Mon compte
    L'Etau
    Note moyenne
    2,7
    534 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur L'Etau ?

    70 critiques spectateurs

    5
    4 critiques
    4
    9 critiques
    3
    16 critiques
    2
    23 critiques
    1
    16 critiques
    0
    2 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    marc sillard
    marc sillard

    8 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 décembre 2024
    Le problème de ce film c'est qu'il y a plusieurs histoires et que cela en dilue l'intérêt. L'exfiltration du haut personnage russe qui choisit la liberté, et de sa famille au Danemark est carrément rasoir. L'épisode cubain, malgré l'intérêt historique de la chose, baie des cochons et fusées soviétiques braquées sur le continent américain, est caricatural et benêt. Reste la séquence française qui aurait pu faire un film à elle toute seule et qui n'était pas loin d'être parfaitement réussie. On a en mémoire ces hauts fonctionnaires et même ces ministres français qui travaillaient avec l'URSS. Hitchcock ne dit rien de leurs motivations profondes : argent, sexe, idéologie, que sais-je. En revanche, les jeux du chat et de la souris, les dialogues révélateurs, sont bien mis en scène. Piccoli n'est pas mauvais, mais c'est surtout un Noiret claudicant et mal à l'aise qui réussit une excellente prestation. J'ai vu le film en version française et ai donc échappé aux échanges Piccoli-Noiret en franglais. Je n'aime pas le Noiret sentimental et larmoyant de nombreux films français, mais là, comme dans "les ripoux", il est bon. Dany Robin est la blonde hitchcockienne de service, mais elle a préféré terminer sa carrière de belle actrice là-dessus. Pour résumer, ce n'est pas le meilleur film d'espionnage de Sir Alfred, plutôt en dessous du "rideau déchiré", mais par respect pour le Maître je lui mets trois.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    40 abonnés 2 459 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 novembre 2024
    En pleine Guerre froide, Hitchcock met en scène une histoire d'espionnage politico-militaire plutôt simple, pour ne pas dire simpliste, et pas vraiment crédible par conséquent. On est assez loin des intrigues elliptiques (et confuses) de John le Carré par John Huston.
    Le film est composé de trois parties distinctes et confronte un espion français (le très autrichien d'origine slovaque Frédérick Stafford) à sa hiérarchie corrompue (nos très français Philippe Noiret et Michel Piccoli, dans des rôles assez sommaires) et à des personnalités du régime cubain.
    Commencée à New York, poursuivie à Cuba et dénouée à Paris, l'intrigue voyageuse réserve quelques morceaux de suspense et des idées de mise en scène originales. Mais "L'étau" ne fait pas partie des meilleurs récits hitchcockiens et, en dépit qu'on décèle souvent dans le film la patte du cinéaste, ce dernier parvient rarement à produire le détail ou la sensation qui transcende une histoire.
    Pascal
    Pascal

    163 abonnés 1 694 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mars 2024
    Opus peu aimé du public, ( absence de vedette, registre de l'espionnage au lieu du film criminel, fin retenue différente de celle voulue par le cinéaste ?) " Topaz" ou " l'étau " en français recèle pourtant de nombreuses qualités.

    Il est même (selon moi) un des titres les plus injustement sous côtés de Hitchcock ( avec notamment " le rideau déchiré")

    Tiré d'un roman de L. Ulris, on a ici affaire à l' adaptation d'un événement s'étant réellement déroulé ( transfuge soviétique, réseau pro russe dans l'hexagone, crise des missiles à Cuba et première défection d'un agent français pour le compte des usa dans les années 60).

    Il peut aussi être vu à un second niveau : celui de l'importance du lien, ( ici tout le monde ou presque, trahit. Trahison du lien avec sa patrie, trahison mutuelle au sein du couple).

    En multipliant les exemples de trahisons, Hitchcock fait en creux apparaître l'existence invisible et pourtant fondamentale du lien dans l'existence humaine. Pour le rompre, comme dans "l'étau", il faut bien qu'il existe.

    Ce que semble nous dire le cinéaste, c'est que la seule issue pour trouver un équilibre, peut-être même la seule possibilité du bonheur, c'est la qualité, la fiabilité réciproque du lien. On ne saura pas si Hitchcock ne se parlait pas finalement à lui-même.

    Les premières 90 minutes sont ( selon moi) les plus réussies de ce titre qui perd parfois en intensité dans certaines scènes, lorsque l'action se déroule en France.

    Malheureusement le film fut coupé au montage ainsi que la fin, bien meilleure, voulue par le metteur en scène ( elle est aujourd'hui facilement accessible)

    On remarque au casting la présence de plusieurs acteurs français ( Piccoli, Dany Robin, Michel Subor, Claude Jade et Philippe Noiret) peut-être sorte de clin d'œil à la nouvelle vague du cinéma hexagonal ( l'étau date de 1969) de la part d'un cinéaste déjà vieillissant.

    Frédéric Stafford acteur autrichien ( il interpréta le rôle de OSS 117) fût critiqué sévèrement pour son interprétation, qui mettra fin à un projet de carrière de premier ordre.
    Il est vrai qu'il a une belle prestance ( sportif de haut niveau, il participa aux JO de Londres de 1948 dans les épreuves de natation) mais on peut regretter son jeu sec, figé et surtout trop uniforme.

