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gunbuster
385 abonnés
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0,5
Publiée le 1 décembre 2007
Et voici le tâcheron made in Hong Kong qui nous pond une sorte de capharnaüm improbable entre fusillades incessantes et irréalistes, Son lot de course-poursuites entre gendarmes et voleurs dénuées de toute forme de crédibilité et une dénonciation particulièrement ratée et réductrice à l'extrême de l'usage des médias par la police et les malfrats. Matrix est de ce point de vue beaucoup plus plausible et sensé... Sinon, le réalisateur (qui ne sait vraiment pas mettre en scène, et qui n'est pas à son premier ratage, le bougre!), se perd dans son propre film et essaye même de faire dans le larmoyant et le propagandisme benêt et primaire. Le tout étant bien sûr servi par des acteurs au charisme désespérément inexistant et dont les personnages, aussi épais qu'un papier à cigarette, sont translucides et totalement inattachants. Pour que se soit un bon divertissement, il faudrait tout revoir depuis le début, à commencer par le choix du réalisateur ! Bien entendu, certains spectateurs idolâtrant l'Extrême-Orient, se gargariseront devant "la beauté stylistique et la virtuosité de ce grand cinéaste hongkongais". Même du Michael Bay est plus divertissant, c'est dire le niveau... NB : il est aussi affligeant de voir tous ces types tirer pendant des heures sans jamais recharger ni toucher leur cible, genre ils doivent tirer 2.000 balles avant de blesser légèrement un gars. À moins, bien sûr, que le réalisateur soit sourd, aveugle et muet (un peu comme Beethoven, mais sans le talent) ce qui expliquerait les défauts récurrents de sa filmographie !
Un film d'action Hong-Kongais honorable par le cinéaste Johnnie To !!! C'est le deuxième long métrage que je vois de ce réalisateur et son cinéma me plait beaucoup demeurant pleines de qualités. "Breaking news" est une oeuvre bourré de suspense qui suit l'affrontement entre la police qui prend en fillature souvent échoué des truands malins qui prènnent la fuite à chaque fois. Tout cela les emmènent dans un batiment d'un quartier sinistre logant des habitants encerclé par la police qui demande un coup de main aux médias. Les scènes d'actions à répétition sont d'une bravoure et Johnnie To sait ou il faut poser les caméras car le film comporte des plans séquences intenses et magnifiques. On peux reprocher le manque de profondeur dans les personnages pas assez développé mais "Breaking news" reste un long métrage divertissant et c'est bien le but principal. Je ne suis pas trop le cinéma Asiatique, je ne connais pas le nom des acteurs mais les personnages principaux sont bons. Attractif.
Plutôt déçu par Breaking news, les gunfights sont ici moins impressionnants que dans d'autres films de To quant à la scène d'ouverture elle n'est pas si fabuleuse que cela. Breaking news est juste au niveau d'un bon divertissement, tout au long du film il manque quelque chose dans l'ambiance. L'histoire est parfois traitée avec trop de légèreté.
Du polar hongkongais comme je les aime : très nerveux, très intense, et en plus de ça plutôt malin. A cela s’ajoute une réalisation très audacieuse qui se rique carrément à un long plan séquence de huit minutes en guise d’intro. Franchement, chapeau.
L'idée est vraiment sympa, c'est très bien joué, mais ça pêche à peine au niveau de la réalisation. C'est parfois incohérent et du coup gênant. C'est tout de même un bon film hong-kongais !
un film assez divertissant mais sans grand interet particulier. On a du mal à voir ou veut en venir le film. Le côté média aurait pu être mieux traité. Je ne sais même pas s'il s'agit d'un côté négatif ou positif. Sinon c'est bien filmé et rend la visualisation agréable.
Johnnie To (PTU - 2005 et Election 1 & 2 - 1997) marque rapidement les esprits avec son polar grâce à un magnifique (et on l’imagine, complexe) plan séquence de 7 minutes qui démarre dès le début du film. Avec Breaking news (2005), le réalisateur hongkongais y dénonce (avec humour et sérieux à la fois) la manipulation des médias par la police. Tout commence lorsque les médias diffusent à la télévision les images de la défaite d'une escouade de policiers face à cinq malfrats. Pour faire face à cette humiliation, les forces de l’ordre décident de convier les journalistes au moment de donner l’assaut dans un immeuble où se sont réfugiés les malfaiteurs. Filmés et mis en scène par la police, les images sont soigneusement remontées et transmises aux journalistes afin qu’ils les diffusent. Johnnie To nous plonge en plein cœur d’une opération de police pas comme les autres, l’assaut ayant lieu dans un immeuble HLM, attendez-vous à des gunfights en huis-clôt, le tout, parfaitement millimétrés grâce à l’apport du split-screen. Mais le réalisateur n’hésite pas à faire retomber la tension, grâce à quelques moments d’humour et d’originalité comme cette scène ayant lieu dans la cuisine d’un appartement, entre deux malfrats concoctant un déjeuner pour eux et leurs otages. Palpitant de bout en bout, comme toujours avec Johnnie To, on est rarement déçu du résultat.
