L'Homme de sa vie
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261 critiques spectateurs

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philbleu
philbleu

2 abonnés 37 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 11 octobre 2006
Quels talents… Zabou Breitman, réalise un excellent film, les plans sont beaux, tout en finesse, c'est bien imaginé. Le duo Berling/ Campan fonctionne à plein, ils jouent juste. Bernard Campan confirme ses talents de grand acteur. Quant au scénario, il est bien ficelé, il permet de ne pas voir le temps passer. Il faut courir voir ce film.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 16 octobre 2006
Un véritable chef d'oeuvre! Une construction originale, tout a été pensé dans les moindres détails. Les acteurs(trices) sont d'une authenticité troublante. Les images sont belles. Le sujet traité est très intéressant, qui n'a pas vécu ce genre de situation? Pour ma part je me suis tout à fait retrouvé dans le personnage de Frédéric. Les messages sont multiples, on pourrait revoir ce film plusieurs fois et y découvrir de nouvelles choses.
Bravo à Zabou Breitman pour son talent qui se confirme largement. Bravo aussi aux acteurs(trices) pour toutes ces émotions partagées.
Merci de nous faire rêver, c'est si bon de décoller quitte à s'en prendre plein la figure en rejoignant la réalité, le jeu en vaut la peine.
Tout ne s'explique pas!
Il faut aller le voir!
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 11 octobre 2006
C'est un film qui traite de l'homosexualité avec pudeur et sensibilité, trés loin des clichés habiyuellement véhiculés par les beaufs ...
L'histoire est belle et se cadre dans un décor magnifique, et la façon de la filmer est déconcertante et féerique à la fois ...
Bravo à Zabou qui est vraiment une réalisatrice hors de pair dans son art de mettre en valeur les belles choses et bravo aux acteurs, émouvants et tragiques ...A conseiller aux amoureux du beau cinéma !!!
Michael78420
Michael78420

46 abonnés 1 496 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 30 avril 2019
Quel message Zabou Breitman a-t-elle voulu faire passer en faisant ce film ? Charles Berling joue un homosexuel pervers, manipulateur du personnage de Bernard Campan, qui manifestement ne comprend pas ce qui lui arrive. Léa Drucker a du recevoir une prime pour chaque exposition de tétons. Le personnage du vieux cochon père de famille qui respecte sa femme et ses enfants tout en tentant de se taper la jeune fille au pair contre son gré, est un mystère. Les scènes présentées sous différents angles doivent bien vouloir dire quelque chose, mais quoi ? Enfin le voilage qui danse tout le long du film semble vouloir dire quelque chose au spectateur qui reste pensif. Bref, ça ressemble à un film d'auteure qui veut régler ses comptes avec les hommes, sans qu'on en soit bien sûr.
anonyme
Un visiteur
1,0
Publiée le 26 octobre 2007
Un bon film mais qui manque de rythme.Les flash back sont bons mais c'est tout.J'ai été déçu par ce film
Flex07
Flex07

89 abonnés 1 705 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 1 novembre 2007
Une histoire d'amour toute simple. Et le problème des films simples comme ça c'est que générallement on s'ennuie. En dépit de certaines scènes vraiment belles (le tango ou la chansnon de la demoiselle par exemples, on ne déroge pas à cette règle ici...
dougray
dougray

248 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 3 septembre 2009
J’attendais beaucoup de cette histoire d'amour où un homme va tout plaquer pour un coup de foudre avec son voisin. Et la déception est très grande ! Car, malgré une interprétation pas trop mal (Bernard Campan en homme perdu, Charles Berling en voisin tentateur, Léa Drucker en épouse blessée…), la réalisation a de quoi laisser perplexe avec un montage qui renie toute idée de chronologie sans aucune justification et certains parti pris sont assez bizarres (le vent dans la maison, le copain tripoteur de baby-sitter, la maison de Berling où tout est éphémère, le coup du rythme cardiaque qui s’emballe...). Et puis surtout, c’est d’une effroyable lenteur ! Dommage…
Cluny
Cluny

81 abonnés 593 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 14 octobre 2012
Comme toute scène d'exposition, la première rencontre entre Frédéric et Hugo annonce ce qui va se passer : Frédéric fait son jogging matinal dans la pinède, filmé en gros plan avec une longue focale. Une silhouette apparait derrière lui, d'abord floue, puis se précise : Hugo court après Frédéric puis très vite le dépasse. Qui court après qui ? Hugo entre deux rencontres avec ses anges de discothèque, ou Frédéric bousculé dans ses habitudes ? Une chose est sûre : la liberté que revendique Hugo le dépasse clairement.

