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hamasiblan
26 abonnés
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0,5
Publiée le 9 octobre 2011
Un film plat, aux acteurs caricaturaux (ça frôle la parodie parfois), et une histoire dont on en s'en fout, car c'est un faux pas en avant historique que ce film raconte, passer d'esclaves à soldats (ou plutot chair à canon pour pas trop tuer de blanc) c'est pas ce qu'il y a de mieux. Un film qui ferait presque l'apologie de la guerre. Bref, une farce.
J'ai adoré , un film qui montre que un homme reste un homme quelque soit la couleur de sa peau , malgré les horreurs de la guerre , un film qui montre la bravoure des hommes afin de retrouver un semblant de fierté et de liberté , à quel prix ... moi je dis respect
En 1989, le réalisateur Edward Zwick (« Le dernier Samouraï », « Blood diamond » etc...) tourne « Glory », un film splendide et émouvant qui restera peut-être comme LA référence en matière de Guerre de Sécession. Le scénario, particulièrement bien écrit, raconte l'histoire du 54ème Régiment d'Infanterie du Massachusetts, première et seule unité composée exclusivement de soldats noirs (hormis les Officiers, faut quand même pas exagérer...) Plutôt que de sombrer dans le drame larmoyant, le cinéaste met en avant le lien particulier et presque fraternel qui se noue entre le Colonel Shaw et ses hommes. Cet Officier abolitionniste n'aura d'ailleurs de cesse de les entraîner, de les équiper et de les préparer au combat malgré les bâtons que l'administration lui met dans les roues. Ce respect, qui devient peu à peu mutuel, apporte une grande force à ce chef-d’œuvre qui trouve son apothéose dans la gigantesque et dramatique bataille finale. La réussite de l'ensemble doit également beaucoup à la qualité des acteurs, tous absolument parfaits et très impliqués dans leurs rôles. « Glory » remportera d'ailleurs de nombreuses récompenses, dont 3 Oscars et 1 Golden Globe qui font d'ores et déjà de lui un grand classique qu'il est toujours agréable de redécouvrir.
Réalisé par Edward Zwick et notamment triplement couronné aux Oscars, « Glory » nous propulse en 1863 en pleine de Guerre de Sécession aux côtés de Matthew Broderick, Denzel Washington, Morgan Freeman et Cary Elwes pour nous raconter l’histoire peu connue du 54ème régiment d’infanterie du Massachusetts, l’un des premiers régiments d’Afro-Américains de l’armée des Etats-Units. Forte, intéressante, émouvante, une réussite qui fait écho au mot héroïsme.
Edward Zwick ouvre et achève Glory sur des faits d’armes que sa mise en scène retranscrit à merveille, donnant lieu à des images fortes que la partition tout aussi forte de James Horner vient sublimer. Le souci, c’est qu’entre ces deux pôles viennent se glisser tous les poncifs du film patriotique qui, derrière la condamnation de la guerre qu’il entend proclamer, semble davantage se repaître des mutineries, des fortes têtes, des coups donnés à l’estime de soi contre un sentiment d’appartenance, pire de renaissance de l’être au monde par le biais de l’armée. Ainsi, le spectateur peine à comprendre les enjeux extra-historiques d’une œuvre dépourvue de la moindre vision dramatique exception faite de cette longue marche vers l’abolition des inégalités entre hommes blancs et noirs. Glory ressemble, par bien des aspects, à un produit commandé pour célébrer un jubilé : ses semelles de plomb l’empêchent de quitter le sol aride de la reconstitution historique autotélique, où le cinéma doit avant toute chose servir une cause. Horner l’a compris et répète son thème principal ad nauseam, donnant l’impression d’un sur-place plutôt pénible. D’autant que Matthew Broderick ne dispose guère des épaules nécessaires pour porter une telle charge héroïque : son personnage, pourtant complexe, devient vite incompréhensible et invraisemblable. Loin de remettre en cause la légitimité de Glory à siéger parmi les films les plus importants pour l’Amérique, nous devons néanmoins avouer qu’un sujet, aussi noble et fédérateur soit-il, n’engendre pas forcément une grande œuvre de cinéma, et qu’en dépit des segments l’encadrant, nous assistons davantage à une lente mise en jambe qu’à un accomplissement glorieux.
Rien de bien impressionnant mais dans l'ensemble un film sur la guerre de Sécession agréable à regarder, bien documenté et qui s'avère intéressant pour l'analyse des rapports humains entre les différents protagonistes. Un casting imposant où Morgan Freeman et Denzel Washington sont tout à fait corrects mais Matthew Broderick apparaît clairement un ton en-dessous, pâle et assez peu charismatique pour interpréter un colonel de l'armée nordiste. Pas mal même si il y a un certain manque d'ampleur dans le film.