Principalement célèbre pour son ouverture de huit minutes en un seul plan-séquence, "Breaking News" n'en demeure pas moins un film intéressant dans son ensemble. Hélas, si l'idée de départ était bonne (l'omniprésence des médias en général et leur influence), elle n'est traitée qu'à demie, la mise en scène paraissant parfois un peu fadasse, très inspiré à d'autres. Car nul doute que Johnnie To a un certain sens de la mise en scène et notamment lors des scènes d'action, percutantes, avec un rythme qui l'est tout autant ou presque. Une fois n'est pas coutume, c'est le scénario qui rend l'oeuvre moins réussie qu'elle n'aurait pu l'être, les relations entre la police et les bandits s'avérant presque superficiels, bien que celle privilégiée entre l'héroine et le gangster apporte tout de même un peu de sel à l'ensemble. De plus, Johnnie To a l'intelligence d'alléger son récit avec certaines scènes plutôt amusantes, qui en définitive font du bien au film. Vous l'aurez compris, voila un film donc assez estimable, et qui pourtant nous laisse un gout un peu amer dans la bouche, notamment dans la finition et la psychologie des personnages sans doute pas assez fouillés, ainsi qu'une scène d'action assez décevante car brouillonne et confuse. Cela dit, on peut toujours s'y aventurer ne serait-ce qu'un soir, car le film sait tout de même se faire parfois plutôt pertinent et intelligent dans sa démarche. Une "bonne" curiosité.
En provenance de Hong-Kong, ce polar dépeint les rapports entre la police, les gangsters et les médias. Le problème, c'est qu'à la fin du film, on ne sait toujours pas si le réalisateur a voulu ou pas faire un film d'humour, voire un film comique. Dans le premier cas, c'est assez raté car on s'ennuie vite. Si le comique n'est pas voulu, on peut considérer que c'est encore pire, ou alors se dire que, finalement, pris au 2ème ou 3ème degré, ça peut être rigolo. Seul problème : on s'ennuie tout autant. En tout cas, à la vision de ce film, on a envie d'envoyer policiers et gangsters prendre des cours de tir : des 2 côtés, à 3 mètres de distance dans un couloir, ils sont incapables de faire mouche. C'est affligeant !
Johnnie To n’est pas que le porte-drapeau du cinéma hong-kongais, il est essentiellement un cinéaste de son temps. «Dai Si Gein» (Hong Kong, 2005) en offre l’indice. L’esthétique qu’il adopte relève d’une rythmique de clip. La scansion du récit par des plans qui ne peuvent pas durer plus de cinq secondes, exception faite du plan séquence introductif, ancre le film dans la vélocité de son époque. Le cinéma de To sait calquer son pas sur le rythme du monde qui le nourris. Toutefois ce choix n’est pas tant pour donner à mieux éprouver le monde qu’à ériger une figure de style spectaculaire. To semble très peu souvent se soucier du réel, seul lui importe le spectacle. Saluons To tout de même car le spectacle n’est pas vain. L’intrigue policière qui parcourt le film et qui navigue entre huis clos et grands espaces tend à effacer les frontières entre policiers et malfaiteurs. Cette frontière se voit amincit par le montage avec lequel To confond les attitudes des «bons» et des «méchants». Quand les uns sont au téléphone, les autres aussi ; quand les uns dînent, les autres font de même. Si cela dénote quelque chose de singulier, l'intérêt se limite en l'occurrence seulement au film en tant qu'oeuvre de polar. La réelle valeur de "Dai Si Gein" provient avant tout de sa critique de l’image. De l'image de cinéma à celle d'Internet en passant par celle-ci du téléphone portable, To, sous les apparats aguicheurs de son film pétaradant, soulève la question de l'icône et de sa démocratisation. L'image à portée de main, la livraison en direct des événements du monde devient une arme sinon un moyen de lutte. La lutte du film est pétrie par l'image comme expression. Là où le bât blesse, c'est que le montage des images mères, celles du film, étouffe l'épanouissement de la critique. Les effets pyrotechniques et le style un peu futile du film empêchent la critique d'être davantage que la simple justification de l'action.
