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tomPSGcinema
765 abonnés
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1,0
Publiée le 24 mars 2010
Tourné entre " Le Rideau Déchiré " et " Frenzy ", ce 55ème long métrage d'Alfred Hitchcock est clairement l'un des moins réussi du réalisateur. Cette histoire d'espionnage possède un premier quart d'heure assez intéressant, par contre le reste de l'oeuvre se suit avec beaucoup d'ennui, et à part sur certaines séqeunces, on arrive jamais à retrouver le style qui à fait la renommer du metteur en scène. En plus, l'ensemble de la distribution n'est vraiment pas à la hauteur, notamment en ce qui concerne Frederick Stafford qui manque cruellement de charisme par rapport au personnage de André Devereaux, et qui est à mon sens une grossière erreur au niveau du casting. En fait, les seuls atouts de ce film sont à mettre à l'actif d'une part de Maurice Jarre qui signe un partition musicale vraiment agréable à écouter, et d'autre part de Jack Hildyard qui nous offre une photographie assez soignée dans son ensemble. Il s'agit donc au final d'une oeuvre clairement décevante de la part d'un tel metteur en scène et que l'on à du mal à visionner jusqu'à la fin.
Un bon film d'espionnage d'Hitchcock que l'on ne retiendra pas forcément pour le suspens. Un gros casting, de belles images du Ché et de Fidel, une histoire cohérente qui finit tout de même un peu en eau de boudin. Sympathique et finalement instructif sur sa dimension historique.
C’est une rare fosse note dans la partition d’Hitchcock, mais c’est quand même une fausse note. Le récit noué de fils blancs, pas très précis, certainement confus, court-circuite un suspense semblable à une ampoule défaillante qui clignote. Le casting prestigieux, quant à lui, ressemble à de beaux oiseaux immobiles qui n’ont rien à becqueter dans une cage en acier.
Frederick Stafford est peut être le premier rôle le plus raté dans un Hitchcock ce qui pénalise fortement le film. Après comme dans tout Hitchcock il reste évidemment des séquences virtuoses qui en font toujours une œuvre recommandable même si par moment le tout est noyé dans son intrigue. Peut être qu'il y a trop de personnages, trop de rebondissement aussi et que cela dilue un peu le film et son ambiance. Cependant L'Etau reste par moment passionnant quand il se recentre et laisser parler le talent du maitre.
Dans le monde cinéphilique et cinématographique, la carrière du grand Alfred Hithchcock y est spécifique car immensément riche. En un peu moins de cinquante il aura réalisé près de soixante films. Et en presque soixante films il nous aura livré du très haut mais aussi (forcément) du bas. "L'Étau" réalisé en 1969 fait malheureusement partie du bas. En effet sur fond de guerre froide le long-métrage évoque l'histoire de Boris Kusenov, haut fonctionnaire du KGB qui profitant des vacances de sa famille décide de passer à l'ouest pendant la crise des missiles à Cuba. Avec ce film toute la maitrise d'Hitchcock se retrouve dans la forme mais pas dans le fond. Car malgré la superbe photographie et la réalisation si soignée, ces dernières ne sont au service que d'une intrigue plate et ennuyeuse dominée par des interprètes sans étoffe. C'est mal joué, mal écrit et à aucun moment on ne retrouve la maestria du maitre dans l'art de diriger. Il faut attendre le dernier quart d'heure et l'arrivée des deux grands acteurs que sont Philippe Noiret et Michel Piccoli qui auront su tout de même apporter leur charisme et leur grain de fraîcheur au film même si cela aura été en vain. Pour le reste il s'agit indiscutablement d'une oeuvre mineure.
Un Hitchcock très décevant. Musique plutôt bonne, mise en scène correcte, acteurs sympas, mais des dialogues vieillis et un scénario cent pour cent navet. A voir, mais sans plus.
L'exemple même d'un pays aux mains de fonctionnaires froids & vicieux prêts à tous les coups pour obtenir plus de pouvoir, faiseurs numéro 1 de problèmes. D’autre part l’intrigue virvoltante de ce polar d’espionnage et fable sur les pays de l’est ou les secondes mains et les traîtres échouent au milieu d'innocents heros est une perle du genre.
Un film d'espionnage "bondien", les gadgets en moins et la vision hitchcockienne du couple en plus. Tromperie, duperie et rebondissements à foison sont au programme sans le moindre temps mort. Dynamique et passionnant.
