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Flex07
86 abonnés
1 705 critiques
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3,0
Publiée le 19 juillet 2010
Film d'action made in Hong Kong prenant qu'on prend plaisir à regarder. Le premier plan (une fusillade) est génial. Le jeu des acteurs est par contre très moyen. Tant pis, la réalisation originale, le rythme soutenu et le suspense font oublier ce gros défaut. Si vous aimez les films d'action avec des explosions dans tous les sens vous allez être servis !
C'est n'importe nawak ce film, c'est polar de série B sans grand intérêt. Se moquer à ce point de ses personnages ça nuit terriblement à la crédibilité de l'auteur du film. Et puis les acteurs principaux sont trop jeunes pour le rôle. On pourrait dire que Johnny To s'intéresse plus à la symbolique qu'aux individus en tant que sujets, mais il n'y a pas d'histoire non plus, plus de dialogues que de scénario, et des dialogues aussi plats, j'accroche pas une seconde, c'est censé être un polar quand même. C'est trop superficiel, il s'intéresse plus aux mouvements de caméras et aux plans sur les façades des énormes immeubles de Hong Kong, qu'à un sujet réel. Les acteurs ne jouent pas, et ça tire dans tous les sens, et ça tourne en rond. Et ce plan séquence qui est si virtuose qu'il ne sert plus à rien, seul morceau de bravoure qui nous promet ce que l'on a pas, beaucoup d’autres moments de bravoure ou de cinéma. Alors l'ouverture du festival de Cannes pour ça, je ne sais pas quoi dire, et le présenter comme critique des médias, c'est une blague. On ne parle pas une seconde des médias dans ce film, ou bien montrer des caméras de télé qui filment un assaut de la police, c'est parler des médias.
En guise d'introduction Johnnie To nous balance au visage une scène de fusillade à la, osons la comparaison, « Heat » de Mickael Mann et qui plus est en plan séquence. Autant dire de quoi rentrer direct dans le film. Ensuite, c'est un mix efficace entre le polar nerveux et le film de réflexion, sur le pouvoir des images et l'influence des médias en l'occurrence. Le tout est saupoudré d'une touche d'humour et de simplicité (le mec qui pète, la pause déjeuner...). Bon OK, les puristes ne manqueront pas de remarquer qu'il y à bon nombre de balles perdues et que les protagonistes ont des revolvers à munitions illimitées mais on s'en fout non ? Ce n'est ni le premier, ni le dernier à faire ça et l'on retiendra l'essentiel : un polar/action malin et de très bonne facture.
Ca commence par un plan séquence de 8 minutes et quelques, puis ça enchaîne sur un huis clos infernal à la "Piège de Cristal" pour finir dans une course haletante sur l'autoroute Hong-Kongaise... Un film d'action divertissant de plus, quoi qu'un peut flou par moments, dans la filmographie pétillante de Johnnie To. A peut près les mêmes propos que dans "PTU": ce qu'on nous fait croire est un mensonge, ce sont les autorités qui scénarisent tout pour nous convaincre de leur puissance. Cependant cet opus, moins drôle et plus plat que les autres, se démarque par sa mention toute particulière attribuée à la propagande télévisuelle (soit la police qui se venge de terroristes géneurs par l'intérmédiaire d'un faux reportage). "Breaking News" est un bon film d'action qui aurait put faire une bonne satire, mais Johnnie To, adepte du cinéma "vite fait bien fait", en fait un film simple, sans plus, mettant en arrière plan le contexte politique et au premier plan les scènes de flinguades et de poursuites typiques ciné HK. Un film très respectueux de la tradition cinématographique chinoise donc, les amateurs de John Woo et de Tsuie Hark s'y plairont bien, les autres seront vite las car le film n'est qu'un ensemble de codes proprement décalqués.
