Il y a des films comme ça où plus ça avance et moins ça fonctionne. Christian Bale nous la joue chien fou, un personnage détestable auquel il est impossible de s'identifier (et de toute façon ce n'était pas le but du film. On suit donc sa quête pendant une heure, avec ellipses malencontreuses et facilités de scénario, puis arrive la dernière demi-heure où l'on s'ennuie à mourir juste avant la conclusion plus ou moins attendue. Tout cela est glauque et peu intéressant, et seul le doux visage d'Eva Longoria nous apporte un peu de lumière.
Ce n'est clairement pas le meilleur film avec Christian Bale. Scénario moyen, mise en scène faiblarde et le casting ne sauve pas le film. Bref, à oublier.
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1,0
Publiée le 26 octobre 2021
Jim et Mike sont une paire de perdants nés dans le style de Bevis et Butthead qui font un aller simple entre amis vers nulle part. Jim rentre tout juste de son service militaire en Afghanistan ce qui le définit automatiquement comme un cinglé. Mike est plutôt du genre Butthead se contentant de soutirer l'argent de la drogue et de l'alcool à sa petite amie employée (Eva Longoria) qui croit ses mensonges parce qu'il quitte la maison en chemise blanche et cravate. Bale bien qu'étant l'un des acteurs de caractère modernes par excellence a vraiment taché son CV avec Bad Times. Bien qu'il soit la seule raison de continuer à regarder ce film loufoque avec un rôle intense à remplir il est clair que ni Bale ni Ayer ni autre acteurs n'allait secouer ces gens de leur sommeil créatif pour leur faire réaliser qu'ils incarnaient des versions complètement ridicules et condescendantes des personnages qu'ils auraient voulu jouer afin de donner à l'histoire un peu plus de crédibilité. Malheureusement tout le monde semble trop occupé à essayer d'être branché dans leur approche et personne n'a semblé réaliser que le processus entier venait d'un réalisateur complètement mal informé sur le sujet...
Film policier a l'ancienne, les codes du genre de l'époque sont respectés et C.Bale est au top comme d'habitude. Mise en scène nerveuse et scénario original complete le tableau.
C est cette course folle de l autodestruction d un policier de la côte ouest à Los Angeles, à peine sorti d affaire de sa mission dans les pays du golfe, qui constitue Bad Times. David Ayer connu pour ses films violents sur les bas fonds des grandes villes américaines, nous sort du très lourd. Christian Bale le futur Batman nous captive de bout en bout. Comme Bug, Vol 93, Brothers ou encore Voyage au bout de l enfer, on nous parle des résultats post traumatiques des guerres causées par les États Unis, c est troublant et intéressant a voir et à analyser. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 4/5
Que dire de ce film très moyen il n'est pas mauvais ni grandiose juste moyen on arrive quand même a ce laisser séduire. David Ayer nous montre ici une histoire tragique et sombre, violente et malsaine mais surtout longuette et soporifique.. Heureusement que Christian Bale,et Freddy Rodriguez, sont impeccables. C a ressemble à du training day mais sans la saveur .
Un bon thriller dramatique, qui brise l'image de Batman, Christian Bale métamorphosé en bête féroce happé par la violence porte le film sur ces épaules. Une réalisation de Davis Ayer, à la Michael Mann, donc très réaliste.
Pas si mal mais un peu violent. Esprit ravagé d’un ancien militaire qui revient au milieu de la masse. Un dommage collatéral de plus qu’on n’évalue pas.
Jim et Mike sont 2 minables sympathique, l'un un peu fêlé par ses traumatismes de soldat, l'autre le pote le plus influençable du monde. Le charisme de Christian Bale nous ferait adhérer à n'importe quel personnage qu'il interprète même si c'était la pire des ordures. De fait on ne peut s'empêcher de s'attacher au duo malgré le périmètre assez restreint de l'univers bière-shit-gonzesses-flingues.
