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petitbandit
90 abonnés
634 critiques
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1,0
Publiée le 15 octobre 2006
Désolé mais une succession de belles images, de musiques superbes et de métaphores ne font pas forcément un grand film. L'homme de sa vie m'est apparu prétentieux et Zabou Breitman a pour moi raté son film. Je l'ai trouvé de plus soporifique (ma voisine ronflait allègrement, si, si ... je déconne pas)trop long et trop lent. Malgré une bonne interprétation les acteurs ne font pas passer d'émotions et on verse quand même dans les gros clichés, dommage......
Un scénario assez plat, sans aucune originalité... Des prestations de Campan et de Berling pas mal du tout, mais en s'ennui presque... A éviter tout de même...
Un trés beau drame de la part de Zabou Breitman qui nous raconte la rencontre entre deux voisins : Campan et sa femme jouée par Léa Drucker rencontre Berling, le nouveau voisin qui affiche avec amusement son homoséxualité. Passe alors entre les deux hommes des sentiments plus ou moins cachés, c'est ainsi qu'une certaine tendresse se développe entre eux. Le reveil du refoulé ou un réveil lié à un désir charnel, quoiqu'il en soit, celui ci est douloureux. Campan n'arrive plus à faire l'amour à sa femme et perd tour à tour ses repéres. Avec d'excellents dialogues, et de beaux plans comme celui des hommes dans le champs ( affiche ) ou du jeune homme couché sur le sol transparent. Malgré tout, la vision de cet amour me parait à certains moments superficielle. De plus, la séquence musicale du tango est appréciable mais que fait elle là ? Trés belle fin.
Voila un film qui fait du bien. Un homme, marié et père de famille, passe des vacances, en famille, dans une résidence de la Drôme. Une vie heureuse. Jusqu'à sa rencontre avec son voisin, homosexuel blasé de la vie. Une rencontre chamboule tout et qui remet en cause l'équilibre douillet de sa vie, dans laquelle il périclitait gentiment. Encore un film qui traite de l'homosexualité? Non pas vraiment. Je trouve plutôt qu'il s'agit là d'un film sur la place et la force de l'Amour dans notre société. Un film d'amour classique sauf qu'il s'agit de deux hommes. Loin des poncifs habituels pour ce type de fiction, le film traite avec beaucoup de pudeur et de fragilité, des prémices d'un amour qui semble impossible et les remises en question qu'ils engendrent. Un film sensible. Extrêmement sensible magistralement interprété par Bernard Campan, méconnaissable en père de famille paumé par les événements, ne sachant pas clairement exprimé les troubles qui le travaillent intérieurement et ses sentiments. Charles Berling endosse à la perfection le costume de l'homo quadragénaire blasé de la vie, revenu de l'amour mais qui se cache des blessures non cicatrisés. Et puis, il y a Léa Drucker : ses yeux; sa présence féline; son sourire espiègle; sa douleur de femme bafouée. Elle illumine ce film magnifiquement. Zabou Breitman, grande actrice, signe ici un film poignant et émouvant et se montre aussi une très grande réalisatrice. Elle fournit un travail sur l'image magnifique, peut-être un chouillat trop appuyé pour démontrer l'intensité de certaine scène. Mais visuellement, le film est une petite merveille. Préférant souvent l'ellipse aux bavardages inutiles, elle suggère plus qu'elle ne fait dire à ses acteurs. Maniant la caméra avec sensibilité, elle glisse sur ses personnages avec habileté et une grande douceur; la caméra devenant comme une seconde peau des acteurs, intensifiant
Je suis partagé entre une très bonne réalisation avec de superbes idées de mise en scène qui nous donne beaucoup à réfléchir mais parfois on s'y perd un peu, un jeu d'acteurs parfait au début du film qui se transforme un peu trop vers un jeu de théâtre vers la fin, de très belles images de la provence qui donne envie d'y aller mais à se demander parfois ce qu'ils font dans le film. En tout cas une chose est sûr l'histoire est très intéressante et traité d'une manière que l'on avait jamais vu et ça, ça fait du bien, c'est une très bonne scénariste. A vous de vous faire votre avis.
Bonne surprise! Il y a de jolis plans, un scénario original, de bons acteurs mais malgré tout il demeure dans le fond un certain manque de consistance. Pour son second film, Zabou Breitman surprend au niveau de la mise en scène grâce à une esthétique soignée. Le scenario est rempli de flashbacks certes utiles mais parfois longuets. Il traite de l'homosexualité avec pudeur et sans clichés. Les dialogues sont fins et bien faits. Mais le tout manque relativement d'émotion. La musique va trés bien avec l'histoire avec le décor. L'histoire entre les deux personnages principaux est trés belle. L'interpretation des acteurs est trés bonne. Bernard Campan est excellent dans un rôle dramatique. Charles Berling brille dans son rôle d'homo affirmé. Et Léa Drucker est géniale dans un rôle assez difficile. Ce film est intelligent, poétique. Zabou Breitman se révèle excellente cinéaste. A voir pour la beauté du scénario et les paysages!
