Avis : L'Homme de sa vie - Page 8

zabou breitman s'est reconvertie avec brio à la mise en scène et le prouve une fois de plus avec ce second long métrage très esthétique.les acteurs sont excellents,bernard campan touchant,charles berling parfait,léa drucker émouvante et les enfants ont de bonnes petites bouilles.la musique de laurent korcia accompagne magnifiquement bien l'image.j'ai bien apprécié certains détails tels la référence aux visiteurs du soir,la chansonnette parlez-moi d'moi que chante frédéric,la sensualité qui passe avec pudeur par l'étiquette du pull prêté...un beau film.

Répétitif jusqu'à l'overdose, prétentieux, très mal monté (le flash back sur la terrasse incessant, (des scènes, sans liant, sont "jetées" sur l'écran et se veulent décalées), faussement intello, poseur (Zabou prend evidemment bcp de plaisir - et trop de temps - a filmer la nature), parfois d'un gout très discutable (ah ce gros plan sur le visage statufié de la fontaine!)sans l'once d'une émotion et surtout terriblement creux, L HOMME DE SA VIE, n'a strictement rien à dire.... ou alors s'y prend vraiment mal !

Les acteurs pas tous au diapason (Berling s'en sort plutot bien et donne un peu d'ambiguité à son personnage, Campan a semble t-il atteint ses limites dans le registre de la dramaturgie) font ce qu'ils peuvent mais rien n'y fait. On s'emmerde au début et plus le film avance plus ca devient horripilant pour finir grotesque avec des effets qui ne s'imposent vraiment pas et qui témoignent de la vacuité du propos.
Bref c'est chiant et c'est tout ce qui m'insupporte dans les films français (que j'adorent pourtant).
Mme Zabou Breitman, votre premier film était assez délicat et plutôt prometteur ; celui ci est à oublier au plus vite. Revenez à plus d'humilité et plus de simplicité

Une bonne idée de départ, de bons commediens, de belles images...tout commence bien, je suis prêt à me laisse emporter...et puis je reste là! c'est sans doute du à la manière de raconter l'histoire qui aurait mérité un traitement plus simple, à utilisation trop repetée et ostensible d'images symboliques, et peutêtre la peur d'aller trop loin, de sombrer dans le trivial. Du coup l'émotion n'est pas au rendez-vous ...dommage! Deux etoiles quand meme pour le choix du sujet et pour les commediens excellents.

Film contemplatif, sensible et touchant. Je trouve que Breitman réussi ici une oeuvre différente de ce qui est attendus. On peut remarquer une réalisation ludique et tendre qui finalement mène le film bien plus loin qu'une simple histoire de 'parlotte'. Même si tout semble centré sur une seule et unique discussion (et une discussion sur le couple loin d'être idiote), la qualité de la réalisation nous transporte dans de petits espaces poétiques (fonctionnant ou ne fonctionnant pas) donnant un merveilleux volume au film. Le film est parfois drôle, triste, fragile, chargé me semble mériter, de part son unicité et il faut l' avouer, sa grande qualité, bien plus que la note qui lui est actuellement attribuée.

je mets une étoile pour Charles Berling, mais le film ne les merite pas. Ouh la la que c'est mauvais !! le début n'est pas trop mal, mais ensuite on s'ennuie de ces flash back incessants, de ces scènes inutiles. c'est long très long, et c'est lourdingue. Il y a eu des éclats de rires dans le public tellement certaines scènes étaient ridicules comme celle de Berling allongé sur le lit de mort de son père. Enfin ça part dans tous les sens ça se veut esthétique et on attend la fin avec impatience

Ca commence par une surprise: des plans hyper travaillés qui magnifient les jeux de lumière et du vent, une mise en scène inventive. Quelques vrais instants de grâce. Des personnages justement interprétés -mention à Berling et Léa Drucker- qui se mettent harmonieusement en place. Les dialogues sont en plus savoureux; ce film me parle. Puis vient la scène du mariage/tango (c'est en tout cas le repère qui me reste) et l'équilibre se rompt: on part dans le métaphorique, les effets deviennent ré-pé-ti-tifs: courant d'air dans le rideau, rayons dans les feuillages, dos de Berling qui fait son jogging, "vagues de blé", quartet mystère, etc... alourdissent le développement. Des messages sont glissés sans cesse mais je n'en capte pas la symbolique. Je ne supporte plus les airs de tango redondants. On verse dans le contemplatif, le rythme s'éfiloche. Les personnages et situations -comme pour combler un scénario qui tourne à vide- tombent dans le caricatural, l'artificiel. Et des drames parallèles convenus viennent parasiter une histoire centrale dont le dénouement, inéluctable, se fait attendre. Ce film ne me parle plus et j'attend la fin.