Un bon film bien noir sur une trame de traumatisme poste guère bien connue au Etats unis. Un duo d'amis qui feront tous ensemble jusqu'aux choses les plus absurdes et dangereuses, tout ça soutenu par le code de la fraternité. Film très bien joué et réalisé, atmosphère pesante et polar sombre. C'est du David Ayer on retrouve le même style d'ambiance et de film que dans End of Watch (à regarder également). Baile est exceptionnelle comme toujours et joue son rôle à la perfection rien à redire. Un sujet très dur, appréhende de façon très dur, avec des scènes très dur.
Ayer signe ici son premier film et les autres seront dans la même ligné, de gros polar policier bien tranchant à la Marchal pour la France. Bien évidemment jusqu'à Suicide Squad ou là changement d'univers mais c'est un autre débat.
Vétéran de la Guerre du Golfe, Jim Davis (Christian Bale) a été profondément marqué par l'horreur des combats. Sans travail et endetté, Jim passe le plus clair de son temps à boire des bières et fumer des joints avec son meilleur copain, Mike, également chômeur. Après avoir échoué à intégrer la police de Los Angeles, il accepte de travailler pour les services de la Sécurité du Territoire avec des missions à l’étranger où on attend de lui qu’il soit sans pitié avec les cartels de drogue en Colombie. Une nouvelle guerre sanglante se profile pour lui. Christian Bale incarne une nouvelle fois un personnage névrosé et le fait remarquablement bien. Il est parfois touchant, mais le plus souvent brutal, effrayant et imprévisible. Il porte tout le film et on se deande comment tout cela va se terminer. La fin, en elle-même, n’est pas décevante et même assez logique mais j’ai trouvé que la dernière demi-heure était un peu bâclée. Tout s’emballe très (trop) vite et tout s’achève brutalement. Mais c’est finalement à l’image de la personnalité de Jim : brutal, impulsif et imprévisible.
Héritant du Scorcese de « Taxi Dtiver » comme du « Collatéral » de Michael Mann, David Ayer pour son premier film s’en tient à ce qu’il connaît à savoir ce chaos urbain qu’est Los Angeles, le monde où il est devenu adulte. Comme le brillant scénario de « Training Day » que réalisa Antoine Fuqua en 2001, Ayer ne porte aucun jugement sur les deux paumés dont il suit une tentative de réinsertion que l’on devine dramatique dès les premiers plans. En effet, le « héros » traumatisé de la guerre du golf est accolé à un petit gars bien mais sans grande personnalité, essayant d’être à la fois un bad boy avec les uns et un compagnon aimant et propre sur soi avec sa compagne. Cette contradiction assumée qui ne dévie pas d’un pouce entraîne ce faux buddy movie sur une trajectoire sans espoir. Le job que trouve Christian Bale est juste le résultat du cynisme d’une agence gouvernementale, qui se sert des névroses des vétérans pour tuer encore un peu plus de monde, en Colombie par exemple, au nom d’une illusoire morale anti cartel de drogue dont le premier client est la CIA, commanditaire de l’agence sus nommée. Sans que cela soit précisément nommé, la forme est donc plus subtile que ce fond aussi délicat qu’une thermonucléaire, d’autant plus que c’est la réalité. Pas ailleurs si le message social semble parfois pesant et répétitif, il a le mérite d’être parfaitement clair. Après une mise en place laborieuse, la réalisation laisse parfois techniquement à désirer, notamment dans les scènes d’actions (excepté la dernière, assez réussie). Mais le choix musical et l’interprétation superlative de Christian Bale, également producteur exécutif, bien accompagné par Freddy Rodriguez, font globalement de Harsh Times un bon film, très noir.
Un film noir à l'histoire prenante mais malheureusement un peu légère en rebondissement et au niveau des dialogues Mais comme à chaque fois dans ses rôles Bale surprend dans sa performance largement au niveau
Enfin le final est excellent digne des meilleurs thriller a voir...
Le réalisateur confond vitesse et précipitation, du moins si son intention était de construire un drame puissant autour de sujets graves. Le comble c'est que le film n' a pas un rythme vraiment efficace pour un film d'action. A défaut il compense par une ambiance de violence banalisée et l'omniprésence de personnages malsains. Alors on peut imaginer que le film dépeint une réalité dans certains endroits mais ça manque de nuances et le final laisse froid.