Johnnie To nous offre un film aux allures classique d'une prise d'otage saupoudré d'action mais qui dans le fond se révèle bien plus intelligent qu'il n'y parait . On commence avec des malfrats qui viennent de dévaliser une banque et l'opération des policiers pour les arrêter tourne au vinaigre s'en suivra alors une grosse fusillade tourné en plan séquence très intense et survitaminé . Les braqueurs s’échappent mais la scène qui est filmé par des journalistes provoquera un buzz et une remise en question sur l'efficacité des forces de l'ordre . Les braqueurs prennent refuge dans un immeuble en prenant des otages et alors a partir de là la police décide de faire une démonstration de la compétente des policiers en filmant toute l’intervention .
Les enjeux médiatique empêcheront la police d'agir au péril des otages et les braqueurs essaieront de prendre avantage de cette situation . Le rythme reste bien soutenu de bout en bout agrémenté de fusillades dynamique et intense .
Le soucis du film c'est qu'il n'appuie pas assez le propos des médias impliqués indirectement dans cette prise d'otage, c'est censé être le sujet principal ou plutôt un poids sur la balance évitant au policier d'agir de force et au braqueurs de faire de même mais ça semble oublié sur la fin pour se préoccuper de la relation braqueur / chef de la police . On retrouve bien quelques séquences ou cela est appuyé mais le film se concentre un peu trop a vouloir nous attacher au personnages ce qui n'est pas forcément utile .
En dehors de ses propos intelligent et de son action captivante le film a deux autres atouts, sa durée qui est courte ( 1h20 ) ce qui fait que l'on ne s'ennuie pas ( malgré un rythme qui s'alourdit par moment ) et le film nous plonge directement dans l'action dès la première minute . La seconde chose qui est excellente serait sa façon de filmer souvent avec des plans séquence rajoutant une immersion dans les fusillades et rendant les scènes encore plus prenante .
Du divertissent réfléchit qui ne se contente pas que de faire "pan pan boum boum", du bon Johnnie To .
Lassaut dure des plombes. La scène de fusillade du début de film est très bien rythmée tandis que lassaut qui suit est longuet à se ronger les ongles (ceci dit la première scène est une très bonne scène dintroduction). Les policiers sont nombreux dans limmeuble mais ne trouvent rien. Ils sont mal organisés. Ce qui est un comble quand on sait quils ont fait venir la presse pour couvrir leur opération. Un rythme mal maîtrisé donc. Un jeu dacteurs minimaliste. Les émotions et réactions ne sont pas mises en exergue par les acteurs, ni mises en valeur par les cadrages de la caméra. Une bande-son minable et les téléphones portables et autres ordinateurs deviennent le « 5ème homme » du casting !! Pathétique ! Les gangsters tentent quelques moyens de sortir de limmeuble mais le coup du drap posé sur trois hommes est complètement tiré par les cheveux. Ça aurait été mieux de faire jouer à la presse le rôle de capoteur de la mission ou au contraire de bonificateur. Mais non, rien de cela : elle ne sert à rien (des potiches). Aucun intérêt ! (critique plus détaillée sur mon blog "Fredhorizons : critiques de film")
L'un des maîtres du polar d'action hong-kongais revient pour son 20e film en solo (!) et autant le dire tout de suite, c'est du lourd. Jouant sur le pouvoir incommensurable des médias, Breaking News s'affaire à une histoire de prise d'otages sous tension dans un immeuble quelconque. Mais tout se complexifie lorsque la police, désormais munie de caméras pour un show-télévisé quasi-improvisé, se retrouve empêtrée dans les pattes de ces fameux gangsters qui se jouent d'eux à chaque seconde, retournant les médias contre eux-mêmes. Dès le début et sa fusillade de 6mn en plan-séquence, Johnnie To propose des images magnifiques, époustouflantes parfois, puisant sa force dans l'intensité de l'action mais également dans les dialogues reposant entre les différents protagonistes. De retournements de situations en scènes d'action magistrales, Breaking News apporte un souffle nouveau au polar asiatique et rend une fois de plus le réalisateur maître du genre dans son pays.