Film de 1989. Le réalisateur EDWARD ZWICK (BLOOD DIAMON, LE DERNIER SAMOURAI) remonte le temps et pose sa caméra pour adapter l'histoire du premier régiment noir des armées nordistes à l'intérieur de cette Guerre de Sécession qui ravagea les Etats-Unis. D'un Pa lent, nous découvrons l'environnement de ces hommes de couleur, méprisés, volontaires au combat pour trouver une dignité, croyant au grand changement de leur existence. Des hommes ressentant pour la première fois cette fierté que possède un homme blanc face à l'hostilité des combats. Certes le scripte met bien en avant l'existence de ce peuple sous-estimé en construisant plusieurs profils intéressants et attachants, mais le scénario se balade avec une énergie assez fade,sans épaisseur, sans intrigues, rien de spectaculaire dans les cascades, quelques chevaux qui galopent par-ci par-là, des boulets de canon qui volent et qui font de petits BOOM! BOOM! Des fusils qui tirent trois coups à la minute et donnent suite à des attaques à la baïonnette. Beaucoup de scènes ainsi que de dialogues font dans le pathos, accompagnés d'un colonel pas très charismatique. Très peu de pyrotechnie. Oui! oui! à cette époque les véhicules motorisés, les armes lourdes n'existaient pas, et nous sommes en 2020, la censure n'est plus la même que dans les années 80. Actuellement, la dynamique pour ce genre de scénario est tout autre. Les techniques de réalisation ont aussi évolués, mettant en avant des panoramas impressionnants, des effets spéciaux époustouflants pour des scènes saisissantes, des plan-séquences qui donnent cette impression d'intégrer l'histoire. Un film important pour ces années là, mais qui devient moyen en vieillissant, et C'EST NORMAL. Sans être mauvais, certaines générations pourront trouver un grand plaisir à le revoir.