Avis : L'Homme de sa vie - Page 7

Que dire sur ce film ... Qu'est ce qui m'a attiré ? Sans doute cette affiche magnifique, et le titre, je suis une grande romantique ... (lol)
J'avais vu le 1er film de Zabou "Se souvenir des belles choses" où elle avait déjà travaillé en binôme avec Bernard Campan ... J'avais été séduite, j'ai donc embarqué pour un nouveau voyage au pays de Zabou ... J'aime sa manière d'écrire, la pudeur et la tendresse qu'elle sait si bien mettre dans les rôles des personnages qu'elle crée. J'aime la personne qu'elle est, humble, simple ...

J'ai adoré ce film, avec les décors de la drôme, magnique (j'y habite et j'oublie parfois combien c'est un beau département !)
J'ai adoré la puissance des rôles de Bernard Campan, qui encore une fois excelle au côté de cette réalisatrice de grand talent ...
Léa Drucker y est tout aussi magnifique dans le rôle de la femme trompée ...
Charles Berling y joue aussi parfaitement le rôle de l'homosexuel bien dans sa peau.

Les quelques pointes d'humour sont un régal, le film une réussite tout simplement, courez y !

Comment râté son après-midi ?
J'avais entendu parler de ce film (que la tv suffit)
Donc je tombe par hasard, je regarde, j'hallucine !
C'est nul, mou, sans intérêt, plat enfin pour se relaxer et faire une sieste c'est TRES bien et 10 € de gagner ! Merci CinéCinéma !
A éviter même gratuit

Très grosse déception que ce deuxième film de zabou breitman.
Entre une mise en scène faussement audacieuse,des acteurs pas toujours très inspirés (surtout bernard campan),et un nombre incalculable de clichés,le spectateur s'ennuie ferme.
Subsite quand même la très belle musique du film .........

Ampoulé, boursoufflé, j'en passe et des superlatifs définissent ce film qui s'est visiblement perdu sur le chemin de l'esthetique branchouille. Si l'introduction séduit par sa promesse d'une belle histoire sentimentale, les 2/3 restant du film gachent le peu espoir qui nous restait, je m'explique : Les premières images séduisent, toutes en délicatesse, et augurent une relation interressante. Mais le chiisme intervient au moment du mariage et ces danseurs de tango (malheureusemnt) récurents, qui arrivent chaque fois comme un cheveux sur la souplette. A tel point que l'on se sent vaguement mal à l'aise, un comble. De là, le film bascule dans le côté obscur de la réalisation, Zabou Breitman cherchant visiblement à integrer à tout prix ses idées accumulées durant 20 ans de sommeil : et que je fait voler des rideaux, et que je te filme des champs de blé, et que je te re-filme des rideaux, et que je te filme le dos de Charles Berling, re-rideaux, re-champs, re-dos... Pire, les personnages secondaires le sont tellement qu'ils en deviennent caricaturaux, voir carrément transparents (Anne-So...qui ? Le vieux beauf violeur, evidemment...). Le trio de tête ne s'en sort pas mieux, car à part un Charles Berling un tant soi peu interessant, Lea Drucker et Bernard Campan sont confondant de molusquitude... Cependant les plus à blâmer ne sont pas les comédiens mais bien la réalisatrice qui aurait dû revenir à plus de simplicité au lieu de nous faire une pénible démonstration de ces tout neuf talents de réal' ("eh regardez ! Moi aussi je peux faire comme dans les clips : ralentis, plongée, contre-plongée, clair-obscur, flous artistiques, images avec pleins de super gros sous-entendus...".)Une petite étoile pour Zabou Breitman dont j'attends beaucoup du prochain film. Mais je crois que je viens de recontrer mes limites cinematico-onirique (salut !)....

un film tout pourri qui tourne en rond. La realisatrice ne cesse d'utiliser des plans récurrents (les rideaux qui volent, la rivière etc) pour casser le rythme de scènes qui auraient pu être sympa. Ce film est haché et n'a ni queue ni tête.A moins que ce soit de l'art... Néanmoins, je mets une étoile pour le jeu des acteurs excellents dans cette galère.

J'attendais avec impatience ce film de Zabou, car j'avais beaucoup aimé "se souvenir des belles choses", mais j'ai été plus que déçue par ce film. Une mise en scène trop théâtralisée, des acteurs qui ne "possèdent" pas leurs personnages. Léa Drucker est inexistante. Des lourdeurs, de grosses maladresses, bref je me suis ennuyée. Zabou est passée à côté de son film !

