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Un visiteur
4,0
Publiée le 17 juillet 2013
Delos : un parc d'attraction reculé du monde et peuplés de robots perfectionnés où les clients fortunés peuvent réaliser tous leurs fantasmes. Nous sommes en 1983. Sur les conseils de son ami John Blane, client régulier du Delos, Peter Martin s'y rend aussi. Le duo endosse ensuite le costume de cow-boy pour un séjour à Mondwest, une reconstitution réaliste, parmi d'autres proposées, de la conquête de l'Ouest. Mais ils ignorent qu'en coulisse, Delos perd progressivement le contrôle de ces machines. Imaginé et réalisé par le talentueux Michael Crichton, ce film d'anticipation peu connu préfigure la vision cauchemardesque des supposées machines bienfaitrices pour l'Humanité qui se retournent contre leurs créateurs. Pire, celles-ci ne semblent obéir à aucune logique supérieure sauf à leur propre programmation. Le film a beaucoup vieilli en raison du progrès visuel et de la technologie mais l'histoire n'en demeure pas actuelle. Quelques trouvailles comme la vision pixelisée prouvent que Crichton connaissait les technologies et en maîtrisait les perspectives. Le rôle de Yul Brinner alias cow-boy-robot est magistrale.
Même si le film a un peu vieilli et souffre d'un rythme un peu lent, Michael Crichton réussit son coup, à savoir nous troubler fortement car on finit par se demander si les maigres distinctions entre les androïdes et les hommes se définissent grâce à la sophistication des premiers ou au vide existentiel des seconds.
Une des premières réalisations de Crichton qui m'avait fortement impressionnée à l'époque. L'édition Blue-Ray lui redonne tout son cachet. Mondwest, un film bien frappé de son style. L'être humain a une idée géniale qui malheureusement se dérègle à chaque fois (Jurassic Park est de la même veine). Le film, bien qu'ayant vieilli garde cependant tout son"charme" et annonce peut-être ce qui risque bien de nous attendre dans un futur proche. Le final nous fait fortement penser à Terminator...
Incroyable ! quarante après, ce film n'a pas pris une seule ride. C'est avec un grand plaisir que je le revois surtout que je suis un grand fan de Yul Brunner. Michael Crichton a été très visionnaire en écrivant ce roman qu'on aurait pu croire sortir de la plume d'Isaac Assimov. Un vrai chef d'oeuvre du cinéma dont on se rappelle souvent.
Un très bon film, que j'ai vu avec mes parents et mon frère. L'idée est hyper originale, et j'ai particulièrement apprécié le mélange d'époques ( surtout quand le film fait un peu western). Et c'est vraiment bien fait pour l'époque.
Excellent divertissement ! J'ai adoré le concept des villes où l'on peut faire ce qu'on veut sans réelles conséquences dans les époques citées dans le film. spoiler: Il y a une ressemblance flagrante avec "Terminator" !
Une réalisation efficace au service d'une bonne histoire même si l'on peut regretter que Crichton n'est pas exploité complètement le potentiel de ce parc futuriste mais Mondwest a plutôt bien vieilli (même si la technologie utilisée dans le film semble obsolète de nos jours) ; l'atmosphère est parfois inquiétante et la grande force du film vient en partie de l'interprétation très convaincante de Yul Brynner en robot tueur avec son regard froid.
Film culte des années 70, « Mondwest » a aujourd'hui un peu vieilli. Eh oui, les effets spéciaux ont évolué, et les budgets avec... Il sera d'ailleurs très intéressant de voir à quoi ressemble l'adaptation télévisée à laquelle se consacre actuellement HBO pour observer ces changements. Toujours est-il que le plaisir a été là, que ce soit quant au contexte futuriste plutôt bien exploité, les décors malgré tout agréablement rendus et un récit plutôt original, voire assez excitant à plusieurs reprises. Il faut dire que Michael Crichton mène bien sa barque pour construire une histoire en deux parties bien distinctes, la première purement divertissante mais salutaire, et la seconde nettement plus portée sur l'action à travers cette course-poursuite agréablement rythmée, bien qu'un poil longuette sur la durée. On sera d'autant plus reconnaissant à Crichton de s'être limité à 85 minutes quand certains auraient continué pendant encore au moins une demi-heure. Peut-être un peu surfait donc, mais un spectacle néanmoins plaisant et souvent malin : appréciable.