"Glory" retrace la formation du premier régiment noir, le 54e du Massachusetts, durant la guerre civile américaine jusqu'au terrible assaut du fort Wagner. L'occasion donc de traiter de la place et de l'image des afro-américains à cette époque tout en faisant écho à celles d'aujourd'hui. Réalisé de main de maître par Edward Zwick, le film séduit par la qualité de sa reconstitution historique, mis en valeur par une belle photographie et un casting en or. Dans la forme et le fond, c'est parfois trop hollywoodien à mon goût mais les émotions sont là, le spectacle aussi et c'est ce qui compte. Film assez peu connu par chez nous qui mérite pourtant vraiment le détour. A voir.
Évocation du premier régiment noir de la guerre de Sécession. Un film intéressant, à la mise en scène soignée, porté par un casting étoffé (dont Denzel Washington récompensé par l'Oscar du meilleur second rôle) mais rien en fou ni de haletant, et un coté hollywoodien très agaçant.
J'aime bien Edward Zwick, cinéaste engagé, comme il l'a fait souvent dans sa carrière et c'est dommage qu'on ne voit plus ses projets de films de nos jours !! "Glory" se passe au 19ème Siècle dans une Amérique sous les ailes du président de l'époque Abraham Lincoln, l'homme qui abolissait l'esclavage. L'action se passe dans les lieux de batailles ou un haut gradé de l'armée Américaine accepte de former des soldats noirs au combat sous son commandement. La tache ne va pas ètre facile entre le racisme blanc/ noirs, l'acceptation, l'apprentissage de se battre, d'utiliser des armes et servir les Etats-Unis. Il y aura du chemin mais le commandant idéaliste y arrivera à terme. Un long métrage au message fort, peut ètre un peu classique, comme on en faisait pas mal à l'époque mais qui est une réussite. Les scènes de batailles sont spectaculaires accompagné de la vibrante musique de James Horner. J'avais un peu d'appréhension pour Matthew Broderick dans ce type de role mais il s'en sort à merveille. A ses cotés, de grands acteurs en devenir comme Denzel Washington , Morgan Freeman ou Cary Elwes. Très bien.
Le film est bon et propose une reconstitution historique assez impressionnante des batailles de la guerre de sécession avec en point d'orgue l'attaque dantesque d'un fort et un final plutôt inattendu. Toutefois le scénario se focalise sur l'aspect guerrier et contextuel des choses sans s'attarder suffisamment sur l'un ou l'autre des personnages, même le colonel - pourtant le personnage central - est peu fouillé, ce qui fait qu'on développe assez peu d'empathie pour eux et c'est un peu dommage. Je ne suis pas certain non plus que le choix de Matthew Broderick pour le rôle principal, peu charismatique, est été le plus judicieux.
Un film assez curieux puisque je l'ai vu à plusieurs reprises, à chaque fois je me rappelle que je l'ai déjà vu, j'ai de très brèves images en tête, mais j'en garde peu de souvenirs. Je sais que j'en sors toujours mitigé et c'était encore le cas lors de ce dernier visionnage. Alors non pas que le film est juste moyen, mais il est plutôt ambivalent, oscillant entre de très bonnes choses et d'autres vraiment mauvaises. En positif, on aura toute l'histoire à la fois intéressante et poignante, ainsi que quelques séquences admirables de combats. Mais au milieu de tout ça, il y a un véritablement étirement en longueur de certaines séquences qui oscillent entre ennui total et une simple envie de passer à la suite. On notera en particulier la séquence des discours successifs des soldats tirant la larmichette ou des plans symboliques à rallonge sur des visages avec une musique mélodramatique accentuée sur fond de morale de fierté, d'exemplarité, de gratitude. Dommage.
Une présentation de la réalité de la condition noire à l'époque de la guerre de Sécession aux Etats-Unis plus nuancée et fine que d'aucuns pourraient craindre, à travers le prisme d'un bataillon singulier confié à un jeune nanti (Matthew Broderick dont le charisme est discutable, notamment face à un magnétique Denzel Washington). Zwick met en scène ici sa première fresque épique avec un talent certain malgré un rythme parfois ralenti et quelques facilités inhérentes au genre: le cahier des charges, rempli assurément, se double d'une ode au courage et à la solidarité sans didactisme excessif, mais pèche par son classicisme ronronnant. Reste une intrigue inspirante.