème élégiaque sur la violence des passions humaines qui se perdent dans le bruissement de la nature, comme englobée par un ordre cosmique qui les dépasse et les justifie à la fois. Rares sont les films qui atteignent ce point d’équilibre magique entre hypnose (pure fascination des images) et puissance du ressenti (incarnation vibrante des sentiments). Ici, les dialogues semblent émerger d’un magma originel de son et de musique, comme des saillis tantôt absurdes tantôt déchirants, ramenant l’existence consciente à sa fragilité éphémère et illusoire, tandis que les mouvements de fond, ceux des désirs et des peurs profondes, sourdent à chaque image, marquant la nature même de leur empreinte profonde. C’est la force du panthéisme de Malick que de ré-incorporer l’homme dans l’échelle du monde, à égalité avec les insectes ou les particules de lumière, afin d’insuffler un lyrisme poignant à son insignifiance et à sa vacuité. Le mouvement de la vie ne semble jamais avoir été évoqué avec autant de force que dans cette épopée calme et tranquille, où sous les océans dorés de ces moissons éternelles couve l’ardente blessure qui mène l’amour à la douleur. Exister est un bonheur et une douleur, mais l’un et l’autre se perdent dans un sentiment de plénitude existentielle qui est cette avancée inexorable des saisons, cette cosmogonie qui nous habite. Les acteurs sont saisis dans leur être profond, avec un degré d’incarnation unique, au même niveau d’intensité que les lumières du monde. Dans un geste qui retrouve celui du cinéma muet (on pense beaucoup au Murnau de « City Girl » ou à Borzage) e qui annonce celui de la « Porte du paradis », Malick nous rappelle qu’au cinéma, pas besoin de passer par la psychologie pour atteindre l’essence de l’être : à partir de quelques motifs élémentaires, il sait donner à son film à la force tellurique des grandes tragédies antiques, tout en laissant le récit ouvert au souffle de la poésie. Du cinéma à l’état pur.
     Kurosawa
    Kurosawa

    588 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 juin 2013
    Terrence Malick met ici en scène une femme partagée entre deux hommes: le premier est son frère, l'autre est riche, et gère la période des moissons. Ce triangle amoureux au milieu de cette nature changeante, donne au film un caractère diablement envoûtant. Car les acteurs, tous exceptionnels (pouvant passer de la sérénité à la fureur) semblent pouvoir transmettre leurs émotions au spectateur. Ce dernier ressent toute la sensibilité qui se dégage de l'image de Malick, unique et sublime. Ces émotions, si fortes, peuvent aussi exister grâce au rôle majeur joué par la Nature. Celle-ci semble avoir une grande influence sur le contenu narratif. En effet, quand un champ de blé brûle, il annonce un terrible tournant dans les passions qui animent les personnages. De même que tout semble aller au mieux quand ces gens se quittent sous un magnifique coucher de soleil. Cette cohérence est maintenue tout au long du film, en provoquant des effets de mise en scène virtuoses (le changement de couleurs et de rythme lorsque un drame arrive). "Les Moissons du Ciel" est donc une oeuvre riche, où abondent les thèmes chers à son auteur ( La Nature, qui porte toujours en elle un mystère et une signification, l'Amour naïf et dangereux, ou encore la Liberté qui serait le salut de l'Homme), et qui dévoile, derrière chaque regard, chaque mot, et chaque plan, une nouvelle piste à explorer.
    Bcar
    Bcar

    12 abonnés 117 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 novembre 2010
    L'affiche donne le ton de ce superbe film. Des paysages somptueux magnifiés par la caméra de Malick et au milieu des hommes vivant une vit insignifiante dans cette immensité. Les moissons du ciel, nouvelle ode à la liberté et déclaration d'amour à la nature. En plus de ça Malick nous dépeint une belle histoire, qui comme à son habitude montre les tiraillements interieurs de l'Homme toutes ses contraditions. Avec en bonus une musique signé du divin Ennio Morricone, un grand moment.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 avril 2015
    Pouvoir découvrir cette fable poétique au cinéma fut un immense privilège aux vues des images déferlantes sous mes yeux émerveillés dans une atmosphère particulières dû à l'ambiance du cinéma. L'univers poétique de T. Malick mène les personnages principaux dans un monde intemporel et proche de la Nature. Si bien, que certains plans du paysage qui réagit au vent, deviennent purement contemplatifs mais en parfait harmonie avec l'atmosphère du film. En plus de raconter une belle histoire humaine, le talent du directeur photo (N. Almendros) et les décors naturels et épurés rendent le film tout simplement sublime. Le point de grande beauté surgit lors du feu apocalyptique, tout aussi beau que fatal. Et le talent de T. Malick de pouvoir faire passer plus de sens à travers la mise en scène plutôt que par les mots (même si la voix-off aide un peu) prouve un talent indéniable du bonhomme dans l'art de la réalisation cinématographique, imprimant la rétine de plans magnifiques.
    Myene
    Myene