Deux scènes d'actions absolument monstrueuses (en plan-séquences avec des mouvements de caméra chiadés, s'il vous plaît) entourent un polar HK de facture honnête sur les relations entre police et médias. C'est un peu le problème du film : après nous en avoir mis plein la gueule d'entrée de jeu, Johnnie To baisse le ton pendant une bonne heure certes pas inintéressante mais pendant laquelle on attend une nouvelle démonstration de sa part, délivrance qui viendra lors du final. Volonté du réalisateur ou manque de moyens ? Dans un cas comme dans l'autre, c'est un peu frustrant. Il n'empêche que ces deux morceaux de bravoure constituent un nouveau camouflet asiatique pour tous les actionners américains petits slips tentant désespérément de masquer leur manque de savoir-faire par un montage épilleptique et une caméra parkinsonnienne.
Assez surprenant je doit dire et impression mitigée. Un chat et la souris entre un flic et des bandits assez bien orchestres avec en toile de fond une critique de la course au sensationnel et du pouvoir des médias sur le public qui est interessante. Ce film ne décolle pas à cause de son jeu d'acteur très moyen (à part les deux tetes d'affiches), des personnages pas assez approdfondi, une prise d'assaut de l'immeuble très peu convaincante (mettre autant de temps pour trouver l'appart ou sont les bandits alors qu'il y a des centaines de flics...).
Un Die Hard à la chinoise mais sans le sourire en coin de Bruce Willis, remplacé ici par l'un des flics qui a des gaz (humour pétomane chinois... pour les connaisseurs -sic !) et bien entendu l'inénarrable Lam Suet le gros plein de soupe que l'on voit souvent dans les films de Johnny To et qui apporte sa touche comique inégalée.
Ici, on a donc un immeuble pris en otage, un vieux HLM de Hongkong avec des couloirs à peine assez larges pour laisser passer deux personnes de front... en fait, on dirait davantage une prison réaffectée qu'un ensemble de logements proprement dit (il faut le voir pour le croire !) mais on comprend ce choix idéal pour des embuscades propices aux multiples fusillades entre quelques malfaisants et toute une armée de flicards sur leur cul.
A cela Johnny To trouve que ce n'est pas assez et rajoute les médias dans l'affaire ! car aux échauffourées à coup de flingues se superpose la guerre de la communication et de l'intox entre les deux camps qui veulent tirer la couverture chacun de leur côté.
Une approche indéniablement originale avec un brin de satire à peine dissimulée : le réalisateur excelle à ce petit jeu par le truchement également de sa mise en scène soignée et au rythme soutenu. D'autant que la très belle Kelly Chen en super fliquette cynique à souhait nous comble totalement.
Hélas, à vouloir faire trop le malin, le scénario se prend les pieds dans le tapis de plus en plus souvent dans la dernière partie, multipliant les ellipses inexpliquées et les raccourcis inexplicables. A trop en faire, Monsieur To exagère et se perd en invraisemblances !
On a malgré tout un polar de belle facture qui vaut largement le coup d'oeil.
Bien sur, on va beaucoup parler du magistral plan séquence douverture, tour de force qui sera sûrement étudier dans les écoles de cinéma. Mais « Breaking news » cest, au-delà de ça, un fabuleux polar qui multiplie les scènes dactions virtuoses, utilisant à merveille les espaces confiner des immeubles de Hongkong. Cest aussi une critique des médias et de leur goût pour le spectaculaire, poussant à la surenchère. Cest en tout cas à milles lieux au-dessus de polars hexagonaux prétentieux et faisander comme « lempire des loups ».
Je ne sais pas j'ai dû louper quelque chose dans ce film mais j'ai moyennement accroché !Il n'y a pas de liant! Le scénario est on ne peut plus classique même si le rôle des médias dans une prise d'otage est plus particulièrement abordé. On a l'impression d'un film de commande, Johnnie to est sans doute talentueux on sent parfois la touche de génie mais là on a l'impression qu'il n'a pas forcé . Du coup parfois on s'ennuie!
Breaking news, c'est d'abord le plaisir simple d'être calé dans son fauteuil en regardant un polar réussi, sans une seconde d'ennui. On est emporté par l'intrigue qui, bien que simple, acquiert une dimension supplémentaire par l'importance prise par la dimension médiatique de l'histoire. On ne se bat pas que dans les couloirs lugubres de ces grands immeubles chinois des années 90 mais aussi par annonces et internet interposés, avec le bon peuple manipulable à souhait comme spectateurs haletants.
