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Votre avis sur L'Homme de sa vie ?
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Il s'agirait plutôt d'un téléfilm aux couleurs d'été. Il se regarde un après-midi ou en soirée de fin d'été pour ses couleurs. A visionner posément et reposé.
C'est à ce jour le plus mauvais film de Zabou Breitman! Un homme mariè (Bernard Campan), qui passe des vacances en famille (dans la Drôme), affronte le trouble que suscite en lui un voisin homosexuel (Charles Berling). Cette comèdie dramatique sur la confusion des sentiments amoureux n'offre malheureusement que très peu de jolis instants de grâce et de pudeur! Certaines scènes sont rèpètitives notamment quand on voit les deux hommes courir dans les bois ou quand ils restent seuls sur la terrasse pour de longues (très longues) discussions! On attend durant tout le film que les personnages interprètès par Berling et Campan se roulent une pelle, voir plus, mais rien! Les piques-niques au bord de l'eau, les beaux couchers de soleil ou les champs à perte de vue de tournesols ne sauvent même pas ce rendez vous manquè de Zabou Breitman! A voir uniquement pour l'excellente Lèa Drucker qui montre dans une scène dènudèe toute l'ètendue de son talent...
Breitman alourdit son sujet avec une réalisation appuyée et faussement artiste. Ses excès de cinéaste débutante annihile totalement la soit-disant attirance. Reste Charles Berling, sensuel.
Un film des plus beaux et des plus dramatique. Un jeu d'acteur juste et beaucoup de personnalités différentes font de ce film une oeuvre majeure du cinéma français.
un ratage...bourré d'effets visuels horripilants, qu'on peut trouver esthétiques mais qui ennuient,(le quatruor, l'ange) un film dont on ne voit aucunement le cheminement....les deux protagonistes sont très bien, Charles Berling en tête qui ose encore une fois se mettre en danger dans un rôle qui n'a rien de simple, mais dans lequel il est sublime; et très mis en valeur par la photographie. Léa drucker est meilleure au théâtre, on ne comprend pas bien l'évolution de son personnage qui devient névrotique sans que rien ne l'annonce. L'histoire de famille de Charles Berling n'apporte pas grand chose, la parentèle du couple Drucker-Campan guère plus. On comprend que le film ne marche pas, il est ampoulé et pécieux.
Mais quel ennui mortel !!!
La déception de l'année...
J'adore les films de Zabou Breitman mais celui-ci est une caricature, à vouloir trop suggérer et ne rien montrer on s'ennuie terriblement, c'est excessivement con
templatif
La déception de l'année...
J'adore les films de Zabou Breitman mais celui-ci est une caricature, à vouloir trop suggérer et ne rien montrer on s'ennuie terriblement, c'est excessivement con
templatif
j'ai étais déçu par ce film,car j'ai pas trouvé d'histoire dans ce film.Je vous le conseille pas.
Que ceux qui préparent déjà leur encore un film dhomos remballent tout de suite leurs préjugés, ce film est un miracle, une splendeur, un chef doeuvre.
Formellement, on approche la perfection. Beau, très beau. Chaque plan est un bonheur pour les yeux, par les couleurs, la composition, le jeu des focales. Le travail sur le son magnifie encore ces images, tout en contrastes, en variations sur les ambiances veloutées ou sèches (les ambiances sonores des deux maisons nont rien à voir lune avec lautre), osant le silence, les décalages, la mise en valeur dune parole, dun soupir... Le montage met constamment le spectateur en état de surprise, secoué, ému aux larmes, puis bercé voluptueusement, le miracle est perpétuel !
Toute cette abondance de qualités formelles ne serait (presque) rien sans le propos de Zabou Breitman. On navait plus vu depuis... longtemps, très longtemps, une telle exigence, une telle ambition dans le cinéma français.
Le film parle du temps qui passe, de lamour, la mort, la vie. La longue conversation entre les deux personnages principaux, outre quelle est admirablement filmée, cadrée, montée, na pas déquivalent dans la production française récente : ce dialogue est splendide, très écrit mais tellement naturel quon souhaiterait y participer, entrer dans lintimité de ces deux-là. Cest doux, chaleureux, intelligent, dune grande justesse sur les sentiments. Chaque minute qui passe est une merveille, un ravissement pour le coeur et lorsque le film sachève, on murmure, encore, encore, encore... Zabou, parle-nous encore de lhomme bancal, montre-nous encore le grand rêve de chacun, fais-nous encore couler des rivières de larmes...
Formellement, on approche la perfection. Beau, très beau. Chaque plan est un bonheur pour les yeux, par les couleurs, la composition, le jeu des focales. Le travail sur le son magnifie encore ces images, tout en contrastes, en variations sur les ambiances veloutées ou sèches (les ambiances sonores des deux maisons nont rien à voir lune avec lautre), osant le silence, les décalages, la mise en valeur dune parole, dun soupir... Le montage met constamment le spectateur en état de surprise, secoué, ému aux larmes, puis bercé voluptueusement, le miracle est perpétuel !
Toute cette abondance de qualités formelles ne serait (presque) rien sans le propos de Zabou Breitman. On navait plus vu depuis... longtemps, très longtemps, une telle exigence, une telle ambition dans le cinéma français.