    19 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 août 2013
    Pour moi le chef d'oeuvre incontestable de Malik Il porte au paroxysme sa fusion avec une nature sublimée, son analyse de l"ambivalence humaine et le rôle (cette fois incarné par la jeune soeur) d"accompagnement de la voix off : Un must à voir et revoir pour les fans ;dont je suis!
    Mr-Orange
    Mr-Orange

    26 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 décembre 2012
    Terrence Malick signe-là son deuxième film, Les Moissons du Ciel.

    Si on peut reprocher au film un scénario commun et banal mettant en scène un triangle amoureux qui sème de la jalousie et de la passion. Mais cette histoire simple sert à montrer ce qu'est l'Homme et ce qui l'entoure, l'un des sujets courants dans la filmographie de l'homme discret qu'est Malick.
    Puis on ne peut que s'extasier devant la sublime photographie, montrant une mer bleue d'herbes,du blé secoué par le vent, une apocalypse poétique incendiant les ballots de paille, les moissons se faisant dévorer par une invasion de criquets, des animaux impuissants face à la nature rebelle.
    Quant aux acteurs, ils jouent très bien leurs rôles. J'ai toujours eu un peu de mal avec Richard Gere, mais il m'a plu dans ce film tout comme Sam Chepard qui est excellent.
    Sans oublier la fabuleuse musique culte de Ennio Morricone dont j'ai oublié le nom.
    Bref un bon film, une tragédie symphonique mêlant romantisme au réalisme, qui montre les aléas quotidiens de la vie à travers un triangle amoureux de fermiers.
    David B.
    David B.

    43 abonnés 565 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mars 2015
    Une oeuvre très esthétique, une photographie qui cotoie l'orangé, une communion avec la nature, une musique envoutante tirée du Carnaval des animaux de Saint-Saens et un drame autour d'un triangle amoureux. J'ai aimé mais trouve exagéré de parler d'un chef d'oeuvre.
    AMCHI
    AMCHI

    5 849 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 mai 2013
    Terrence Malick a effleuré le chef-d’œuvre avec Les Moissons du ciel mais à trop vouloir impressionner par de magnifiques images il en oublie l'histoire. Le film est composé de courtes séquences, le caractère des personnages ne sont pas assez approfondis, la mise en scène très belle n'est pas intense et le film n'est jamais prenant. Terrence Malick avait tout pour nous offrir une grande tragédie mais le film semble creux, on ne parvient jamais à s'intéresser aux personnages, on reste indifférent à leur sort. Donc juste la moyenne pour la beauté visuelle du film et la belle musique d'Ennio Morricone.
    max6m
    max6m