Je dois surement surnoter ce film mais je l'aime beaucoup pour le passage à Cuba et l'histoire amoureuse du héros.Hitch se régale d'ailleurs et qui ne se régalerait pas à filmer en gros plans Dany Robin,et surtout Karin Dor la superbe hèroïne des films de Harald Reinl? C'était au temps ou l'on pouvait contempler les gros bisous et les larmes qui coulent.Ils existent toujours, mais c'est la suite qui est montrée.Ne pouvant raconter le scènario ,simpliste mais parfait ,sur la guerre froide ;je me bornerai à dire combien j'adore Hitchcock (et bien d'autres que moi heureusement)quand sa camèra s'élève vers le plafond de l'entrée et nous montre cette sublime fleur violette qui s'épanouie et se fane sous nos yeux.
Un début réussi au Danemark et une excellente BO de Maurice Jarre, voici les deux seules choses que j'ai trouvé de bien dans ce film très médiocre. L'intrigue n'est pas du tout convaincante, le film est globalement ennuyeux, les personnages incarnés par des acteurs fades n'ont pas la moindre consistance et le final est bâclé. Voici ce que j'ai envie de dire sur ce film qui est pour moi le plus mauvais d'Alfred Hitchcock, et sur la base que j'ai vu pratiquement 40 films du réalisateur. Difficile de croire que c'est au même réalisateur qu'on doit des chefs d'oeuvre comme "La Mort aux trousses" ou "Les Enchainés", déplorable.
Inspiré de la crise des missiles à Cuba voici un Hitchcock peu connu ou l'on ne ressent pas pleinement son style surtout dans la dernière partie parisienne avec Noiret et Piccoli (dans la V.F. ils se doublent eux-même mais dans la V.O. ils se parlent entre eux en anglais alors qu'ils jouent des Français), la scène d'introduction à Copenhague reste le meilleur du film ou l'on retrouve le style de ce cinéaste. Après sa patte est moins marquante or il y a tout de même plusieurs scènes réussies, on sent par-ci par-là un soin particuliers dans la façon de filmer et de cadrer certains plans (spoiler: la mort du personnage jouée par Karin Dor , un couple torturé qui prend la pose de la Pietà, une séquence muette à l'hôtel...). La première fois que je l'ai vu j'avais trouvé le scénario inintéressant et les problèmes sentimentaux peu passionnants mais pas cette fois-ci, c'est une intrigue d'espionnage qui se suit avec intérêt à laquelle il manque tout de même un vrai suspense. Bien sur de la part de Sir Alfred on s'attendait à quelque chose de plus exceptionnel mais L'Étau n'est pas le film moyen que j'avais en mémoire, il mérite d'avoir sa chance même s'il n'atteindra jamais le niveau de ses chefs-d’œuvre. A signaler une bonne musique martiale de Maurice Jarre.
Considéré comme un des moins bons Hitchcock, "L'Etau" (titre français bof-bof ; titre original, "Topaz", nettement plus intéressant, car énigmatique) reqste cependant un très grand film d'espionnage de guerre froide. Sur fond de crise des missiles de Cuba (le film se passe en 1962), un divertissement très bien foutu, bien écrit (même si le scénario est, effectivement, vachement tortueux, il accumule les pistes), mais pas très bien interprété pour l'ensemble de la distribution Frederick Stafford est vraiment plat comme une sole, je trouve. Mais voir Piccoli et Noiret converser en anglais (non doublés pendant le tournage !) reste assez intéressant, et le film, dans son ensemble, est un de mes préférés de Hitchy. Pas son meilleur, c'est clair, mais assurément pas le ratage qu'on pense. Il faut juste faire abstraction du simple nom de Hitchcock pour bien aprpécier ce thriller d'espionnage à la photographie datée et glaçante.
Ce film d'Hitchcock ne parvient pas à emballer le spectateur : peu de suspense, un scénario qui part un peu dans toutes les directions... Quelque rares scènes éveillent l'intérêt.
Tout grand réalisateur connait des bas dans sa carrière. "Topaz" en est la parfaite illustration. Hitchcock a beau avoir soigné les décors, les mises en scène et les plans (le travelling reste son point fort), son film ne parvient jamais à décoller. Pire, il s'est empêtré dans des rebondissements grotesques d'une affaire d'espionnage international des plus soporifiques. Les acteurs eux-mêmes ont l'air de s'ennuyer et de devoir surjouer. A tel point que même l'acteur principal, Frederick Stafford, ressemble à un parpaing sous tranxen. Ce ne sont pas les apparitions des quelques acteurs Français qui changeront la donne, ni la musique barbante de Maurice Jarre. A moins d'être passionné par la "guerre froide", "Topaz" (durée : 2 heures!) permet uniquement de faire des économies en tisanes. On se console comme on peut.