La mauvaise surprise de l'année!
La réalisatrice, à force de vouloir soigner le visuel par ses plans fixes de paysages et son filmage de carreaux, donne un rendu cinématographique à mourir d'ennui et nous fait passer un très mauvais moment sur notre fauteuil.
Le message que tente de nous transmettre Zabou Breitman n'est vraiment pas limpide, elle s'égard bien vite dans les méandres du scénario dont on oublie bien vite le thème principal (si encore il y en a un), en essayant de traiter plusieurs sujets à la fois.
Ce film prétentieux et décousu manque profondément de sincérité et de naturel, et les acteurs voulant pourtant bien faire n'arrivent malheureusement pas à relever le niveau de cette mascarade.

Film en aucun cas passionant.croit faire du grand cinéma en envoyant plein de flash back pas maitrisé.

Très belle mise en scène prouvant que Zabou Breitman évolue dans la cour des grands. Le film est ponctué de flash-back qui au fur et à mesure éclairent les sentiments et les doutes des personnages, ou par des plans différents sur une même scène qui nous permet de voir un événement selon le point de vue des différents personnages. A ça s’ajoutent quelques jolies scènes pleines d’émotion comme la chanson au bord de la rivière. Mais l’histoire ne prend pas ; Charles Berling et Bernard Campan se lancent un peu trop souvent dans des débats pseudo-philosophiques sur l’amour et le sexe. Moins de grands discours et l’expression des sentiments de façon plus implicite auraient peut-être mieux fonctionné. Et c’est justement la façon dont les personnages mettent leur sentiment à nu qui m’a mis mal à l’aise. D’ailleurs, on a parfois affaire à des scènes assez crues qui troublent plus qu’elles n’éclairent les relations entre les personnages ou montent la violence de leurs sentiments.
Pour les comédiens, mention spéciale à Charles Berling, qui avec son aisance et ses convictions bien assurées, a la carrure et le charme du personnage amené à troubler l'autre. A ses côtés, Léa Drucker est extrêmement émouvante dans le rôle de la femme qui progressivement comprend ce qui se joue sous ses yeux. Dans une des dernières scènes où toute sa douleur explose, elle scotche.

Film trés prétentieux, verbeux au possible, avec en prime, des personnages antipathiques (pourtant j'aime beaucoup Charles Berling!). C'est une non-histoire qui existent entre les deux hommes. Le tout est long, se voudrait subtil mais, au final, n'est que maladroit.

Caméra fluide, images oniriques et sensuelles, acteurs dirigés comme des funambules, sur un fil, sujet casse nez et pourtant jamais ne tombe dans le cliché parce qu'au delà de l'histoire d'amour, Breitmann parle de tous les hommes, le père, le fils, l'amant, le mari. Belle vision pleine de sensibilité et d'intelligence.

Au second degré on peut trouver tout cela assez drôle et s'offrir une bonne tranche de rigolade entre amis avec ce film lors d'une soirée un peu arrosée, au premier, c'est consternant et pathétique. Le film cherche une délicatesse et atteindre une certaine poésie pour éviter les clichés et les propose très sentencieux ; il multiplie au contraire des plans justement très signifiants (les ombres qui forment des mots sur les murs, le vent qui soulève constamment le rideau du seuil...) ou purement gratuits (les énumérer relève de la gageure, il y a par exemple une succession de plans sur la nature au début du film). Les propos sur l'amour sont d'une bêtise et justement très clichés (la construction du film autour du flashback sur la première soirée des deux hommes est très maladroite, au bout du 3ème retour en arrière, on consulte sa montre tellement les dialogues sont insipides). Le personnage de Léa Drucker est sacrifié au scénario etc...
Vivement recommandé aux fans de nanar !

L'homme de sa vie n'est surement pas le film de l'année mais son esthétique, sa mise en scène et son histoire en font un film rare.
Comment une soirée peut bouleverser une vie...
Au fur et à mesure du film les scènes "flash back" de cette soirée viennent ajouter des détails sur le présent.
Merci aux acteurs et à sa réalisatrice

Ce film ne sert pas à grand chose!
Je n'ai pas aimé!

Film coup de coeur. Troublant, moderne, émouvant. J'en aurais pleuré de beauté. Des scènes d'un esthétisme presque trop poussé (le champ de tournesols, la maison d'Hugo,...), les dialogues à table très représentatifs de chaque famille, des discussions jusqu'à pas d'heure qui rappellent à chacun des souvenirs. Berling faisant corps avec son personnage. Tous ceux qui auront considéré l'homosexualité comme le sujet traité seront passés à côté du film. Ce n'est pas tant l'histoire qui est peu crédible, mais la manière dont elle est racontée, présentée, et donc filmée. Mais ce choix reflète toute la poésie du scénario. Il était en effet grand tremps de rallumer les étoiles! Merci Zabou.