Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Maxime Stonem
26 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 21 juillet 2024
Bien que le film soit pas mal édulcoré par rapport au roman, il reste hypnotisant et angoissant. L'amour est à la fois magnifique entre Christiane et Detlev mais aussi destructeur. Un classique qui doit d'abord être lu en livre et après regardé en film.
Alors le film est plutôt bien dans son ensemble, on voit bien le glauque de l’histoire et les décors qui vont avec: le Sound, le métro Zoo dont j’ai d’ailleurs adoré la mise en scène et l’atmosphère mise autour. Néanmoins c’est très compliqué de rentrer dans l’histoire. Beaucoup de scènes anodines sont trop longues voir interminables par rapport à des scènes importantes et émouvantes qui passent à la vitesse de la lumière. Cela empêche de bien se rendre compte de l’horreur de la situation dans laquelle Christiane se trouve bien qu’à un moment donné on arrive à réaliser et à être émus, choqués de ce qu’est le monde de la drogue. Le film prend alors une tournure bien plus intéressante et captivante qu’il est dommage de ne pas retrouver dès le début. Ensuite beaucoup d’éléments importants sont inexistants, je pense surtout à ce qui a poussé Christiane à sombrer dans la drogue (on ne mentionne même pas son père!!!!!!) et de ses premiers pas dans le milieu. Il ne faudrait pas oublier son enfance difficile, l’atmosphère et le décor dans lequel elle a grandit et qui l’a poussée à commencer à prendre des drogues douces avant l’héro. En effet on dirait qu’elle passe directement à l’héroïne du jour au lendemain en ayant à peine de l’expérience alors que dans le livre, elle passe par beaucoup de drogues douces avant d’en arriver là et je trouve dommage de ne pas le voir car ça aurait permis de mieux comprendre le personnage ainsi que la descente aux enfers qu’elle subit qui est très bien représentée bien que trop brutale et pas assez fluide. En parlant de personnage, j’ai été très déçue. Christiane, qui est un ado dynamique, sociable et rebelle (elle arrive toujours à ses fins bien que ce ne soit pas souhaitable, si elle trouve des gens « cools » elle arrivera à être amie avec eux, elle commet de petits délits, elle fous le bordel en cours, etc…), c’est quelqu’un qui ne se laisse pas faire et sait s’affirmer (certes peut être pas de la meilleure des façon mais bon…) pourtant dans le film on retrouve une petite fille chétive, qui, qu’on se le dise, n’a aucune personnalité. Du coup on arrive pas trop à s’y attacher et on la regarde sombrer dans avoir vraiment beaucoup de compassion pour elle au début (vers la fin on finit par avoir de la peine pour elle) mais même quand elle finit par nous bouleverser, on ne sait toujours pas qui elle est. Peut être que c’est un choix du réalisateur car elle même ne sait pas qui elle est mais toujours est il que c’est vraiment regrettable de ne pas avoir montré la jeune fille, un peu paumée certes, mais forte et déterminée que l’est vraiment Christiane. Je ne parle pas des autres personnages comme Babsi et Detlev qui sont tout aussi creux bien que Detlev ne s’en sorte pas trop mal mais bien trop « mignonet ». Je vous conseille le film mais surtout le livre qui vaut mille fois le long métrage et qui vraiment percutant et boulversant.
Film perturbant, sombre, sans filtre et vraiment marquant dans lequel on est plongé de bout en bout. La réalisation n'est pas grandiose, mais l'histoire et l'actrice principale le sont.
Dès sa parution, le témoignage choc de cette jeune Berlinoise a eu un énorme retentissement partout où il a été édité. Bien que le film soit marquant, le poids et la force des mots restent plus bouleversants et percutants que les images glauques de son adaptation.
Un film fidèle au livre qui fit une grand choc à sa sortie . C'était la première fois que l'ion était confronté aux ravages de l'héroïne. Le milieu e des drogués , des interlopes , de la prostitution de la jeunesse , les bas fonds , cela est montré sans complaisance et de manière assez précise pourtant . Cinématographiquement pas grand chose à relever.
Un drame d'une lenteur assommante, aux dialogues faméliques, où la plupart des scènes sont mal jouées, mal filmées, mal sonorisées, et d'une longueur abusive. La descente aux enfers est très mal graduée et donc très peu crédible. D'autres films ont bien mieux réussi sur le même sujet.