La bande annonce de L’Homme de sa Vie présageait un moment d’intense émotion. Il en résulte une intense déception. Zabou multiplie un condensé d’effets à outrance. Au commencement, on observe d’un œil médusé ses jolies peintures de campagne. Puis entre les flous, les plans fixes longuets qui détournent notre œil de l’action principale, l’ennui s’installe clairement. Quand Zabou souhaitait sans doute éveiller nos sens et nos émotions, ses procédés nuisent incontestablement à l’œuvre. Dans ses choix, elle ne semble pas viscérale mais plutôt perdue dans sa volonté de faire original, beau, sensible, doux… Et si c’était l’inverse, si elle n’avait pas assez pensé ?
Le film devait retranscrire le bouleversement dans la vie de Frédéric et d’Hugo (le premier amoureux d’un homme, le second amoureux tout court) soit le chamboulement intérieur, familial, les petits riens qui amènent à de cruciales décisions. C’est raté. Le dernier ¼ d’heure n’est qu’une succession de prises de vue grotesques. Et il faut reconnaître que l’indulgence a ses limites au bout d’1h30 !
Charles Berling, juste et beau, porte le film et l’illumine à chaque apparition et monologue. La prestation de Léa Drucker est convaincante, mais celle de Bernard Campan ne peut pas être saluée. Il est tout simplement transparent, son expression ne change pas. Si mauvais à côté de Se Souvenir des Belles Choses. Son jeu laisse planer un gros doute quant à son métier d’acteur…

ZABOU réalise un film sensible sur un thème difficile à aborder, le jeu des acteurs BERLING et CAMPAN est très juste, il fallait suggérer, ce que ZABOU a vraiment bien su faire.

Charles Berling avait auparavant joué dans "L'ennui", titre de film qui aurait très bien pu coller à celui-ci. Malgré une bonne idée de départ, ce film est plat et sans grand intérêt. Dommage.

Je ne m'attendais pas du tout a ça, mais quelle bonne surprise ! C'est beau, c'est drôle, parfois triste et tendre... Superbe film donc, avec des acteurs impécables et une réalisatrice qui a su filmer les hommes comme peu avant elle. Une histoire d'amour sans début ni fin, juste l' "entre les deux". A voir donc, pour le plaisir d'un film rare et différent des autres (à revoir peut être pas). Note spéciale à Léa Drucker qui est tout simplement juste et parfaite.

Certes, c'est une jolie fable, agréable à regarder, mais ça ne casse vraiment pas trois pattes à un canard comme on dit.
L'ensemble manque, je trouve, d'entrain, ça tourne en rond et la fin me semble très décevante.

Le tout n'est pas sans finesse, (même les passages crus acquièrent une certaine poésie inattendue) mais le scénario s'enlise beaucoup.

Film très poétique. très methaphorique. le beau, la réflexion, les sous entendus pudiques se mélangent à la triste réalité du rejet de l homosexualité par le parent du même sexe. la réalité aussi d une épouse une mère qui comprend par les problèmes* sexuels de son mari ....que son couple est terminé et qu il est amoureux de quelqu un d autre. (pour ceux qui n ont visiblement pas compris )
cela traite aussi de la liberté et cruauté du temps dans le couple, précisément celle de l individu : être un individu à part entière ou être à deux pour combler le vide .......... Ça laisse à réfléchir. Très bel et bon exercice ! MERCI la réalisatrice ! la bande son est excellente par ailleur ! bon film ! insensible s abstenir !

de belles images...dommage car on retient avant tout la lenteur du film...

Un film assez poétique qui fait réfléchir sur la notion d'amour, de couple, de vie.
Un point de vue différent.

Film esthétisant, avec des images reprises, pas forcément sous le même angle. Belle lumière. Personnages tout en pudeur.

Si j'ai aimé cette recherche de cadre, j'ai le sentiment que le point de vue, l'élaboration des personnages en ont pâti.

Malgré tout, un beau moment.
Véronique Pédréro