    Henry Verneuil traitera le même sujet ( le transfuge soviétique ) certes à sa manière, dans " le serpent", quelques années plus tard.

    Pour la petite histoire on notera que Frédéric Stafford et Dany Robin, decederont tous deux de façons accidentelles. Le premier dans un accident d'avion, la seconde dans l'incendie de son logement.
    Fabios Om
    Fabios Om

    52 abonnés 1 269 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 février 2024
    Si dans l'absolu "L'Etau" n'a rien de honteux et se regarde sans déplaisir, il s'avère néanmoins une grosse déception surtout vu le nom du réalisateur. Le film le moins convaincant d'Hitchcock :faiblesse de l'interprétation (triste Stafford...).Un récit d'espionnage classique,qui manque de la vision sarcastique habituelle d'Alfred Hitchcock,ou de son sens du suspense. Film politique obscur et légèrement poussiéreux.
    Son défaut est qu’il est incompréhensible et plutôt ennuyeux. On décroche facilement avec ce rythme lent.
    Est-ce dû au sujet peu passionnant ou au manque d’acteurs de renom? Et que dire des VF qui sont pitoyables pour certaine car en vf fous le monde a un accents même les français On des accents anglais et les anglais des accents de dau tre pays je n'ai jamais vue sa c'est incroyables de faiblesse. On aurait aussi aimé quelque chose de moins linéaire, des choses qui nous surprennent., et si Michel Piccoli est quasi transparent, Philippe Noiret nous fait une numéro de composition tout à fait étonnant. 
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    208 abonnés 1 917 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 février 2024
    Un film de guerre froide terriblement daté. Si on laisse de côté la propagande politique, avec en particulier une vision ridicule de Cuba et des Cubains après la révolution castriste, on a un un film d'espionnage bien médiocre avec des personnages aussi fades que stéréotypés qui évoquent les couvertures des romans du Fleuve Noir. On ne retrouve la patte de Hitchcock que lors de très rares séquences. Seuls Piccoli, Noiret et l'acteur qui interprète le transfuge russe sortent leur épingle du jeu, ce qui est un comble dans un film américain. Surtout, le scénario ne comporte quasiment pas de suspense. L'utilisation de l'anglais par tous les protagonistes, y compris les Cubains et les Français n'arrange évidemment pas les choses, même si c'était l'usage dans les films des années soixante. Au final, une curiosité qu'il vaut mieux oublier dans la filmographie du réalisateur de Fenêtre sur cour et Vertigo.
    oldsport
    oldsport

    14 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 décembre 2022
    Clairement selon moi l'un des pires Hitchcock.Un James Bond rallongé,sans scène d'action,sans humour ce qui est rare chez Hitchcock et avec un héros sans charisme aucun.Le pire étant évidemment que les cubains parlent anglais entre eux (les français aussi!).Il reste les sublimes Karin Dor (tiens tiens elle jouait pas dans un ...James Bond ?) & Dany Robin.Ça dure 2 h ,ça en paraît 5.La fin est ridicule et totalement bâclée.A éviter.
    Seskapil
    Seskapil

    12 abonnés 195 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 mars 2022
    Alfred nous livre ici un film d'espionnage assez poussif. Le maître du suspens nous en offre bien peu avec l’Étau. Et quel manque de rythme.
    Cinochman
    Cinochman

    40 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 décembre 2021
    L'Eteau, 51ème film d'Alfred Hitchcock se veut réaliste.
    En effet, le scénario est inspiré d'une Histoire vraie (Installation des rampes de lancement de missiles nucléaires à Cuba et infiltration du Gouvernement Français par des espions Soviétiques ).
    L'histoire du film est très bien développée.
    Le fait que le personnage principal ne soit pas interprété par une grande Star de l'époque, ainsi que tout les autres acteurs et actrices renforcent le réalisme désiré.
    La réalisation est un peu déroutante, car de la part d'Hitchcock on s'attend à beaucoup de suspense, ce qui fait défaut au film.
    Par contre, il y a bien la touche d'Hitch pour certains plans comme il a le talent de les réaliser...
    La musique de Maurice Jarre parfaite.
    Cet excellent film d'espionnage, injustement "descendu" par les critiques à l'époque de sa sortie (1969), mérite d'être reconsidéré.
    Ricco92
    Ricco92