Car on s'interroge vite sur la nature de l'attirance qu'éprouve le mari et bon père de famille pour son voisin gay : est-elle sensuelle, comme pourrait le suggérer de nombreux plans de corps dans l'effort, d'une main qui frôle un coude ou qui remet en place l'étiquette d'un pull, des deux visages qui se superposent ? Mais cette sensualité est davantage celle de la réalisatrice que celle du personnage. Non, c'est plus une fascination pour les idées que remue si bien Hugo, idées qui bousculent les certitudes sur lesquelles repose toute la vie de Frédéric. C'est du moins ce que veulent montrer les flash-backs récurents sur la rencontre du premier soir -ou plutôt du premier petit matin- où assis dans des fauteuils face à la vallée, ils parlent de l'amour, du couple, de la primauté de l'imperfection sur la routine, du sens de la dernière scène des "Visiteurs du Soir" : faut-il retenir la pétrification des deux amants, ou le fait que, quand même, leur coeur bat encore ?

Donc, il s'agit d'un film sur un cheminement intérieur. Comme Philippe dans "Se souvenir des belle Choses" évoluait vers la reconquête de sa mémoire en même temps que Claire faisait le chemin inverse, Frédéric avance vers la reconnaissance de son homosexualité, qui selon Zabou Breitman agit comme un révélateur de l'amour, tout comme l'enzyme contenu dans la salive transforme le pain en sucre.

Mais filmer un processus mental n'est pas chose aisée, et deux menaces planent sur un tel projet : l'ennui et la dispersion. Malheureusement, Zabou Breitman n'a évité ni l'un ni l'autre de ces écueils. Pour souligner les tourments qui agitent ses personnages, elle fait appel à la grosse artillerie de la réalisation esthétisante : plans fixes-cartes postales avec fondu au noir, cadrages qui découpent les corps, plans d'ensemble avec un montage interne, abus du jeu sur la profondeur de champ ; si au début on peut se laisser charmer par une certaine élégance, le systématisme agace vite, et le crescendo débouche sur du carrément ridicule : quatuor dans un champ de blé, symbolique du vent qui traverse le couloir de la maison familiale, danseurs de tango isolés dans la foule, Hugo devant une porte immense pour figurer le petit garçon qu'il est resté. La fin du film est d'ailleurs une sorte d'étrange théâtre filmé, avec une suite de tableaux figés, loin de l'étymologie du mot cinéma, qui signifie mouvement.

La dispersion ensuite : alors que le spectateur commence à s'impatienter devant la structure en ritournelle du montage, d'autres pistes nous sont proposées, comme le rapport de Hugo à la filiation ou le harcélement sexuel qu'exerce un des invités sur la jeune fille au pair. Mais on ne fait qu'effleurer ces sujets, et ils semblent finalement n'être que de simples anectodes. Sur un sujet assez proche de "Nettoyage à sec" où il jouait alors le rôle du mari, un Charles Berling acéré et affuté s'en sort mieux que Bernard Campan, trop démonstratif dans son numéro de misérable vermisseau devant le brio de son voisin.

Alors, les qualités de son premier film ne se sont quand même pas toutes évaporées ; elles apparaissent à la périphérie du sujet, dans le portrait juste esquissé d'un adolescent rêveur, le regard sur la grand-mère nostalgique et complice, la langueur d'une baignade à la rivière. C'est peu, surtout à l'aune de notre déception. Mais c'est suffisant pour attendre le troisième film de Zabou Breitman, qu'on espère davantage épuré.


http://www.critiquesclunysiennes.com/
Maxime P.
Maxime P.