Dans un futur proche, une entreprise vous propose de partir en immersion au Far-West, au Moyen-Age, ou dans la Rome Antique, où les figurants sont des androïdes conçus pour interagir avec les visiteurs (dialogue, combats, sexe, etc.). Jusqu'au jour, où, évidemment, tout va déraper. On retrouve bien là du Michael Crichton tout craché, puisque celui signe est à la fois scénariste et réalisateur. Mais le bonhomme s'avère meilleur à l'écriture. "Westworld" disposant d'une mise en scène correcte, c'est plutôt au niveau des idées que le film est intéressant : hyper-complexité des machines et des systèmes rendant leur contrôle difficile, rapport homme/machine proche du rapport maître/esclave, immersion des hommes dans un univers où tout semble permis, etc. Le film n'amène pas ses propos jusqu'au bout, et sacrifie son dernier acte au profit de l'action (avec notamment un glacial Yul Brynner en pistolero expéditif !), mais se veut globalement divertissant. Au final, il s'agit donc d'un film de SF sympatoche, qui annonce "Jurassic Park".
Michael Crichton réalise avec " Mondwest " un film de science-fiction intéressant. L'histoire est vraiment originale, Yul Brynner ( tout droit sorti des " Sept Mercenaires ) est surprenant dans le rôle d'un cowboy-robot et les décors du film sont particulièrement réussis. Par contre, la mise en scène de Crichton manque par moment d'entrain et fait que certaines séquences sont assez ennuyeuse à suivre. Néanmoins, il s'agit d'une oeuvre à découvrir, car dans l'ensemble, on passe un moment sympathique à le suivre.
Abolissez toutes les barrières sociales et ce sera le chaos : voilà en synthèse le message de Mondwest, classique du cinéma SF réalisé par un jeune Michael Crichton fort inspiré. C'est le genre de cinéma qui me manque : du cinéma peut-être imparfait dans la forme mais qui a des choses à dire et qui n'hésite pas à renvoyer aux spectateurs ses propres démons. Sachant qu'ils n'auront aucun compte à rendre à personne, nos deux personnages principaux, hommes d'affaire de leur état, expriment toutes leurs frustrations de la vie réelle en se laissant aller à leurs pulsions animales sur des robots plus vrais que nature. Se croyant les rois du monde, ils déchantent quand la machine s'enraye et que leurs victimes ont la possibilité de répliquer. Par l'intermédiaire de Yul Brynner, aussi charismatique qu'implacable, l'auteur inverse les rôles et montre à quel point l'homme peut être lâche et faible quand il n'est plus dans le bon camp. Radical.
Il est incontestable que le film à considérablement vieillit et mal vieillit. Si le thème principal repose sur un fond intéressant,le ton d'une autre époque qui flotte sur ce film le rend peu captivant.
Tout débute comme un simple jeu : devenir un cow-boy, un amant de la reine, ou profité des plaisirs charnels de la Rome antique. Jusqu'au moment ou tout bascule dans un carnage ou la fuite est préférable. Contrairement a la série télévisée (peut-être plus profonde mais un brin pompeuse), au moins là nous avons les limites du parc et des règles plus claires mais question sécurité, il y a de nombreuses failles. Michael Crichton a crée une bonne histoire, a l'époque c'était un futur fantasmé de nos jours il est palpable, mais il manque des bases solides et une réelle cohérence pour y croire. Après avoir vu ce film, la réplique de Ian Malcolm dans JURASSIC PARK prend tout son sens : "Quand les pirates des Caraïbes se détraquent, ils ne dévorent pas les touristes !"
J'adore Michael Crichton mais là on sent vraiment le premier film mal maîtrisé proche du ridicule nanar. Rien que l'introduction sous forme d'interview donne le ton sur la médiocrité qui va suivre, à se demander ce que le grand Yul Brynner fait là en robot tueur devenu incontrôlable. Peut-être qu'avec une qualité technique supérieure et des acteurs moins légers le scénario aurait pu faire de ce film un classique, mais un remake me paraît difficilement envisageable tant le sujet a été beaucoup mieux utilisé depuis.