La mise en scène de Johnnie To est une splendeur: nerveuse, inventive, tantôt ample, tantôt intimiste, tantôt caméra au poing; on aime aussi sa propension à saupoudrer de çi de là des mini-histoires dans l'histoire. J'ai moins aimé les personnages un poil caricaturaux, au jeu souvent excessif ( on ne risque pas de rater les sentiments suggérés par les acteurs - à 180° de la supposée impassibilité orientale!-), trop peu travaillés à mon goût.
La diaphane et assez ésotérique relation amoureuse nouée entre les deux principaux protagonistes est cependant touchante, troublante et la scène finale est porteuse d'une incontestable émotion. Enfin, bravo aussi pour l'atmosphère très brute mais très réaliste de Hong Kong: on est rapidement immergé dans cette capitale finalement assez terne.
Le film commence par un des trois plus beaux plans séquences du cinéma. 10 minutes sublimes qui donnent le ton et qui mettent en place les protagonistes et les enjeux du film. Admirable de précision et d'agencement, cette première séquence est juste géniale et confirme que Johnny TO est l'un des plus grand réalisateur de tous les temps. Rien que ça
Avant d'aborder la question des médias, il faut surtout parler du talent de TO pour la mise en place de scènes splendides, à l'angoisse palpable et d'une rare inventivité. Bien que ce film ait avant tout une vocation commerciale (avouée et assumée) le cinéaste s'efforce de proposer une réalisation soignée et maitrisée même si quelques fois trop lourdement appuyée.
Mais bien sur ce qui fait le centre du film est le questionnement du cinéaste sur le pouvoir des médias, sur la recherche du sensationnel au détriment du véridique, sur la nécessité de séduire en permanence l'opinion publique et ce à des fins démagogiques. La scène du repas est particulièrement frappante même si un peu lourdingue.
Enfin, il y a cette idylle impossible entre le brigand ultra-charismatique et la capitaine qui donne une touche supplémentaire au film et qui fini de le rendre absolument plaisant quoique terriblement naïf.
Maintenant loin de moi l'idée de dire que ce film est le meilleur film de Johnny TO, mais il n'en demeure pas moins un excellent actionner, bourrée d'idées même éculées et il serait idiot de se priver de ce visionnage.
Quelle déception , ce film est confus , invraisemblable , grotesque , aucun acteur ne ressort de cette caricature . Le ton est donné dès les premiers échanges de coups de feu , des tirs tous azymuths avec des bandits debouts nullement inquiétés...Du grandguignol top niveau ! Ne nous arretons pas sur l'étude des personnages , c'est préférable , bref passons.
Un film vraiment très ennuyeux et incroyablement raté à tous les niveaux : jeux d'acteur, choix des scènes, choix de la bande son, le rythme des scènes. Je le déconseille vivement si vous ne voulez pas perdre votre temps.
Captivant plan-séquence d'ouverture, Breaking news enchaîne les scènes avec un rytme effréné aux scènes remarquablement filmées par Jonnnie To, le grand maître du cinéma asiatique...
Film ridicule où tout est surjoué, caricatural, stupide, et pas crédible pour deux sous.
Les scènes d'actions frisent le ridicule. Cest le retour de Rambo et compagnie. Ex : dès le début, un policier téléphone en pleine fusillade, debout, en face de la fenêtre de sa voiture, avec les truands a 10 mètres. Lesquels truands touchent personne, même pas des cibles fixes à moins de 10 mètres, avec des armes automatiques. Tout est comme ça... Les acteurs jouent mal, sont crispés, genre balais dans le derrière. Le scénario est... ben oui au fait, il est où le scénario ? Le coup des médias est de l'archi vu et revu. L'actrice principale est crispée, se la pête à mort, et elle en plus volé les pataugas d'Elvis. Ya un humour de beauf : le second rôle lâche des caisses, ouais trop drôle Flics et truands communiquent par PC, nimporte comment, avec laide dun gosse de 6 ans. Etc. etc. etc.
En + c'est politiquement orienté : on voudrait nous faire croire que police chinoise et police américaine c'est même combat (je rappelle qu'un des deux pays est une dictature... et qu'il a pompé les films de daube de l'autre)