70 abonnés 226 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 21 mai 2007
A n'en pas douter Zabou Breitman a aussi bien un grand talent de comédienne , mais également un style de mise en scène singulier ou elle allie complexité et ambiguité des rapports humains par des dialogues précis voir peut être trop des fois , ainsi qu'une parie technique ou le son , le montage , les images ne sont pas du tout laissé au hasard (les paysages ont rarement étaient aussi montré sous des couleurs aussi belles , dignes de toile de peintures). On s'attend donc à passer un excellent moment de cinéma , voir innatendu pour un film de ce genre , malheureusement cette technique un peu trop élaboré perd assez vite le spectateur qui on doit bien le reonnaître à la sortie du film n'est pas du tout sur de ce qu'il a compris dans le film , en effet certaines scènes répétitives et des plans incongrues peuvent paraître vraiment flous à déchiffrer ce qui est vraiment dommage car la réalisatrice ayant beaucoup de choses à dire ( ce qui fait vraiment plaisir ) donne à son film de grands moments de sensibilité et d'émotions , mais à trop vouloir raconter elle nous perd assez vite. Donc on ressort du film dérouté , en se posant plein de questions sur le sujet du film et son traitement. A noter aussi que les 2 acteurs principaux Berling , Campan sont parfaits et surtout Léa Drucker en femme désespéré par ce qui se passe autour d'elle et incappable de l'arrêter est vraiment touchante. L'homme de sa vie est un film assez innatendu , trop complexe mais Zabou Breitman instaure un style que j'ai hâte de découvrir dans ses prochaines oeuvres.
Gwen R
Gwen R

48 abonnés 548 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 23 août 2007
C'est maniéré à souhait. On est trop loin des acteurs pourtant pas mauvais, mais on est saturé de belles images et d'effets de style pour comprendre le troubel entre les deux hommes. Ca finit en queue de poisson. C'est tout sauf attirant, dommage pour une histoire d'attirance!
saxoman
saxoman

17 abonnés 175 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 16 novembre 2006
J'ai fini par voir ce film qui passait dans mon cinéma de quartier. Chapeau Campan et Berling : vous savez traduire l'évolution de vos sentiments avec finesse et sensibilité ! Certes le début est un peu assommant avec ces effets de style à répétition, mais l'image est belle, c'est indéniable. Zabou a l'objectif photo dans la tête ! Quant à l'histoire, elle ne cède pas à la simplicité qui serait de réunir ces deux hommes que tout oppose. Mais la souffrance de la femme de Fred nous éclate à la figure. Je ne veux pas révéler la fin sinon que les deux mecs ne se Pacsent pas et n'ont pas beaucoup d'enfants ! Un film encore à voir pour ceux qui le peuvent...
Alasky
Alasky

372 abonnés 3 560 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 28 décembre 2010
Un film sans les trois tonnes de bêtises qu'on nous sert habituellement, mais un film trop vite oublié et qui contient beaucoup de longueurs, c'est dommage. Bernard Campan et Léa Drucker sont toutefois remarquables !
Linihila
Linihila

53 abonnés 620 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 19 octobre 2006
J'ai adoré certaines images, de très bonnes répliques, j'ai admiré la recherche technique qui donne au film un certain relief sans alourdir l'histoire, pour autant je ne suis pas sortie de la salle en voulant revoir le film, ni même en voulant le conseiller particulièrement autour de moi. Le problème majeur pour moi a été que je n'ai aimé ni les 1° minutes, ni la toute dernière. Ca peut paraître minime, mais ça influence énormément un avis, puisque n'ayant pas aimé le tout début, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans le film tout de suite. La dernière image m'a simplement déçue. D'où une impression et un avis assez mitigé sur ce film.
SYNEPHIL
SYNEPHIL

51 abonnés 1 134 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 17 septembre 2016
Film d'une grand sobriété sur un sujet toujours aussi tabou que l'homosexualité.Le fait que ce soit une femme derriere la camera apporte une touche de delicatesse .L'histoire s'enlise quelque peu durant la derniere 1/2 heure mais la cineaste fait preuve d'une grande maitrise autant dans le soin apporté a l'esthetisme generale (chronologie decalé ,angles ,decadrages ,,floues ,ambiances sonores) que dans sa direction d'acteurs qui sont pour beaucoup dans les qualités de cette oeuvre poetique .Si Campan confirme ses talents dramatiques au coté d'un Berling charmeur et tres a l'aise dans le role du "PD" ,la vraie revelation du film vient certainement de la douce Lea Drucker incarnant l'epouse "deboussollé" par les evenements : elle temoigne a la fois d'une grande sensualité et d'une extreme fragilité : magnifique role.La BO a base de tango colle parfaitement aux images stylées (trop peut etre ??) et conforte cette atmosphere grave et legere a la fois.
criston
criston

21 abonnés 306 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 2 novembre 2007
Un bon film français avec des excellents acteurs qui jouent bien leurs rôles surtout Bernard Campan.Il y'a une belle histoire mais je trouve que dans l'histoire il n'y a pas assez d'action et je trouve que le film est un peu long vers la fin.Bref un bon film que je vous conseille si vous aimez ce style de film.
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