J'aurais aimé aimer ce film. La bande-annonce m'avait séduite, le sujet aussi hop, j'y vais. Passé le 1er quart d'heure, on est sous le charme : le naturel des comédiens, des situations et des dialogues et la beauté des images. Puis, l'oeil, flatté par cette belle photographie, commence à s'irriter : encore de la belle image, encore du tableau composé le cerveau devient tatillion : tiens, un effet de caméra chichiteux, tiens, le rideau qui vole pour la 12e fois, tiens un boooo champs d'oignons en fleur retouché, pi un booooo champs de tournesol retouché On perd complétement le lien que l'on avait avec les personnages : on regarde ce qu'il leur arrive, et on ne ressent plus rien. la fin est laborieuse, alourdie inutilement avec les histoires parrallèles de l'oncle et du pére et de plus en plus plombée par toute cette - pas toujours - jolie imagerie qui finit par nous sortir des yeux ! Plus j'y repense, plus je me dis : Zabou n'aurait gardé de son histoire que les scénes - trés sobres - du dîner sur la terrasse et du dialogue au petit matin, cela aurait fait un trés, trés beau et beaucoup plus fort court-métrage !!! Dommage pour les comédiens, tous trés bons, mention spéciale pour Léa Drucker, une révélation !
Les premières images du film parlent d'elles mêmes, des plans de la nature, du village, de la maison... calme, trop calme. Le film dure 1h50 et il ne se passe absolument rien. Le sujet est intéressant mais il aurait mérité d'être traité différemment. J'ai peiné à le regarder jusqu'au bout tellement ce film est long et ennuyeux...
L'homme de sa vie est assurément une des plus grosses déception de l'année. Aprsè le tres réussi Se souvenir des belles choses, nous étions en droit de nous attendre à un beau film sur l'homosexualité masculine. C'est raté. Zabou met les deux pieds dans le plat et propose tout un tas de banalités incroyables, les dialogues sont piteux et le propos louable mais gâché par une mise en scène tape à l'oeil et injustifiée. A se demander si Zabou a compris qu'ilo exiiste une grammaire du cinéma. Un grand pas en arrière pour cette réalisatrice. Je préfère me souvenir des belles choses....
Je n'ai pas du tout accroché. J'ai fait avance rapide car la mise en scène me déplaisait totalement. J'ai trouvé ça confus et lent. Bref, malheureusement une bonne idée de départ, j'ai été déçue.
Que j'ai été déçue par ce film !! Et pourtant, le casting, la bande d'annonce, la réalisatrice, tout m'avait donné l'eau à la bouche... Et effectivement, il n'y a guère que le brillant trio Berling (magnifique en homo qui s'assume) -Campan (très touchant dans le rôle d'un homme torturé en proie à des sentiments qu'il ne maîtrise pas) - Léa Drucker (émouvante en femme délaissée) pour sauver ce film qui s'enlise dans une "esthétisation" indigeste de l'image: les incessants et énervants flash basck revenant sur cette première soirée entre les deux hommes, la répétition excessive du rideau qui vole dans l'entrée de la maison, les gros-plan du petit garçon Arthur (roi des ordures) vu par son père, des images clichées frôlant le ridicule : le visage de Léa Drucker surmontée de la colline qu'est en train de gravir Berling, la jeune fille au pair mal-dans-sa-peau-pseudo-gothique-qui-se-renferme sur-ell-même, le pire étant le jeu des respirations de Berling et de son père, d'abord décalées pour monter leur différend, puis enfin synchronisées, pour monter la réunion paternelle-filiale!!!!....Bref, Zabou perd ses spectateurs dans des effets de style qui deviennent insupportables au bout de deux heures de film, privlégie l'intellect et l'esthétique au profit de l'émotion et de l'authenticité. Elle aurait beaucoup gagné en sobriété et en simplicité, et aurait pu laisser parler au grand jour le talent de ses trois acteurs.
L'affiche et la B.A étaient prometteuses. Mais quelle déception au sortir de la salle ! Un sujet maîtrisé qui ne sombre pas une seconde dans le voyeurisme, mais tellement loin de ses personnages surtout les seconds rôles ! Une réalisation trop lisse et trop léchée, tellement prétentieuse. Tout cet ensemble est bien trop "bôôô" pour être crédible. Un peu plus d'humilité aurait arrondi les angles... Note : Charles Berling est tout de même extrêmement bon !
Je viens de voir le film, et il faut que j'écrive de suite ce que j'en pense, sinon je vais oublier ! Très bon film, mais film très complexe, très intello, très fouillé. Le scénario fourmille de symboles,de non-dit, de regards, et ce genre de situation ne peut être vécu à l'évidence par quelqu'un de commun: notre vie, à côté de ce que vivent les personnages, est à mourir d'ennui tant elle est simple et cousue de fils blancs. Zabou Breitman a vraiment dû travailler pour faire ce long métrage, la prise de vue y est remarquable, les plans et le découpage étudiés à l'extrème, voir même trop académique, la bande son, importante, a été choisie avec soin ! c'est du grand art, le détail extrèmement bien cadré. Comme le rythme du film est lent, on a le temps de tout voir et de tout observer et tout est utile pour comprendre. Les dialogues sont étudiés à la virgule prés, quant à l'interprétation, elle est magnifique ! Charles Berling et Bernard Campan sont étonnant de sensibilité et de justesse de ton. Je dirais presque qu'ils sont confondant ! Film à voir bien sur !
Les dialogues sont souvent patauds, mais la pureté langoureuse des images et des lumières, mêlée à la finesse symbolique ou poétique d'une mise en scène évocatrice, et une musique superbe amènent à quelques véritables moments d'extase. Atendrissant et plus que joli.