    72 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 décembre 2010
    Il serait malhonnête de ma part de ne pas reconnaître un certain talent au cinéaste Terrence Malick, même si tous les mérites d’un film comme « Les Moissons du ciel » (ou en tout cas les qualités qui empêchent au film de totalement sombrer dans le plus banal) reposent très largement sur les épaules du directeur de la photographie espagnol, Nestor Almendros. Celui-ci a en effet réalisé un travail significatif, notamment sur la lumière naturelle, travail dont les inspirations picturales sont assez évidentes (on pense au Christina’s World de Wyeth et bien sûr à la célèbre Ecole du fleuve Hudson, et notamment à Frederic Church pour ces ciels rose/orange qui font tout l’intérêt esthétique du film). Pour le reste, il faut bien reconnaître malgré tout, et à regret, que Malick n’évite pas les écueils redoutables du cinéma américain. Les dialogues à deux sous sont légion (presque systématiques), du type « Tu as déjà été amoureux toi ? » sur fond de violons mélancolico-chiants (Ennio Morricone nous a pondu une variation vraiment laborieuse de l’Aquarium de Saint-Saëns). Malick, et c’est indiscutable, est bon paysagiste et sait bien filmer les animaux. Il nous offre alors régulièrement des interludes animaliers, ma foi plutôt sympathiques (lors de la séquence de l’incendie, c’est même fort réussi), mais il use aussi d’autres digressions, beaucoup plus pénibles celles-là, pour faire défiler le temps diégétique de son film, donnant l’impression de combler comme il peut les trous. Ainsi de ces bien trop nombreuses séquences rébarbatives, succession de clichés visuels (ici le couple fait du cheval dans la neige, le sourire aux lèvres, là il s’allonge dans l’herbe, se baigne, etc), ponctués par la musique décidément toujours aussi lourde de Morricone ou par la voix off de l’enfant, dont la naïveté, certes volontaire, n’est en rien touchante mais plutôt d’une platitude désespérante… Je ne suis pas insensible à la simplicité, bien au contraire, mais simplicité n'est pas facilité. On n’échappera donc pas à la mélancolie d’une poésie à la Jane Campion, c’est à dire bien pauvre, avec ces plans du kiosque au milieu du champ de blé, les rideaux balancés par le vent... Au final que retenir de ces Moissons du ciel tant portées aux nues? Ces ciels, cette lumière et puis…. Et puis c’est tout. Pas de quoi crier au génie.
    _Royal_
    _Royal_

    130 abonnés 1 600 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 septembre 2011
    Recette du pain béni pour critique sous-doué mais prétentieux, et pas qu'un peu : - Commencer par verser dans l'Histoire sépia à en faire rager la meute d'avocats de Balzac. - Couvrir d'une épaisse couche de musique classique et langoureuse tout ce qu'il y a de plus frais. - Ajouter de jolis paysages bien contrastés, bien composés, aux couleurs qu'on dirait des tableaux, parce que les tableaux c'est de l'art, donc ce film ça doit surement être de l'art. - Ajouter à cela une grosse pincée de figurants qui servent juste à nous faire oublier qu'il n'y a que deux acteurs, dont un paillasson resté trop longtemps au soleil. - Ajouter aussi un peu de farine, dans le nez. - Et pas mal de blé. - Placer le tout dans un moule en forme de belle fresque dramatico-humaine. Les critiques aiment les fresques dramatico-humaines. - Laisser bouillir pendant 1h30 d'éternité ensoleillée. - Et voilà ! C'est cuit pour moi !
    Backpacker
    Backpacker

    80 abonnés 780 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 avril 2017
    Encore un film injustement encensé par la critique. De belles images certes, mais qui ne masquent guère beaucoup de vacuité, de futilité et de niaiserie. Le déroulement de ce triangle amoureux n'excède pas 95 minutes. Pourtant, les bâillements se font rapidement sentir, aidés qu'ils sont par une musique soporifique. Seuls quelques tirs de chasse et des cris parviennent à vous réveiller... A oublier très vite.
    oneosh89000
    oneosh89000

    39 abonnés 554 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 juin 2011
    Alors c'est ça "Days of Heaven" qui a rendu célèbre Terrence Malick?? Similaire plastiquement à un épisode d'une petite maison dans la prairie avec une construction narrative nunuche en prime.La mise en scène du réalisateur est soporifique, c'est tout le temps les mêmes images qui défilent, les dialogues sont loin d'être bons, beaucoup de scènes sautent ou ne sont pas développées jusqu'au bout et le choix d'avoir intégrer Richard Gere et Brooke Shield est totalement mauvais.Aussi,la trame finale se laisse tout de suite deviner et aussi Malick filme platement et sans aucune envergures en découle un effet documentaire france cinq. Une étoile et demie pour ce qu'il reste de très peu de positif, une belle photographie, une bonne scène avec une invasion de sauterelles et un thème musical d'Ennio Morricone plaisante. Mais c'est clairement pour moi le moins bon de tous les Malick.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    132 abonnés 2 230 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 avril 2017
    LES INSURGES. Vivre c'est lutter. Entre le ciel et la terre, la moisson des amours, la récolte du bonheur? On achève bien les chevaux. Du cinéma calme et posé, mise en scène et beauté. Brassons à pleines mains le cinéma de Malick. La porte du paradis sur une musique d'Ennio Morricone.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top