    230 abonnés 2 156 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2020
    En 1969, Alfred Hitchcock est déstabilisé par les échecs commerciaux de Pas de printemps pour Marnie et Le Rideau déchiré. N’arrivant pas non plus à faire aboutir ses autres projets, il accepte d’adapter du roman de Leon Uris : Topaz. Cela peu sembler une drôle d’idée car, bien que le cinéaste ait tourné plusieurs films utilisant les tensions de leurs époques (comme Cinquième colonne en ce qui concerne l’affrontement avec les Nazis ou Le Rideau déchiré pour celui avec l’U.R.S.S.) comme contexte pour installer une histoire à suspense, il n’a jamais réalisé de long métrage purement politique (malgré les deux courts métrages de propagande tournés en français pendant la Seconde Guerre mondiale : Aventure malgache et Bon voyage).
    En effet, L’Étau (titre français choisit pour éviter tout risque de confusion avec le Topaze de Marcel Pagnol) est une intrigue politique où les émotions ne sont pas au centre du récit. Toutefois, le cinéaste réussit à en introduire dans le passage se déroulant à Cuba, ce qui permet de relancer une intrigue assez bavarde, chose inhabituelle de la part d’un réalisateur pour qui les images sont l’élément moteur. On sent que ces séquences sont le moment sur lequel le réalisateur a apporté le plus d’intérêt. En effet, si certaines se situant dans les autres lieux montrent que le génie d’Hitchcock est toujours présent spoiler: (celle où Devereaux explique la situation à Dubois derrière une porte vitrée où il est impossible d’entendre le son, technique qui évite un long résumé déjà utilisée dans celle de l’aéroport de La Mort aux trousses, et celle, utilisant le même principe, où le même Dubois dans l’hôtel est vu du regard de Devereaux sont de purs moments de mise en scène)
    , c’est dans cet épisode cubain que ce trouve les deux plus beaux moments du film à savoir la séquence du couple torturé et celle de la mort de Juanita qui contiennent tous deux des plans et un travail de montage sublimes qui n’ont rien à envier aux chefs-d’œuvre du maître.
    Hitchcock semble cependant moins dans son élément dans le reste du film. Cela se voit notamment par l’utilisation d’un carton explicatif en introduction, technique peu habituelle de la part du cinéaste, et par une fin rafistolée. Effectivement, pour une fois, le public des projections-tests eut une mauvaise réaction face à la première. Une seconde fin fut tournée et n’eut pas de meilleurs résultats. Le cinéaste n’ayant plus ses acteurs à disposition dut donc bricoler au montage une solution peu convaincante offrant une conclusion précipitée.
    Cependant, le résultat est tout de même plus que correct même si on peut estimer que le sujet aurait plus convenu à Costa-Gavras car il possède une intrigue politique assez intéressante et permettant d’inclure des images d’archives montrant Fidel Casto et Che Guevara au sein de son montage.
    L’Étau est un très bon film politique mais qui se situe tout de même très en dessous des plus grandes œuvres d’un Maître du suspense qui semble un peu perdu dans un univers qui n’est à première vue pas le sien.
    pierrre s.
    pierrre s.

    440 abonnés 3 311 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 décembre 2019
    Alfred Hitchcock nous plonge en pleine Guerre froide, pendant le conflit cubain. Le rythme est lent, mais suspense et tension sont bel et bien au rendez-vous. Un bon cru.
    ferdinand75
    ferdinand75

    563 abonnés 3 896 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2019
    Un très gros film de Hitchock une belle intrigue , mais surtout incroyablement visionnaire. IL fallait oser en 1969, dire tout cela sur Cuba, montrer la réalité , la farce de ce régime corrompu. Tous cela est parfaitement juste, en dehors du politiquement correct de l'époque. Le mélange de vraies scènes de Castro , des foules de la Havane , et des héros du film sont parfaitement réussies. L'intrigue amoureuse est aussi " non conventionnelle" , car chacun dans le couple trompe l'autre. Le dernier tiers à Paris est aussi excellent , avec de très belles prestations de Noiret et Piccoli. Les deux actrices principales sont superbes. Le retournement de situation finale est très bon . Un régal, pour un film qui très bien vieillit.Un grand cru.
    Dark Hospital
    Dark Hospital

    7 abonnés 236 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 novembre 2019
    Une réalisation convenable pour une histoire sympathique. Les acteurs sont bons, mais le scénario est d'une lenteur incroyable, avec peu de rebondissements et beaucoup de scènes simples ou avec trop de dialogues. Les effets spéciaux sont léger pour un film de 1969. Ce n'est très clairement pas le meilleur film d'Hitchcock.
    soulman
    soulman

    92 abonnés 1 227 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 novembre 2019
    Le film le moins convaincant d'Hitchcock :faiblesse de l'interprétation (triste Stafford...), partis-pris non réalistes (tout le monde parle anglais, les Cubains comme les Français, même entre eux...) et lourdeur d'une intrigue particulièrement difficile à suivre. Comparé à l'autre long-métrage d'espionnage réalisé par le cinéaste durant cette même décennie ("Le rideau déchiré"), "L'étau" est loin du compte.
    Ducerceau
    Ducerceau

    14 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 novembre 2019
    C'est long, ennuyeux et même par moment mal joué. À croire que Hitchcock est plus doué pour les thrillers et les policiers que pour les films d'espionnage.
    Guy E
    Guy E

    25 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 décembre 2018
    Je suis un inconditionnel de Hitchcock, mais là, non ! Une direction d'acteurs très floue, un casting épouvantable (l'australien Frederick Stafford est nul dans le rôle d'un diplomate français), une intrigue compliquée. Je ne retrouve rien du génie de Hitchcock dans ce film. Son pire film, certainement.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top