Christiane F. - Wir Kinder vom Bahnhof Zoo viens d'office entrée dans la catégorie de film m'ayans filé des frissons d'horreurs ! Pourtant, à contrario de ce que j'imaginais, l'histoire ne démarre pas dans du trash à outrance. Au contraire, il y'a toute une échelle à descendre pour en arriver là ... Toute la suggestion n'a encore que plus de poids.
Coté mise en scène, le film est incroyable. L'esthétique déployé par Uli Edel fracasse le cadre, transcende son rythme, échelonne une décadence qui retourne les tripes et clairement, la caméra choisit son partit. spoiler: Des dizaines de séquences me viennent en tête. En exemple, la scène ou Christiane découvre Detlev au lit avec " son client " mais aussi la conversation qu'elle a avec Babsi, celle qui les amènent à " décrocher ou crever ". J'ai d'ailleurs été immensément confus et bouleversé par le choc de cet échange, de la dureté qui les assaillent, elles ne que 14 ans ! Comment ne pas avoir froid dans le dos ? Le concert de Bowie et les scènes antérieur au Club ont aussi de quoi marqués notre rétine et affirme toute l'imagerie de ce film qui en a sous le coude.
Un mot rapide pour sa distribution, Fantastique. Natja Brunckhorst signe là une prestation inoubliable, de celle qui vous marque au fer rouge, qui vous poursuit toujours. Comment oublier Christiane ? Ces compagnons sont touts aussi inspirés, la jeunesse qui fous le camp et sombre dans cette mort agonisante qu'est l'héroïne achève de terminer et consolider l'importance d'un tel film.
Adapté d’un récit autobiographique, la descente aux enfers jeune ado prise dans la spirale de la came dans le Berlin-Ouest underground des années 70. Un film choc et dérangeant à l’ambiance très glauque, appuyé par une mise en scène d’un effroyable réalisme, porté par l’interprétation saisissante de la jeune Natja Brunckhorst, et rythmé par la BO de David Bowie issue de sa période berlinoise (qui fera même une apparition dans ce film pour une scène de concert euphorisante, bien la seule de ce film !). 4,25
Âpre et sans fard, cette peinture de la jeunesse berlinoise des 70's plongée dans la drogue et le désœuvrement est éblouissante d'efficacité, exposant crûment les ravages d'une époque, sans juger ni embellir le destin de ses personnages. Par sa photographie glaciale, sa musique de choix et ses jeunes acteurs brillamment dirigés, ce film percutant reste parfaitement d'actualité.
C'est un très beau film qui représente la prostitution et la drogue et surtout pourquoi il ne faut jamais essayé Je vous conseille d'avoir 12ans pour voir le film en cas d'ame sensible Attention : N'essayez jamais la drogue
Une descente aux enfers intéressantes d'une jeunesse berlinoise perdue. Mais depuis, on a fait beaucoup mieux (je pense bien évidemment à Requiem for a Dream). Les personnages ne sont pas assez fouillés et le film souffre de longueurs. C'est glauque (ne nous méprenons pas, je trouve que c'est un point positif du film) mais ca manque clairement de dynamisme. Vous l'aurez compris, le film est très imparfait mais mérite tout de même d'être vu.
Que c'est mal joué ! Que c'est pas crédible une seule seconde... Au bout de dix minutes, je me suis cru dans un très mauvais remake de '' la boum'' . La gamine et son clone sont pitoyables tellement ils font semblant. Quand je pense que quand il est sorti, on m'a interdit de le voir, j'ai de la compassion pour feu ma mère...
Un film difficile par son sujet évidemment. Une jeunesse errante et prête à toutes les tentations. On voit peu d'adultes ici. Ils sont absents mais c'est parce que les jeunes croient vouloir grandir eux-mêmes. Un constat amer et dur.
C'est les années 80 à Berlin ouest. Le mur de Berlin. L'île de Berlin ouest. Les familles dans des immeubles locatifs. La jeune femmes de treize ans qui commence déjà sortir en boite de nuit. La belle blonde qui se laisse à se faire influencer. La drogue. La drogue à cette longue déchéance.