Le film parle du temps qui passe, de lamour, la mort, la vie. La longue conversation entre les deux personnages principaux, outre quelle est admirablement filmée, cadrée, montée, na pas déquivalent dans la production française récente : ce dialogue est splendide, très écrit mais tellement naturel quon souhaiterait y participer, entrer dans lintimité de ces deux-là. Cest doux, chaleureux, intelligent, dune grande justesse sur les sentiments. Chaque minute qui passe est une merveille, un ravissement pour le coeur et lorsque le film sachève, on murmure, encore, encore, encore... Zabou, parle-nous encore de lhomme bancal, montre-nous encore le grand rêve de chacun, fais-nous encore couler des rivières de larmes...
Un film au propos trop manierés pour décoller , mais malgré tout attanchant .
Le suspense monte de minutes après minutes pour nous transporter vers une histoire hors des normalités, puisqu'il s'agit de la narration d'une forte passion amoureuse avec deux hommes. La mise en scène décorative plait, le décor somptueux. Campan et berling tres crédibles, nous font croire a cette histoire pourtant invraisemblable, et peut etre nous poser la question "pourquoi pas nous", a voir absolument.
Un film magnifique, doté d'une interprétation remarquable, une photo merveilleuse, qui ne tombe jamais dans la caricature, tout en confinant parfois à la poésie pure. Zabou Breitman confirme qu'elle est une grande réalisatrice au goût sûr et à l'âme à fleur d'écran. Merci...
Shawn777
Ce film, réalisé par Zabou Breitman (premier de la réalisatrice que je vois d'ailleurs) et sorti en 2006, n'est pas mal mais sans plus. C'est ici l'histoire de Frédéric, père de famille, qui commence à devenir de plus en plus proche de son nouveau voisin homosexuel. Drame classique vous allez me dire mais si la réalisatrice reprend effectivement quelques thèmes et codes caractéristiques du genre, elle les transforme rapidement en quelque chose d'assez original. Le début du film, enfin plus précisément sa première moitié, est très bonne. Nous plongeons en effet petit à petit dans l'univers des personnages,que nous apprenons à connaitre, et puis nous suivons avec plaisir une histoire d'amour qui est peut-être en train de naitre entre les deux hommes. De plus, la mise en scène est très bonne, nous avons énormément de plans originaux et de scènes très bien pensées, notamment celle de la danse entre les jeunes mariés. C'est une mise en scène très marquée puisqu'elle n'hésite pas à faire sortir le spectateur de la simple diégèse des personnages. Néanmoins, si le film est assez agréable au début, il en devient vite lassant car entre discussions intellos et pseudo-philosophiques qui n'en finissent plus et sentiments inavoués, le film plonge de plus en plus son spectateur dans l'ennui et l'impatience. Surtout que la fin peut laisser sur notre faim. En ce qui concerne les acteurs, nous retiendrons les très bons Bernard Campan, Charles Berling et Léa Drucker. "L'Homme de sa vie" est donc un film qui se la joue finalement trop intello et film d'auteur, tellement que ça gâche notre plaisir.
Oscillant entre poésie et scénes crues, ce film ne m'a pas interessé, tant la mise en scéne, parsemé de flashback, est laborieuse, et nous fait perdre toute notions chronologiques.
Les acteurs pourtant plein de sincérités, ne parviennent pas à évoluer, et donnent l'impression de tourner en rond à l'aide de grands débats philosophiques, dans un scénario sans réel intêret.
Les acteurs pourtant plein de sincérités, ne parviennent pas à évoluer, et donnent l'impression de tourner en rond à l'aide de grands débats philosophiques, dans un scénario sans réel intêret.
Caine78
"L'Homme de sa vie" fait partie de ses films que l'on préférerait ne pas noter tant il présente autant de qualités réelles que de défauts particulièrement regrettables. En effet, d'un côté, difficile de ne pas être sensible à l'élégance et à la beauté de la réalisation de Zabou, donnant à l'ensemble une incontestable personnalité et qui nous offre, de temps à autre, de jolis moments. Mais d'un autre point de vue, il faut aussi avouer que cette mise en scène est aussi ce qui peut agacer le plus en définitive. Car cette dernière n'est en réalité jamais au service d'un récit digne de ce nom, tout cette virtuosité paraissant finalement bien vaine, et même assez creuse. N'y aurait-il pas fallu plus de simplicité, afin de nous toucher de manière bien plus évidente? Et pourquoi cet aspect très verbeux si irritant, les grandes conversations assez ennuyeuses étant au final relativement nombreuses? L'échec reste ainsi honorable, mais nul doute que si avoir du talent est essentiel, il faut aussi (et surtout) savoir le mettre au service de quelque chose. A méditer...
ffred
Très déçu par ce film au cinéma, je lui ai donné une deuxième chance télé. Ca passe un peu mieux mais sur le fond, le sentiment reste le même. On ne croit pas à l'histoire. Un film qui a bien mieux plu au public hétéro qu'homo. Ecrit et réalisé par une femme, c'est peut être l'explication. Reste deux choses : la belle mise en scène de Zabou Breitman, fluide, légère, qui nous offre des images d'une grande beauté; et l'interprétation formidable de Léa Drucker qui trouve là son plus beau rôle, une grande performance tout en retrait, distance et émotion. Au final un film un peu bancal avec un scénario peu crédible, mais qui offre tout de même quelques moments de grâce et de poésie magnifiques.
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